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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 20:00

 

MADRID. LAS VENTAS 2 JUIN 2011.CORRIDA

 

 

« ASI SE PRESENTA EL TORO DE MADRID ! »

 

 

Ce fut le cri jailli de l’andanada du tendido « 7 » après la sortie du 5ème CUADRI, un morlaco de 631 kilos. Mais il n’y eut pas seulement matière à satisfaire les tenants du trapio que doivent conserver les taureaux à Las Ventas.

 

Il y eut aussi une corrida. Simplement une corrida. C'est-à-dire un spectacle authentique où la présence d’un véritable animal de combat permet de soutenir l’intérêt durant deux heures et demi. L’antithèse de ces déviations constatées ici et là avec cette ineptie ridicule du « toro-artiste » et de ces célébrations désolantes des faenas à cent passes qui font se pâmer dans les salons ces gens si biens, prêts à réclamer un indulto pour la moindre « sœur de charité » suivant docilement la muleta des toreros stakhanovistes.

 

Bref, une de ces soirées qui ravivent l’aficion si souvent mise à mal.

 

 

___________________

 

 

6 toros de Celestino CUADRI (Huelva)

 

Pour :

 

 

EL FUNDI : (Sifflets et Bronca)

 

Ivan FANDIÑO : (Vuelta et Oreille)

 

Alberto AGUILAR : (Salut des barrières et Silence)

 

_________________

 

 

Temps ensoleillé agréable. 21°. Quelques vides dans les galeries supérieures coté soleil.

 

 

Toros

 

 

A l’arrastre : 1er : Sifflé ; 2ème : Applaudi ; 3ème : Avis partagés ; 4ème : Sifflé ; 5ème : Ovation ; 6ème : Silence. 

 

Lot vraiment irréprochable en présentation. Lourd : 618 ; 558 ; 585 ; 569 ; 631 ; 584. Toros de robe noire, hormis le troisième castaño oscuro. Fortement armé, cornes se dirigeant vers le haut. Seul le quatrième plutôt laid d’allure et d’armures, détonait.

 

 

 

Au cheval, réactions diverses : premier bravito (2 rencontre) ; deuxième donnant force derrotes (2 rencontres) ; troisième manso con casta faisant d’abord illusion par sa force en provoquant une chute (3 rencontres); quatrième : pousse par à coups donnant des coups de tête comme un marteau-piqueur sans vraiment se livrer (3 rencontres); cinquième : bravoure violente permettant un excellent tercio (2 rencontres); sixième : peu de style, se tenant d’abord collé parallèle au cheval avant de pousser de manière plus orthodoxe (1 rencontre.)

 

 

Ces toros sortirent pour la plupart au pas, le sixième au trot, seul le cinquième déboulant vivement du toril.

 

Le premier était fort compliqué : freinant dans la cape, envoyant des hachazos en fin de passe. Avisé avec des retours très secs en fin des passes de muleta.

Le second ne répond pas aux cites initiaux puis bataille dans le capote. Charge noble, brusque et exigeante face à la muleta.

 

Sortie plus que placide du troisième qui freine puis fuit au premier cite ! Ne met guère la tête et jette les pattes dans le capote. Prend querencia près des barrières lors du tercio de palos, ne démarrant que très tard aux cites. En revanche, sa charge devient vive et agressive dès le début de la faena. Charge peu claire cependant à droite et tendance à fuir en fin de passe à gauche.

 

Le quatrième freine et serre dès l’entame. Il défile au pas puis stoppe au moment du cite. Défile tête haute sans s’engager à la muleta.

 

Le cinquième, au contraire des autres, sort avec vivacité et remate. Il jette les pattes tout en chargeant avec entrain dans la cape. Mobile et agressif aux banderilles. Charge encastée qui transmet lors de la faena.

 

 Le sixième a tendance à s’échapper lors des passes de cape. Réservé face aux banderilleros. Compliqué car réservé lors de la faena : derrotes en fin de passe du coté gauche. Avertissements de la corne droite et caractère réservé.

 

 

 

 

 

 

 

Toreros

 

 

Le FUNDI ne fut pas gâté par le sorteo. Et comme il parait revenu de presque tout, il se montra aussi avisé que ses adversaires. Beaucoup de circonspection et de mobilité des pieds devant les retours très secs et la charge peu claire du premier. Quatre naturelles prudentissimes et c’est tout face au pénible quatrième. Toreo en mode « dégradé », histoire de rentrer à l’hôtel tranquille.

 

 

Ivan FANDIÑO confirme son statut de matador décidé à triompher dès qu’il met le pied dans l’arène. On concédera qu’il ne fut pas totalement dominateur face à l’exigeante combativité du deuxième Cuadri. Mais il y eut plusieurs séries vibrantes et un engagement total du torero qui finit par une estocade très engagée. Pétition forte mais pas majoritaire.

Début par véroniques serrées et demie allurée face au cinquième. Bonne mise en suerte puis capote templé lors du quite. Comme face au précédent, il se mit nettement dans le terrain du toro pour provoquer et soutenir la charge. De très bons moments de toreo surtout à droite. Manoletinas hyper ajustées. Et encore un estoconazo qui résulta un peu tombé mais si sincère que, cette fois, l’importance de la pétition fit tomber l’oreille qui fait plaisir pour ce torero courageux et digne.

 

Alberto AGUILAR est de taille modeste et ses adversaires du jour bien grands. Le troisième toro, manso avec une caste compliquée le mit en difficulté, l’accrocha sans mal une fois lors de la faena, l’autre lors de l’estocade méritoire. Le dernier ne répétait pas ses charges d’autant plus que le torero ne fit pas preuve d’une confiance démesurée. D’où un ennui gagnant les tendidos. Conclusion calamiteuse à l’épée.

 

 

En résumé, nous vîmes un torero qui ne veut ni ne peut plus guère, un autre qui veut et qui, sans être parfait, peut. Un troisième qui voudrait, essaie mais affiche ses limites.

 

A noter un superbe tercio de piques mettant en valeur Rafael AGUDA au cinquième Cuadri. Charge furieuse venant de loin, impact violent contre le cheval soulevé et pique superbe d’aguante et de précision !

 

 

 

Vu du rang 14 A du tendido 8. (Beaucoup d’aficion avertie dans ce secteur !)

 

 

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 21:21

 

Bougue 037El Roque de l'école taurine de Salamanque

Bougue-100.JPG

Curro de la Casa de l'école taurine de Guadalajara

Bougue-137.JPG

Kike du centre tauromachique de Nîmes

 

Bougue-173.JPG

 Jose Garrido de l'école taurine de Badajoz

 

Bougue 261

 Lilian Ferrani de l'école taurine d'Arles

 

Les qualifiés pour la finale :

 

 

Bougue-304.JPG Luis Rivera Vazquez de l'école taurine de Malaga

 Bougue-333.JPG

Alvaro Sanlucar de l'école taurine de Sanlucar de Barrameda

 Bougue-384.JPG Sofianito de l'école taurine de Béziers Vainqueur du Bolsin de Bougue 2011.

 

 

 

 

 

 

 

 

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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 19:17

 

  

 

 

17ème BOLSIN. Temps gris, d’abord pluvieux puis éclaircies. 17°. Entrée modeste.

 

Finale : 5 novillos de ENRIQUE JIMENEZ INDARTE

 

Pour :

 

Luis RIVERA VASQUEZ (Malaga) (Oreille et Oreille)

 

Alvaro SANLUCAR (Sanlucar de Barrameda) (Salut au tiers)

 

SOFIANITO (Béziers) (Oreille et Oreille)

 

 

 

SOFIANITO déclaré vainqueur du Bolsin par le Jury.

 

Le troisième novillo fut honoré d’une vuelta posthume.

 

 

____________

  

 

 

Impression très mitigée à la sortie des arènes. Luis RIVERA VASQUEZ, déjà vieux routier des sans-chevaux, s’est montré facile, maitrisant largement la situation, toréant de manière élégante après avoir réduit des novillos brusques mais nobles. Mais des novilleros de ce genre, interchangeables, il en sort un tous les matins. On ne distingue pas vraiment ce qui pourrait lui permettre de se dégager de la masse de la toreria.

 

On se réjouira de constater, en regardant SOFIANITO, que les apprentis toreros n’ont plus l’aspect famélique. Il échut au biterrois deux sœurs de charité. D’où deux faenas longues, longues…Beaucoup de passes en ligne droites, très oubliables. Deux épées basses, très en arrière, la première transperçante. Des attitudes forcées. Voilà le lauréat.

 

Les meilleurs moments : passes longues avançant bien la main, conduisant bien la charge jusqu’à la sortie  furent données par Alvaro SANLUCAR. Las, le novillo, secoué par une collision du frontal sur le burladero, se réserva. Une mise à mort laborieuse, l’animal se mettant en querencia, par une demie-épée basse et cinq descabellos, priva le garçon de la finale et nous de le voir face au cinquième. Hélas !

 

 

 

Vu à l’abri avant l’entracte, en face après. 17 €.

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 20:34

 

 

 

 

 

On peut inscrire la corrida à n’importe quel patrimoine, français, mondial, voire universel. Cela ne servira à rien si l’on creuse sa tombe en transformant la Fiesta Brava en un ersatz de spectacle.

 

La réputation des arènes d’Aire-sur-Adour, déjà bien malmenée, a pris un nouveau coup ce dimanche. Quels en sont les responsables ?

 

-le prestataire d’abord, en proposant un lot indigne de présentation. A l’exception du cinquième, un colorado ressemblant en prestance à ce que l’on attend d’un novillo, le reste du lot oscillait entre une sans-piquée sérieuse et les rebuts que l’on envoie en festival. La palme à l’hideux second : brocho, playero et bizco ! Qui ne suscita aucune protestation. Le troisième était à peine moins laid.

 

-le ganadero ensuite, d’élever des animaux au mental au mieux servile, au pire morucho. Hormis encore l’atypique cinquième qui montra une agressivité normale face au cheval, les autres vinrent aimablement au contact, le châtiment se résumant à la pose précautionneuse de la pique (surtout ne pas appuyer !) sur le dos. Le sixième lui, se retrouva sur l’arrière-train lors des deux charges contre le peto

 

-le président ensuite qui crut bon, sans aucune raison d’écourter systématiquement, à la demande des novilleros, le tercio des banderilles durant la première moitié de la novillada. Le premier novillo ne portait que deux banderilles, le second trois.

 

-le public enfin, et moi-même qui supportons sans protester, qui cautionnons cette évolution parodique de notre passion.

 

 

 

Subi du dernier rang couvert : 25 €.

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 20:30

Aire-sur-Adour. Dimanche 1er Mai 2010. Temps couvert puis éclaircies. Température agréable. 2/5ème d’arène. Durée 2.30H.

 

Six novillos de LOS GALOS

 

Pour :

 

Thomas DUFAU (Oreille ; Oreille et Oreille)

 

Antonio LOPEZ SIMON (Vuelta et Silence)

 

Matéo JULIAN( Silence au seul novillo qu’il tua)

 

 

Lot tristement présenté hormis le cinquième, seul novillo digne de ce qualificatif. Les autres faibles et de peu de race ne suscitant pratiquement aucune émotion.

 

Thomas a construit un succès tranquille et aisé devant un public dans l’ensemble bien peu exigeant. Antonio LOPEZ SIMON m’a fait bien meilleure impression qu’à Garlin. Il fit preuve d’aguante et d’un bon poignet face au très noble deuxième et fit front devant l’avisé cinquième. Matéo JULIAN tira des lignes devant le troisième distrait et mansote. Beaucoup de passes sans toréer. La conclusion fut longue. On frisa le troisième avis et il reçut un coup de corne plus grave qu'il ne paraissait. L’accrochage subi au descabello l’empêcha néanmoins de revenir de l’infirmerie.

 

Plus de précisions demain.

 

 

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 19:09

 

 

 

N’étant pas à Mugron (huit novillos, c’est bien trop long pour le cochon de payant qui, là comme ailleurs, à l’impression d’être élevé en batterie !), je prends le temps de revenir sur l’annonce des cartels montois.

 

La sémillante porte-parole a donc présenté la troisième mouture de la Madeleine version Casas. Qu’en dire ? Pas grand-chose et c’est là le plus terrible. Cette Feria parait se cacher derrière une affiche rutilante, à savoir Castella face à un lot de Margé que la rumeur annonce très respectable. Derrière ce cache-sexe, pas grand-chose, sinon un habillage habile pour tenter de remplir les arènes avec le Juli, l’alternative du torero local Thomas Dufau. Et comme garnissage les toreros de la casa Casas, re-Dufau pour conclure, avec des ganaderias dont nos voisins se régalent : Nuñez del Cuvillo, Samuel Flores et les désormais très civilisés La Quinta.

 

Et notre maire de s’esbaudir. Et le Président de la commission taurine d’avaler des couleuvres pour voler au secours d’une programmation si médiocre. L’identité montoise que se faisait fort de défendre le coûteux duo est définitivement enterrée. Les pancartes brandies au fond de la salle et les protestations peu audibles de quelques peñas seront emportées par les désarmants sourires de Marie : « Que voulez-vous, on ne peut pas prendre tous les toreros ! » Certes non, mais, hormis pour le public le moins averti, le choix parait pour le moins orienté. Quant à la présentation des lots, hormis les Margé susdits, on peut faire toute confiance…aux veedors du Juli et de Castella.

 

Depuis, les cartels dacquois sont parus et deux d’entre eux ; les Dolores Aguirre et les Victorinos correspondent à l’idée que l’on se faisait de la Fiesta brava à Mont-de-Marsan avant que l’affairiste et son égérie ne viennent faire de notre Plumaçon une quelconque placita où la profusion de trophées dévalués cache, pour les naïfs, la perte d’authenticité. Trois ans de toc et de com.

 

N’existe-t-il personne, dans l’entourage de nos édiles, pour leur faire prendre conscience de cette triste dérive ?

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 20:34

 

 

Cela débute par un défilé mi-béarnais mi-andalou avec danseurs folkloriques et toreros en calèche. L’intérieur de la placita est joliment décoré et, pendant que les cuadrillas préparent le paseo, le maire évoque les deux cents ans d’aficion garlinoise. Une pensée me vient : quid de la Fiesta Brava dans deux cents ans ? Poser la question, c’est y répondre.

 

Fin de l’ouverture de Carmen et voici le premier novillo, aux tendances playeras comme la plupart du lot. Capote facile, une pique à base de coups de tête sans s’engager. Flexion des pattes avant dans le quite et changement. Novillo désordonné aux palos. Juan Del Alamo brinde au public, enchainement de cinq statuaires. La faena sera plus longue que brillante, quelques séries correctes à droite où le novillo se laisse faire. A gauche, l’animal se défend et les naturelles seront heurtées. Quatre manoletinas peu originales pour finir la faena et une entière décidée, légèrement ladeada. Comme l’effet est rapide, on voit sortir une pétition conséquente sans être majoritaire : oreille.

 

Sortie vive du quatrième. Del Alamo brouillon au capote. Une pique sans pousser, une seconde courte, puis correct aux palos. Long discours de brindis à Joselito sorti dans le rond. Le novillero débute avec élégance genou plié. Il est cependant obligé de se replacer entre les premiers derechazos, puis parviendra à canaliser la charge incommode de son adversaire. Tâche encore plus compliquée à gauche. Faena appliquée sans convaincre les tendidos car plus technique que spectaculaire. Mais le novillero sait qu’en tuant les novillos, on rattrape le succès. Deux-tiers de lame d’effet extrêmement rapide. Oreille.

 

 

Mario Dieguez devrait en prendre de la graine. Son premier novillo, un colorado bizco ne remate pas et N. Vergonzanne doit composer avec une charge louvoyante pour se sortir s’en mal de son saut avec la garrocha. A la cape, Mario perd du terrain, le novillo freinant et ne s’engageant guère. Face au cheval, le Joselito confirme sa mansedumbre, faisant tourner le cheval et sortant seul des deux contacts. Début très prudent à la muleta puis, la confiance venant un peu, quelques très jolies naturelles, malheureusement isolées. L’animal devient très réservé et le novillero doit abréger. Façon de parler : un pinchazo se jetant dehors puis trois descabellos décourageant le novillo qui préfère s’agenouiller pour être puntillé.

 

Le cinquième, noir, est un costaud violent. Mario Dieguez va donner de très belles véroniques avec une cape plutôt réduite. Il est devenu si rare de voir de bons capeadors qu’il faut le souligner ! Plus de puissance que de style dans les deux piques où le novillo se colle parallèlement au cheval. Le début de faena est intéressant de par la douceur du style du novillero par rapport à l’impétuosité de la charge. Cette fois encore, on appréciera des naturelles pleine de garbo. Cette fois encore, on regrettera un manque de dominio. Une fois de plus on déplorera une conclusion calamiteuse : trois-quarts d’épée en travers, une entière atravesada et un descabello pas décisif. Prestation bien en dessous d’un novillo exigeant certes mais d’une noblesse encastée qui transmettait.

 

 

Restait Antonio Lopez Simon qui fit beaucoup de choses, de toutes sortes. Anodin à la cape pour recevoir le troisième. Après une pique poussée et un comportement compliqué aux banderilles, on passe à un début de faena au centre : trois cambiadas impavides. Le novillero exploite bien à droite la charge longue et très noble du novillo qui baisse bien la tête. A gauche, c’est beaucoup moins facile et le novillero est dominé. Il passe à un toreo vertical qui plait au public. Redondos inversés, passage à genoux et desplante après avoir jeté la muleta emportent l’enthousiasme de la placita. Mais refroidissement très net après un pinchazo, une entière et six descabellos (deux avis). Salut au tiers bougon.

 

Pour clore l’envoi sort un colorado bizco. Surface de cape gigantesque et capotazos très anodins. Le picador se fait désarçonner sans aucune raison lors d’un contact pourtant peu violent. Brève rencontre ensuite d’où le novillo sort seul. Saut de cabri lors des banderilles.

Entame de faena encore spectaculaire avec huit derechazos enchaînés à genoux ! La charge est vive et noble. A gauche, c’est différent et ALP est projeté en l’air sans mal. Costume largement déchiré à la jambe droite, il poursuit en toréant de près la muleta en arrière. La qualité du novillo est un peu gâchée. Un bajonazo vertical conclut la prestation. Grosse pétition. Oreille. Et, surprise, la pétition continue, enfle. Malgré l’épée horrible, le palco cède et sort un second mouchoir.

 

 

Seul le novillero sévillan sortit à pied.

 

 

Novillada intéressante du fait de trois novilleros à la personnalité torera très différente. Du fait aussi de novillos imparfaits certes mais présentant de la mobilité et du caractère. De plus, pour cette goyesque les costumes des toreros étaient dans l’ensemble, superbes.

 

 

Vu du sixième rang des tendidos ombre : 33 €.

 

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17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 20:42

Dimanche 17 avril 2011. Arénes de la Porte du Béarn. Temps superbe. 24°. Gradins complets.

 

 

6 novillos de Joselito pour:

 

Juan Del Alamo ( Oreille et Oreille)

 

Mario Dieguez ( Silence et Silence)

 

Alberto Lopez Simon (Silence et Deux oreilles)

 

 

Les novillos de Joselito , de présentation variée, se montrérent médiocres au cheval mais intéressants par la suite. Les meilleurs : troisiéme et cinquiéme .

 

Juan Del Alamo, sérieux , technique et décidé. Mario Dieguez posséde une véritable personnalité artistique qui pourrait lui permettre des succés à condition de comprendre qu'il faut apprendre à estoquer. Alberto Lopez Simon a beaucoup d'abattage et ses deux faenas foutraques comportérent du bon et du moins bon. Un bajonazo vertical n'empêcha pas le généreux public de réclamer une , puis la seconde (!) oreille que le Président Biec ne jugea pas utile de refuser...

 

Je reviendrai demain sur tout cela.

 

 

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 19:55

 

Cette fois-ci, c’est fini. Voilà plusieurs années que le processus de saturation s’insinuait. A l’issue du dernier spectacle de l’année dernière, nous avions pris la décision de ne pas assister à la novillada du samedi matin, avant d’apprendre qu’elle disparaissait du programme 2011, remplacée par une corrida, incluse, elle, dans l’abono.

Puisqu’il en est ainsi, voici venue la rupture entre une fidélité ininterrompue entre la Feria vicoise et nous. Pentecôtavic, malgré une tendance à l’auto-satisfaction parfois, malgré aussi quelques programmations curieuses par rapport à l’esprit de l’endroit, restait un rendez-vous incontournable qui nous a procuré des émotions extraordinaires de toutes sortes depuis plus de quarante ans.

Mais comment ne comprenez vous pas que deux corridas par jour, c’est trop. Que suivre avec attention douze combats, c’est usant. Que rester serré près de cinq heures sur une surface de béton étroite et inconfortable, c’est éprouvant. Qu’en vérité, la juste mesure pour un aficionado, c’est six toros par jour, point !

Au-delà, les impressions, les souvenirs se brouillent, la lucidité dans l’analyse en souffre. Cette Feria par trop resserrée en devient indigeste. Même si cette rupture me coûte, ce parcours stakhanoviste d’aficionado m’est devenu insupportable et j’y renonce.

Mon choix se portera donc samedi sur la corrida de Dolores Aguirre pour revoir surtout David Mora. Peu de regret de manquer Padilla dont je trouve sa répétition bien indulgente après une prestation pour le moins désinvolte naguère en ces lieux.

Une grasse matinée me sera permise dimanche. Je préfère de loin l’affiche des Escolar Gil en face duquel se trouvent trois toreros de qualité. Quant à la clôture, elle semble parodier dans cette Feria le jeu de « cherchez l’intrus » et je me satisferai d’en lire le compte-rendu.

 

Avec mes regrets et en toute aficion, suerte pour l’édition 2011 !

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 20:21

 

Samadet. 20 mars 2011. Novillada de la Fête de la faïence.

 

 

6 novillos d’ANTONIO LOPEZ GIBAJA (Caceres)

 

Pour :

 

Thomas DUFAU (Silence et Salut au centre)

 

Fernando ADRIAN (Oreille et Silence)

 

Juan LEAL (Oreille et Salut au centre)

 

 

Vuelta posthume pour le quatrième novillo

 

________________

 

 

 

 

 

Du fait de la douceur extérieure, l’enceinte samadétoise, remplie aux 9/10èmes était en mode décongélation, réchauffée de plus par une musique dont le niveau sonore était au niveau de la qualité.

 

Le lot d’ANTONIO LOPEZ GIBAJA n’a pu renouveler son succès de l’an passé. La présentation ne souffre guère de critiques : un ensemble de colorados plus ou moins obscurs avec des armures correctes. En revanche, une faiblesse récurrente et un manque de race rendit la plupart des combats très ennuyeux. Le quatrième, plein d’allant et d’alegria de la sortie du toril jusqu’à la fin de sa vie publique, fut l’exception heureuse de l’après-midi. La vuelta après une seule pique peut paraître généreuse mais l’on sait que désormais, les mouchoirs bleus sortent facilement…

 

Thomas DUFAU a manqué une occasion en or de triompher en ne parvenant pas à tuer de manière seulement correcte l’excellent novillo qui lui offrait ses oreilles. Manque de décision regrettable après une faena plaisante mettant en valeur la noblesse encastée de son adversaire. Face au premier qui devint réservé et défensif, Thomas fut facile, les mains en haut du guidon, sur ce vélo de facteur. Comme au quatrième, la dernière de ses épées fut transperçante.

 

Fernando ADRIAN dut faire avec deux novillos faibles, ne répétant pas, aux charges courtes, devenant arrêtés en fin de faena. Quelconque à la cape, il assomma tout le monde avec ses cites bruyants. Une entière d’effet rapide après un pinchazo entraina la sortie d’une douzaine de mouchoirs sur les gradins. Il n’en fallait pas plus pour que le Président sorte le sien pour une oreille des plus incongrue ! Comme il fut plus laborieux à l’épée au cinquième, la plaisanterie ne se répéta pas.

 

Juan LEAL reçut un troisième novillo mobile, désordonné, sans race Sa faena manqua de liant et de dominio mais pas de volonté. Il s’efforça de tirer le maximum du sixième faible et atone. Et il y eut de bons moments où il démontra de très jolis gestes donnant envie de le revoir, d’autant plus qu’il termina d’une épée pleine d’engagement.

 

 

Vu du troisième des six rangs pour 28 €.

 

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