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18 juin 2006 7 18 /06 /juin /2006 20:21

Dimanche 18 juin 2006. Arènes d' Aire-sur-Adour. Temps nuageux et lourd devenant agréable sur la fin. Callejon rempli à ras-bord, gradins aux 3/5ème environ .Vu depuis le rang deux des tendidos sol, 30€ .

                         

                              Corrida-Concours de Ganaderias

Six toros de GALACHE , COBALEDA, YONNET, GALLON, BLOHORN et CLEMARES.

                Le prix du meillleur toro a été décerné au Gallon. Le picador ayant piqué ce même toro a reçu le prix ( pour un puyazo comme indiqué dans le papier de présentation ou pour un picotazo comme réalisé..?)

                                                   Pour :

                                 Luis VILCHES ( Oreille et Vuelta)

                            Alejandro AMAYA ( Salut au tiers et Silence)

                            Julien LESCARRET ( Silence et Applaudissements)

Le banderillero "Chano" a salué pour les deux paires posées face au toro de Yonnet et les deux banderilleros de Luis Vilches en ont fait de même pour leur prestation face au toro de Gallon.

Etonnante conception aturine de la corrida-concours où l'on change le tiers de piques si le torero le demande ! Quant au choix de primer le toro de GALLON, il apparaît discutable .

Ces critiques faites, il faut reconnaître que nous avons passé une bonne après-midi de bout en bout  du fait de toros intéressants, hormis le BLOHORN, et grâce à des toreros décidés à plaire même s'ils n'y parvinrent pas toujours. Détachons la prestation de Luis VILCHES, décidé et inspiré qui aurait coupé trois oreilles s'il avait eu plus de chance à l'épée .

 

                                  LES TOROS :

Le GALACHE :  Joli toro blanc et noir, bien armé. Suit bien la cape après avoir douté au départ, grattant le sol. Prend deux piques : une première brêve dont il sort facilement ; long à s'élancer pour la seconde qu'il pousse correctement. Fléchit deux fois. Moyen au banderilles : il ne répond pas spontanément et ne poursuit pas les banderilleros. Beaucoup de noblesse des deux cotés dans la faena , baissant la tête et suivant le mufle contre le sable malgré sa faiblesse qu'il surmontera avec caste, gardant cette qualité de charge jusqu'au bout. Avec du "moteur" , ce toro aurait permis une grande faena.

Le COBALEDA : Vilain toro noir sans trapio, peu armé, indigne de présentation pour une concours. Charge sans classe dans la cape et fléchissant des pattes avant. La cuadrilla, maladroite, le laisse partir seul sur le cheval . Deux piques prises sans style , en faisant sonner les étriers. Répond aux cites des banderilleros mais se plaint des "palos" . A la muleta ,début allégre où il se plante la tête dans le sol à la premiére série , de la noblesse ensuite mais une charge peu encastée et vite réduite par la faiblesse .

Le YONNET : Du trapio et des cornes pour ce toro de respect. S'engage bien dans la cape , en se retournant vite. Une première pique en poussant fort ; il s'élance de loin spontanément pour la seconde, très mal donnée. Impossible de le juger davantage, le Président changeant le tiers de manière incompréhensible. Toro mobile et agressif aux banderilles, il permet au "Chano" de briller. A la muleta, un comportement de toro très encasté exigeant et difficile pour le torero, passionnant pour l'aficionado.

Le GALLON : Petit et rond, armures indigentes, surtout à gauche. Charge vive et longue à la cape. Le tercio de pique a abusé public et...présidence semble-t-il. En effet, ce toro part de loin pour un picotazo (VILCHES ayant donné des consignes à son picador pour préserver le "jus" de son toro) puis une deuxième pique aussi légère, prise avec style cependant. Et, après ces deux rencontres "ligths", une troisiéme avec le regaton. Bon, il y a trois contacts, d'accord, trois piques, non ! A la muleta, comportement curieux du toro, alternatif , avec des séquences où il charge avec beaucoup d'allant, puis des périodes où il parait douter et se réserver. Au bilan cependant , de la noblesse et de la caste .

 

 

Le BLOHORN : long , ensellé et efflanqué, bien armé. Des tendances fuyardes à la sortie, puis une charge courte dans la cape. Deux piques en faisant sonner les étriers et en cherchant la tête du cheval. Rend le tercio de banderilles fort difficile en ne répondant pas aux cites. A la muleta, se refuse à passer, envoyant des coups de tête. Manso inbuvable .

 

 

Le CLEMARES : plutôt acochinado d'aspect, armé discrètement. Charge dans la cape en jettant les pattes. Première pique prise en poussant longuement et fortement. Il est long à s'élancer pour la seconde mais il s'emploie au cheval ensuite. Coupe le terrain aux banderilleros. A la muleta, un combat de toro encasté et violent, pouvant être torée mais pas dans la facilité . 

 

 

                                                    LES TOREROS:

 

Luis VILCHES a laissé une grande impression aux profanes comme aux aficionados avertis . Toréant avec sérénité, application , relâchement , accompagnant ses deux productions de détails très toreros , il a su profiter de deux toros propices au succès. Des séries de derechazos et de naturelles, longues, lentes, conduites et templées, un rythme adapté à ses adversaires, une estocade foudroyante face au premier , il ne manquait qu'une épée simplement correcte face au quatrième pour un triomphe d'importance. Las, quatre entrées, un avis avant une épée entière, adieu la sortie "a hombros" ...Restaient des images fortes d'un torero qui monte.

 

Alejandro AMAYA, inédit  pour la plaza et pour la majorité de l'aficion, a fait preuve d'une allure très torera devant le deuxième toro, avec une impression d'inachevé du fait du potentiel limité de l'adversaire. Doit se résoudre à abréger face au triste Blohorn. Tua vite et bien les deux fois.

 

Julien LESCARRET, décidé mais un peu brouillon à la cape face au Yonnet, ce toro face auquel il parut douter avant de découvrir en fin de faena qu'en se croisant plus, le toro se livrait vraiment. Un désastre à l'épée : neuf pinchazos, deux avis, un descabello.

Encore de la volonté face au Clemares toréable mais fort encasté . Une impression de décousu dans une faena comportant de bon moments mais inégale. Conclusion moins laborieuse mais pas décisive : deux pinchazos, une entière et le toro se couche quand sonne l'avis.

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5 juin 2006 1 05 /06 /juin /2006 20:25

Désastreuse fin de feria se terminant, à l’issue de la corrida par une bronca sonore à l’adresse des organisateurs vicois.

Elle est pourtant très méritée tant le respect du public se perd dans cette arène.

___________________

 

« Messieurs,

Je voudrais, par ce mot, vous signifier ma grande déception devant le manque de respect du public par les organisateurs vicois. Sortir un toro non prévu et ne pas en informer le public ni par un panneau ni par une annonce au micro est indigne de la réputation de sérieux dont Vic se targue. Le micro fonctionnait bien pour nous indiquer que JJ Padilla ne pourrait banderiller son second toro…

Il est vrai que cette réputation en a pris un certain coup lors des deux  corridas de Hoyo de La Gitana et Galache. Si les organisateurs ne sont pas dans les toros, ils peuvent au moins en apprécier le "trapio" ! Or une demi-douzaine des toros lidiés lors des deux dernières aprés-midi présentait un gabarit de novillos.

Et qu’on ne vienne surtout pas nous parler des difficultés à trouver des toros à cause de la "langue bleue" ! S’il n’ y a pas assez de ganaderias présentant un minimum de garanties, que l’on réduise alors le nombre de spectacles dans les ferias afin que les vraies victimes ne soient pas, une fois de plus, les aficionados ! »

 

   (Copie de l’e-mail adressé ce jour
au site du Cercle Taurin Vicois )

__________________

Lundi 5 Juin 2006 — Arènes de Vic-Fezensac – 18H

6 Toros de "Don Francisco GALACHE DE HERNANDINOS"

pour :

Miguel ABELLAN (Silence et Silence)

EL CID (Silence et Silence)

Eduardo GALLO (Salut au tiers et Silence)

 

Temps chaud — Lleno — Tendido sol, file 1 — 52 €.

Bien difficile et un peu superflu de faire un compte-rendu d’une "tarde" aussi ennuyeuse que celle-ci. Heureusement que les anti-corridas étaient partis depuis samedi soir, leurs arguments auraient rencontré des oreilles plus attentives…

Trois "toritos" de présentation ridicule, sans caste, ni force, ni intérêt et trois autres à peine plus présentables, il n’y avait rien pour retenir l’attention. Le sixième avait été remplacé par un de ses frères sans que l’on daigne en prévenir ce qu’on nomme en espagnol le "respectable"…

Les trois toreros passèrent donc une après-midi de tout repos, faisant mine de s’indigner du peu de race de certains toros (Le CID) ;  de prendre des poses théatrales ridicules compte-tenu de la pauvreté de l’adversaire (le GALLO) ; de manifester une désinvolture scandaleuse en descabellant sans avoir vraiment porté une estocade (ABELLAN).

 

Honte sur ces toreros, ce ganadero et cette empresa qui font perdre toute dignité et crédibilité à la Fiesta Brava !

                    

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4 juin 2006 7 04 /06 /juin /2006 21:26

Dimanche 4 juin 2006, 11h –  (Arènes de Vic-Fezensac)
Corrida-concours

Six toros de JUSTO NIETO, VALVERDE, ZABALLOS CAZADO, VALDEFRESNO, SANCHEZ ARJONA ( remplacé pour boiterie par un DIEGO GARRIDO ) et SANCHEZ FABRES.

EL FUNDI :Salut au tiers et Salut des barrières

J.L RAMOS: Silence et Silence

Ivan GARCIA: Salut au tiers et Sifflets

Soleil de plomb – Lleno – 2H40 –Tendido Sol, File 1 – 47 €.

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Il faut savoir ce que l’on veut…

Une corrida-concours, a fortiori quand elle montée avec des élevages réputés difficiles, exige  une  grande rigueur et une technique affirmée chez les toreros choisis. De plus, la lidia doit être sobre et soignée. Le cartel, modifié pour cause de blessure, comportait trois banderilleros ! Quant on sait combien le tercio de banderilles réalisé par les matadors provoque courses exigeantes et longues pour le toro, cela n’apparaît pas trés pertinent comme choix. De plus, si le FUNDI présente des garanties de lidiador, RAMOS et le remplacant GARCIA sont loin de bénéficier de la même réputation. Il semble donc que les organisteurs aient voulu mélanger les genres, ce qui n’ est jamais bon, ni efficace .

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Très triste et ennuyeux concours de ganaderia

Aucun toro ne présentait de qualités suffisantes pour espérer l’emporter. Détail des combats :

"Embarro" de JUSTO NIETO sort avec vivacité et possède une charge vive dans la cape, mais jette les pattes en avant. Quatre piques bien prises : la première avec fixité, la deuxième en partant de loin spontanément poussant encore sans donner de coups de tête, la troisième est poussée également mais il en sort seul, idem dans la quatrième rencontre. Il fléchit à chaque sortie. Aux banderilles, il répond difficilement aux cites et ne poursuit pas les banderilleros. A la muleta, impression médiocre : il ne répète pas ses charges à droite, charge à mi-hauteur ; à gauche, il se défend, serre le torero et envoie des coups de tête dans la muleta. Ces défauts étant accentués par la faiblesse du toro.

"Jironto" de VALVERDE, montre une charge longue et puissante à sa sortie. Trois contacts pour seulement deux piques. Des coups de tête et des sorties faciles du cheval pour ce toro mansote. Confirme la mauvaise impression aux banderilles où il se plaint des palos, se montre distrait et ne démarre que très tard aux cites. Lors de la faena, du bon à gauche où il charge en baissant bien la tête et du mauvais, toro tardo et ne répétant pas à droite.

"Escuchero" de ZABALLOS CAZADO, freine ses charges dans la cape. Il prend quatre piques, en donnant des coups de tête, se reculant, sortant seul en reculant. En bref, beaucoup de mauvaises manières . Aux banderilles, courses rapides et déconcertantes de manso ; à la muleta, il confirme tout le mal qu’on pensait de lui avec une tendance à fuir vers les barrières à la sortie des passes, coups de têtes violents dans la muleta. Un manso pur et dur.

"Trublion" de VALDEFRESNO, sorte de toro énorme semblant arriver directement de la préhistoire où il avait du user ses cornes contre les parois des grottes. Charge forte dans la cape et le voilà envoyant dans les airs cheval et piquero dans un vol plané impressionnant pour ce dernier ! Le piquero secoué remonte et se montre magnifique pour donner trois piques secouées comme sur une mer démontée par le violent toro avisé qui sautait vers le cou du cheval. Ce toro reste réservé aux banderilles. A la muleta, il passe au pas à droite au début puis envoie des coups de tête à la fin. A gauche, il refuse de passer.

"Fagonero" de SANCHEZ ARJONA sort et on distingue clairement un coup de corne sur sa cuisse droite. Le vétérinaire n’avait pas du le voir lui… De même que le président qui, malgré les protestations le fait piquer. Le toro étant par terre, il se résoud à le changer .

"Jaqueton" de DIEGO GARRIDO le remplace, hors concours .Dans la cape, il charge à mi-hauteur et s’avère fuyard. Cinq piques, ou plutôt rencontres), où il alterne les mauvaises attitudes : coups de têtes et sorties seuls (première, deuxième et quatrième) et des sursauts de bravoure, poussant fort avec fixité (troisième et cinquième). Réservé aux banderilles, il démarre correctement à la muleta puis s’éteint vite, devenant tardo, court de charge et distribuant des coups de tête.

"Bordador" de SANCHEZ FABRES pour clore en laideur. Sortie au pas, ne prend pas une passe de cape, s’arrêtant pour jeter les pattes et donner des coups de cornes. Aux piques, cinq rencontres où il se montre très vicieux,contournant et cherchant la tête du cheval, glissant la corne sous la cuisse du picador pour le désarçonner, un véritable "alimaño". Engendre une panique générale aux banderilles . A la muleta, semble impossible à droite et avisé à gauche.

Dans cette galère, qu’est venu faire EL FUNDI ? Le métier avec sérenité et application face au Justo Nieto, avec résignation face au Vadefresno. De l’habileté plus que de l’engagement à l’épée, de la médiocrité aux banderilles et des fautes de goûts agacantes comme celle de ne pas permettre à son courageux et vaillant picador de saluer malgré l’énorme ovation, du FUNDI tel qu’en lui-même quoi…

On sait J-I RAMOS dépourvu d’art, limité en technique, on le connaît courageux et excellent tueur. Bon, pas de surprise sauf une, il a tué très vilainement ses deux toros !

Ivan GARCIA nous avait laissé sur une impression de bonne volonté en finissant par arracher une série de passe à droite à l’"infumable" Zaballos. Impression gâchée par une peur panique devant le très peu clair Sanchez Fabres  et un désastre à l’épée que n’aurait pas désavoué un De Paula  ou un Conde des grands jours…

P.S. J'ai appris ce jour que le prix avait été attribué au toro de JUSTO NIETO. Par défaut , j'imagine ...

 

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Dimanche 4 juin 2006, 18 H – Arènes de Vic-Fezensac

6 HOYO DE LA GITANA ( le sixième invalide remplacé par un ANTONIO PEREZ ) pour :

A.FERRERA : Oreille et Salut au tiers

D. LOPEZ CHAVES: Vuelta et Sifflets

L. VILCHES : Silence et Oreille

 

 

Temps chaud – 2H40 – Lleno – Tendido Sol, File 1 – 52 €

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Où va Vic ?

 

 

 

 

 

 

Cette "corrida" aurait pu sortir à Dax ou à Eauze. Et personne, ou presque ne s’est indigné de la présentation de quatre des six "toros" d’un gabarit plus modeste que certains novillos du samedi matin . Les armures, étaient pour certains, dignes d’un festival de bienfaisance. Alors, les Hoyo de la Gitana, accident ou évolution de la Feria Gersoise ? Quand on connaît la prétention et l’arrogance de certains membres du Club Taurin Vicois, la question mérite de leur être posée.

 

Le lot de HOYO DE LA GITANA était indigne de présentation et on devrait interdire, pour les combattre des toreros de plus d’ un mètre soixante-dix pour ne pas faire rire dans les tendidos. Quant aux armures, on frisa parfois l’indécence. Au moral, une douzaine de piques légéres, nombre que les toreros auraient voulu diviser par deux, mais le Président, voulant sauver les apparences de sérieux (bien mises à mal pourtant…) de la Plaza, refusa, ce qui limita la mobilité de certains des toros dans la faena. On changea le sixième, qui tournait le sabot droit dès sa sortie, (mais là aussi, il fallut se fâcher pour que le Président sorte le mouchoir vert !) pour un vieux et laid ANTONIO PEREZ (dont l’identité ne fut pas annoncée, merci pour le respect du public…) qui se montra peu collaborateur.

Antonio FERRERA revient aussi cabotin qu’avant. Une cinquantaine de passes (il aurait pu en faire cinq cent…) devant la petite "hermana de caridad" (sœur de charité) qui sortit en premier. Un pinchazo hondo et une entière tombée et les naïfs (nombreux…) de réclamer une oreille, bien petite elle aussi.

Le quatrième était tardo. Hélas pour nous qui avons du supporter les cites bruyants et permanents de FERRERA (on se serait cru à Roland Garros du temps de Monica Seles...) et ses attitudes satisfaites à l’issue de séries sans intérêt. Une estocade de roublard pour finir et un salut au tiers ( réclamés par les sourds et mal-entendants je présume...)

 

 

D.LOPEZ CHAVES hérite d’un gentil deuxième. Au bout de cinq séries de passes sans la moindre vibration, même les crédules du premier toro avaient compris qu’il manquait quelque chose, il prend l’épée pour une entière d’effet immédiat. Et le voilà parti pour une vuelta abusive et… applaudie avec tièdeur.

Il lui prit l’envie de brinder le quatrième toro. Mauvaise idée. Car l’animal présentait des qualités, surtout à gauche, mais aussi quelques difficultés. La faena baissa vite de ton pour sombrer à la conclusion : huit pinchazos et deux descabellos . 

 

Luis VILCHES aurait pu prendre le troisième toro sous son bras. Malheureusement, le torito se comportait (pas dangereusement, on est bien élevé dans cette ganaderia !) mais désagréablement : charge à mi-hauteur, distraction… VILCHES choisit donc d’abréger, mais mal. Horrible épée atravesada, pinchazo et entière tombée.

Il hérite du sobrero d’Antonio Perez, agé de plus de six ans, qu’on avait du oublier dans des corrales en raison de sa triste figure. Ce sobrero n’avait rien de bien intéressant sauf sa taille et ses armures qui le faisait ressembler à un toro. VILCHES batailla pour lui arracher quelques séries plus méritoires qu’élégantes (le toro chargeait à mi-hauteur). Mais le public lui sut gré de le sortir de la léthargie ambiante et le président accorda l’oreille malgré une pétition minoritaire. 

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3 juin 2006 6 03 /06 /juin /2006 23:59

Beau temps , légére brise agréable, Arénes pleines; 2.20 H de spectacle . Vu depuis la file 1 du tendido sol, 52 € .

 

Fallait-il qu'il vienne ? J.J PADILLA est sorti sous les sifflets des arènes vicoises. Sa prestation ne fut guère brillante, mais le sort lui avait réservé deux toros très incommodes, qu'il tua mal, handicapé par une blessure au poignet qui le contraint à subir une infiltration avant de combattre son deuxième toro. Si l'on analyse bien, ce qui provoqua surtout l'ire du public, c'est son renoncement à banderiller son deuxième adversaire. Petite cause, grands effets. Alors , ce torero aurait-il du déclarer forfait ? C'eut été la solution la plus sage ,cette blessure l'handicapait par trop pour affronter une telle corrida. Peut-être aussi l'empresa a-t-elle beaucoup insisté pour qu'il soit quand même présent..?

 

Le lot de CHARRO DE LLEN ressemblait à une corrida-concours tant les toros sont sortis différents d'aspect et de comportement. Difficile d'admettre que le rond et court premier portait le même fer que le troisième, colorado, haut comme un cheval !

Au cheval, ils se montrèrent tous violents et combatifs, les cinquième et sixième  supérieurement braves, envoyant trois chevaux au sol (premier, troisième et cinquième) et prenant treize piques au total , sans faiblir, hormis le troisième et, dans une moindre mesure le quatrième, qui fléchirent parfois .

Dans le reste du combat, ce fut moins brillant pour quatre des six toros. Le premier serrait des deux cotés ; le troisième se défendait de la  tête et chargeait à mi-hauteur ; le quatrième chargeait aussi à mi-hauteur en marchant entre les passes ; le sixième reproduisait les mêmes défauts, y ajoutant une tendance à fuir vers les barrières entre les passes .

Restait deux toros de classe : "Gañanito" agé de plus de cinq ans qui malmena le cheval en le poussant très fort et le soulevant dans la première pique, qui fut très allègre aux banderilles et d'une noblesse agressive dans la faena, avec une charge vive et forte. L'autre, "Cigarrerro" du même age, parvint à faire encore mieux. Dès la sortie du toril, beaucoup de vitesse et de force dans la cape, un tercio de piques assez extraordinaire : une chute spectaculaire du cheval sur le premier violent impact, une pique longue et fortement poussée dans un très bon style et une troisième en s'élancant de loin et poussant encore fort ! Il maintient le ton aux tercio de banderilles, gardant de la vitesse et se grandit dans la faena avec une charge constante et très encastée permettant au torero de briller mais sans le laisser en repos. Un modèle de toro ! Vuelta très méritée et très applaudie : un quart d'heure de vie publique, des siéècles de souvenir dans la mémoire des aficionados présents .

 

_________________

 

 

Juan José PADILLA. Déjà traité plus haut. Sans la plénitude de ses moyens physiques et face à deux toros très compliqués, il n' y avait pas grand chose à faire. Son poignet blessé le fit tuer fort mal, bien sûr .

 

Julien LESCARRET, aussi malchanceux au sorteo, parût dépassé physiquement (le troisième toro était plus haut que lui...) et un peu débordé techniquement par deux toros imbuvables.

 

And the winner is...Luis Miguel ENCABO qui ne laissa pas passer sa chance. Il se montra à la hauteur de deux adversaires de classe , ce qui n'était pas facile. Deux faenas de facture classique, sans faute de goût, justes, rythmées, sincères, avec des séries profondes , notamment quatre naturelles et un pecho superbe face au cinquième . Un toreo un peu froid peut-être mais d'une grande pureté. Il porta deux estocades avec foi. Une oreille de valeur à chaque toro.

 

On appela le mayoral à saluer à l'issue de la corrida. Cela me paraît légèrement discutable, quatre des six toros méritant plus de critiques que d'éloges ...

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3 juin 2006 6 03 /06 /juin /2006 23:24

"Esteve , cambia de oficio !" a hurlé l'imbécile de service de mon tendido (un de la race des frustrés de l'ego qui éructent des idioties durant toute la corrida pour tenter d'exister publiquement ...) , juste parce que son novillo, très mobile, s'était échappé vers le picador de réserve. Et le torero , surpris et choqué , s'est tourné en direction de l'invective. Et il a trouvé la meilleure réponse qui soit : les pieds rivés au centre du rond, il a cité de quinze mètres pour enchaîner une série de quatre derechazos longs et serrés, la corne du toro frolant sa hanche à la troisième passe sans que l'homme ne rompe d'un centimètre .

Peut-être les imbéciles sont-ils parfois utiles ...

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Beau temps agréable, trois-quart d'arène d'un public hétérogène dans ses réactions. Tendido Sol , file 1, 32 € .2.15H de spectacle.

Un lot de novillos assez disparate de comportement. Le 3ème fut remplacé pour boiterie par un sobrero du même fer . Présentation digne de Vic , avec mention aux 3, 5 et 6ème.

On alla du premier collaborateur un peu compliqué, aux deuxième et quatrième à la noblesse imbécile ternie par de la faiblesse, en passant par le troisième, manso violent et avisé pour finir par un cinquième intéressant, allant "à mas" et le sixième excellent novillo très mobile avec une charge d'une noblesse encastée.

Onze piques prises souvent avec violence , le deuxième et surtout le cinquième s'avérant les meilleurs.

Aux banderilles, une mobilité et de la combativité au dessus de la moyenne, le meilleur étant le cinquième. Le troisième, très avisé, allongeait le cou pour prendre les banderilleros.

A la muleta, les deuxième et quatrième étaient des benêts, le sixième avait de la classe .

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Benjamin GOMEZ remplacait "EL MORONTA " blessé . Il ne le remplaca pas que numériquement . Ce torero ne fit qu'aligner des passes sans intérêt à ses deux novillos que de surcroît, il tua mal.

Medhi SAVALLI fit du ...Medhi SAVALLI : beaucoup d'agitation, de passes, d'étourdissement et, à la fin, de quoi se souvient-on ? De pas grand chose ...C'est le problème de ce garçon qui, par ailleurs , est sympathique et vaillant mais décidément brouillon. Il me parut meilleur face au faible et facile deuxième qu'il toréa avec la douceur adéquate pour le maintenir debout. En revanche, je n'ai pas aimé sa faena face au cinquième. Il parut étouffer ce toro qui partait de loin et qu'il confina dans ce toréo de près agacant . Mais comme Medhi tue rapidement (et c'est à son honneur !) ses novillos, le succès était au rendez-vous. Le Président céda (à tort à mon sens) en donnant une deuxième oreille au quatrième. Enfin..."Hay que la gente se divierte..."

Restait un torero moins souriant qui se débarrassa avec dignité d'un dangereux manso très violent avant de nous donner les vrais moments de toréo véritable de la matinée : plusieurs séries à droite longues, cadencées et conduites avec maîtrise et quatre superbes naturelles vraiment profondes. Et si l'estocade était tombée, ce n'était pas par manque d'engagement , le torero sortant bousculé et à la merci de son adversaire aux aguets .

 

Alors, j'en demande pardon aux zélateurs de Medhi, mais toutes les oreilles n'ont pas le même poids ...

P.S : Le Crac (organisation anti-corridas) avec banderoles, cercueil noir et tracts distribués par des femmes au teint cireux, manifestait avant et après la novillada, devant les arènes , distribuant des feuillets expliquant combien les aficionados sont des sadiques dénués de tout sens moral. Eh bien, ces monstres  ont gentiment pris les tracts et regardé ces moralisateurs dans la plus parfaite indifférence. Halte donc à la violence morale de ces barbares assoiffés de sang ...

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3 juin 2006 6 03 /06 /juin /2006 22:00

 

Voici les résultats techniques des deux premiers spectacles qui nous firent passer de trés bons moments .

Novillada du matin :6 novillos de "Don Lorenzo RODRIGUEZ GARCIA DE ESPIOJA " pour :

                          Benjamin GOMEZ ( Silence et Silence )

                          Medhi SAVALLI     ( Oreille et Deux oreilles)

                          David ESTEVE       ( Silence et Oreille )

Des novillos aux comportements très divers , des novilleros également assez différents...

Aprés-midi : 6 toros de "CHARRO DE LLEN "

pour :                 J.J.PADILLA          (Silence et Sifflets )

                         L.M ENCABO         ( Oreille et Oreille )

                         J.LESCARRET         ( Silence et Silence)

Un excellent et un grand toro (Vuelta pour ce cinquième) , les deux pour un torero sérieux qui a mérité son succés .

Beaucoup de choses à dire sur ces deux tardes. A voir demain en détail ...

                           

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25 mai 2006 4 25 /05 /mai /2006 21:29

Vu sur Canal + ce soir .

Désastreuse corrida "de la Prensa" ce jeudi à Las Ventas. Par la faute des toros de VALDEFRESNO décastés et faibles. Seul le quatrième possédait de la codicia et de la mobilité. Sebastien CASTELLA fit l'effort necessaire dans une faena intelligente et exposée qui eut de bons moments. Une bonne estocade lui permit d'emporter la seule oreille de cette soirée très décevante. Les deux autres toreros ne purent rien faire .

Résultat technique : Cinq toros de VALDEFRESNO et un toro de LAS RAMBLAS (sixième en remplacement) pour Sebastien CASTELLA (Silence et Oreille) ; Serafin MARIN (Silence et Silence) et Miguel Angel PERERA (Silence et Silence).

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14 mai 2006 7 14 /05 /mai /2006 19:15

Comme disent les taurins en parlant d'une corrida qui s'est déroulée comme on pouvait le penser. Et , de fait, les choses se sont passées, en bien et en mal , selon ce que je prévoyais .

Récit demain soir d'une escapade madriléne fort agréable. En attendant, voici le résultat technique de la tarde d'hier soir :

 

 Samedi 13 mai, Arénes de Las Ventas, beau temps chaud, 9/10éme d'entrée : Six toros de D.Fco.Javier ARAUZ DE ROBLES pour :

                        Manuel AMADOR : Sifflets et Bronca

     Luis Antonio Gaspar "PAULITA : Silence et Silence

                         Fernando CRUZ :  Oreille et Salut au tiers

 

Départ en milieu d'aprés-midi vendredi, passage brumeux des montagnes basques, soleil brillant en Alava, déclinant dans les plaines de Castille . Halte dans le superbe village de Lerma avant de reprendre la route . La pleine lune rend plus noirs les contours du col de Somosierra avant que , vers minuit, nous ne plongions vers les lumiéres de la banlieue madriléne.

Samedi 9 H , il fait déjà chaud . Direction le Prado pour un rendez-vous ciblé avec Goya pour retrouver sa terrible acuité sur l'âme humaine qu'il exprime dans les visages et son extraordinaire science de la perspective . Toujours autant de japonais photographiant tout ce qui bouge et ne bouge pas...

Caña et pinchos à "La Taurina" , bar taurin proche de la Plaza del Sol, où l'on peut admirer une dizaine de têtes de toros et des photos étonnantes . Repas d'où l'on détachera des "croquetas de jamon iberico" accompagnées de rondelles d'oignons frits inoubliables !

Par un vrai miracle, nous parvenons à nous garer à trois cent métres de Las Ventas . Les camions rutilants de Canal + et la grue géante, collés aux murs prés du patio de caballos, affichent avec impudence cette nouvelle merchandisation de la Fiesta Brava . Le spectacle du temple qui se remplit et le  "rum rum " de la foule avant le paséo nous permettent de patienter , nous sommes heureux d'être là , tout simplement, au tendido 8 de Las Ventas...

 

Comme prévu, les toros d'ARAUZ DE ROBLES ,( de présentation digne de Madrid , 522,533,535,555,572 et 549 kgs , trés bien armés ),de bravoure limitée, n'ont montré que fort peu de caste et se révélérent au mieux compliqués, au pire dangereux.

Aux piques, ils furent sans style, donnant des coups de tête, sortant facilement et seuls du cheval. Aux tercio de banderilles, triste homogénéité de comportement du lot qui posa des problémes toute l'aprés-midi en refusant de démarrer aux cites. Pour les faenas enfin, des charges courtes, des coups de têtes violents en cours de passe, une propension à se retourner rapidement. Les deuxiéme et troisiéme présentaient un danger sourd permanent.

Face à ce type de bétail , il convient d'opposer des toreros volontaires et sûrs d' eux-mêmes. Or, ce soir là , il n'y en avait qu'un de cette trempe , Fernando CRUZ.

Le choix de Manuel AMADOR , torero de soie et ce jour , de papier-crêpon, et celui de PAULITA , plus concerné mais insuffisant , constituaient des erreurs de casting manifestes .Passons donc , sobrement, sous silence , leurs prestations , consternante pour AMADOR , digne mais transparente pour PAULITA.

CRUZ a encore marqué des points dans cette aréne qui lui réussit plutôt bien .Il coupe une oreille trés méritée aprés une faena où il s'exposa beaucoup face à un toro sournois qui le chercha tout le temps et faillit le trouver à plusieurs reprises. Le torero, négligeant le danger , donna plusieurs séries valeureuses avec quelques longs derechazos limpides . Il s'agissait de passes importantes et , à Las Ventas , une grande partie du public sait saisir les choses importantes. Une superbe épée entiére avec beaucoup d'engagement . Mon voisin s'exclame : " Que valiente ! Como ayer Castella  !" Tout etait dit ...

Au sixiéme, que sa faiblesse et peut-être une pique trop appuyée, rendit statique et "infumable", CRUZ fit le maximum et salua sous une grande ovation.

    

                                   

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8 mai 2006 1 08 /05 /mai /2006 19:45

Novillada sans picador constituant la finale du Bolsin : trois erales de Pedro y Veronica Gutierrez Lorenzo pour Juan Carlos CABELLO (Salut) , Roman PEREZ (Vuelta) et Alberto DURAN (Salut).

Deux erales de Pedro y Veronica Gutierrez Lorenzo pour Juan Carlos CABELLO ( Oreille ) et Roman PEREZ ( Deux oreilles ) .

Roman PEREZ est déclaré vainqueur de la douzième édition du Bolsin de Bougue.

500 à 600 personnes, temps ensoleillé et très frais. Musique plus rapide et forte (30 musiciens !)  que juste de "La Mayoral" de Villeneuve-de-Marsan.

Les trois premiers erales se sont montrés faibles , dans une moindre mesure pour le deuxième .

Juan Carlos CABELLO ( Ecole Taurine de Malaga ) composa avec cette faiblesse, parfois avec élégance mais forcément sans vibration du fait du manque de transmission de la charge flageolante. Il tue d'une entière en avant d'effet rapide .

Roman PEREZ (Ecole Taurine de Salamanque ) débute par une larga à genoux à la sortie du toril. La corne gauche frôle le dos du torero. Des séries des deux cotés, plus brouillonnes à gauche. Un tiers d'épée, un pinchazo et une entière en avant pour terminer un travail sérieux mais sans vibration.

Alberto DURAN (Ecole Taurine de Salamanque) n'a pu profiter de sa surprenante qualification. Il lui échoit un adversaire menacant à tout moment de s'effondrer comme un château de cartes. Il parvient à le tenir debout non sans mérite mais ruine toutes ses chances en étant calamiteux à l'épée .

La finale oppose logiquement Juan Carlos CABELLO et Roman PEREZ face à deux erales playeros plus lourds possédant de la caste et, miracle, des forces !

Juan Carlos CABELLO se pose à son tour à genoux devant la sortie de l'eral qui manque le prendre, lui arrache la cape et le poursuit dangereusement jusqu'aux barrières ! Malgré le vent parfois gênant, il proposera une faena très agréable dont on détachera une très bonne série de derechazos et deux redondos inversés consécutifs  sur la corne gauche. Deux tiers d'épée contraire s'avère suffisant pour une oreille méritée.

Cela obligeait Roman PEREZ à une prestation de qualité. Par chance pour lui, le sort lui avait donné un excellent adversaire de classe qui lui permit une faena pleine qui alla en augmentant de qualité avec notamment  de bonnes séries à droite avec pechos enchaînés , une série de naturelles de trois-quart face , données avec relâchement du corps et de superbes adornos de fin. Il fallait tuer bien . Il le fit en s'engageant avec décision, confirmant pour ceux qui l'avaient vu à Garlin et à Aire-sur-Adour, que ce garçon possède les qualités nécessaires (nous verrons ultérieurement si elles sont suffisantes...) pour avancer dans la carrière. Deux oreilles, sortie "a hombros " et trophée 2006 remis par le Cercle Taurin Soledad. Un cercle taurin dont la philosophie consiste à promouvoir les espoirs naissants de la tauromachie .

 

Beaucoup d'autres pourraient s'en inspirer ...

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1 mai 2006 1 01 /05 /mai /2006 16:21

 

Lundi 1er Mai, en matinée à 11 heures,temps ensoleillé, 16°, 250 personnes selon les organisateurs, 350 selon les services fiscaux, 1.30 H de spectacle, entrée générale 10 €.

   4 erales de ALMA SERRANA

Pour:

Roman PEREZ ( oreille et silence )

CARDO ( silence et vuelta )

 

Les bêtes envoyées par le ganadero correspondaient au gabarit acceptable pour ce genre de spectacles, les deux derniers plutôt costauds et armés correctement. Le 1er mansote, le 3 ème  violent s'avisant trés vite bien que possédant un fond de caste. Le 2ème très faible et le 4ème démontrant de la noblesse encastée.

Roman PEREZ a fait valoir des qualités que l'eral combattu à Garlin n'avait pas permis de voir, à savoir de la technique (perfectible certes mais à rapporter au niveau d'expérience du garçon) et de l'engagement . Une oreille méritée face au premier. Un combat courageux face à l'agressif et avisé troisième. L'estocade très engagée ne fut pas décisive et le deuxième succès entrevu se perdit dans la longueur et l'énervement du torero (5 descabellos et deux avis...). Peu importe , ce gamin suscite un véritable intérêt .

CARDO souffrit cruellement de la comparaison. Sans sitio, sans confiance, sans technique, il ne lui restait pas grand chose. Le public  sembla gêné et compréhensif. Obligé de partir après son estocade face au dernier, je ne connais pas le résultat. Mais je sais qu'il ne sut profiter des qualités de son opposant.

P.S : Ce fut donc une vuelta finale pour Cardo, plutôt de son fait selon ce que j'en ai lu...

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