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Articles RÉCents

13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 19:08

 

 

 

 

Morante ne salue pas une fois en six toros. Une façon aussi de laisser des souvenirs. Liria en termine pour de bon, Perera n’en finit pas, lui, de payer ses coups de corne madrilènes. Quoi d’autre ? Rien. La routine, c’est à dire un indulto , un de plus, pour un toro de Jaralta avec Ponce cette fois dans le rôle du sauveur. Une grâce du même genre que celles dans l’air du temps semble-t-il : Mundo toro nous parle de suavité et de noblesse, pas un mot sur les( ?) la ( ?) pique. On sait que désormais, il s’agit d’une option…

 

Et le Houga ? Je n’ai rien lu ce jour sur la toile à ce sujet. C’est bien du mépris pour cette méritoire organisation. S’il n’y a aucune ligne ici, que l’on sache que j’étais dans l’impossibilité d’y aller cette année mais que je compte bien y revenir l’an prochain.

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 18:21

Je me demande, au vu de tout ce qui s'écrit ces derniers temps si l'on ne se dirige pas vers une Fiesta Brava à deux vitesses.

D'un coté la corrida "light" que célèbrent les défenseurs, connus et inconnus, de l'indulto de type dacquois, c'est à dire du toro qui doit d'abord et surtout "servir" (comme un outil...) et de l'autre, la corrida "brute", c'est à dire, avec du bétail allant de l'exigeant au franchement sauvage.

Cette dualité a toujours existé. Mais je crains que l'on se dirige vers une disproportion beaucoup plus accentuée au dépends de la seconde catégorie.

Je reste très étonné que, dans le désir de bien marquer son camp, des deux cotés, on verse parfois dans la confusion. On peut fort bien avoir être transporté par la qualité de la faena (c'est  le ressenti des témoignages des "happy few" qui y étaient...) de Jose Tomas à Barcelone sans pour autant approuver un indulto qui, au vu des compte-rendus, paraît bien plus discutable.

Le jour béni où un toro prendra trois piques avec bravoure et classe et qu'il permettra une faena de la même qualité que celle donnée dans la capitale catalane, que donnera-t-on comme récompense ? L'indulto plus une statue du toro concerné devant les arènes ? J'ai l'impression, ces derniers temps, que le bon sens et la mesure désertent quelque peu les tendidos et les callejons...

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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 22:50

Revenons sur le commentaire de Juan, le sujet le mérite.

Le tercio de piques a bien changé. Plutôt en bien pour une part, plutôt en mal pour une autre. En bien par la modification, en allègement de poids du "peto", en allègement des chevaux ensuite.

Ceux qui se souviendront des statues de marbre de l'époque "Chopera pére", des chevaux en plomb qu'un ouragan n'aurait pas renversés me comprendront. Les piqueros étaient alors fort tranquilles, inexpugnables sur ces citadelles et la bravoure éventuelle en sortait, dans tous les sens du terme, exsangue. 

Plus rien de tel aujourd'hui. Les cavaliers ne sont, dans leur grande majorité, pas plus adroits, ou aussi malintentionnés, mais leurs montures ont gagné en vivacité ce qu'elles perdaient en solidité. Pour quel résultat ? Presque rien de mieux, tant les toros, de plus en plus lourds, sonnent de plus en plus creux dans cette épreuve.

Encore plus que le talent des picadors, c'est la race et la force qui manquent aux toros et qui transforment ce tiers en pénible fac-similé.

On pourrait faire un parallèle entre la médiocrité des médias télévisuels et une certaine vision de la "Fiesta Brava" édulcorée qu'on cherche à nous vendre. On nous inflige un ersatz de tercio de piques en expliquant  doctement que cela n'intéresse pratiquement plus personne, tout au moins la majorité du public. Cela s'appelle en réalité du mépris et en la matière , les "taurins" et leurs complices, sont experts

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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 22:32

  

 

Tout voyageur en Espagne a entendu dans les rues cette psalmodie des aveugles vendeurs de billets de loterie : “Billetes para hoy, billetes para hoy !”

 

On pourra peut-être bientôt l’appliquer pour les indultos tant cet  événement, autrefois exceptionnel, devient fréquent. Depuis le fameux épisode dacquois, un toro d' Alcurrucen, lidié par Juan Bautista a bénéficié de cette distinction à Almodovar del Campo. Introuvable sur la carte me dira-t-on. D’accord, mais ce dimanche, à Barcelone, localité un peu plus connue on en conviendra, c’est notre José Tomas qui est au centre d’un même fait d’armes. Avec cette fois, un Nuñez de Cuvillo comme héros.

 

Que dire ? Pas grand-chose quand on n’assiste pas à ces après-midi. Sauf un fait remarquable. Dans les deux relations (par Mundo Toro) du comportement des toros ainsi récompensés, il n’y a pas mot, pas un seul mot sur leur combat au premier tiers. On en déduit que pour avoir la vie sauve, il convient donc de se prêter avec le plus de civilité et de constance possible au jeu du leurre. La bravoure au cheval ? Sans intérêt voyons, ce désastreux épisode des piques s’avère préjudiciable aux capacités de charge ultérieure de l’animal. On ne va donc pas se priver de vingt ou trente passes de muleta pour satisfaire une petite frange d’illuminés rétrogrades. « Hay que la gente se divierte ! » Point.

 

C’est le sens des propos de Margé, fort marri qu’à Nîmes, la semaine dernière, un de ses toros, n’ait pas eu la vie sauve car « …le Président ne l’a pas voulu…il n’y avait pas assez de monde dans les arènes…et les gens avaient froid… »

 

Si, en plus la météo n’y met pas du sien, où va-t-on ? Au vu de toute cette parodie, j’ai envie de sortir moi aussi mon mouchoir, pour en pleurer…

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 21:21





...pour oublier deux cents passes de Perera.

...pour mépriser la démagogie.

...pour  ne pas accepter la confusion des esprits.

...en somme pour ne pas vieillir compromis...



(Photo Victorino )
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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 19:46

  

 

Le public s’est depuis longtemps divisé entre les deux tendances torerista et torista. Pour autant que je me souvienne de mon expérience d’aficionado, j’ai toujours connu cette différence de goût ou plutôt cette inclination à s’intéresser plus au taureau ou davantage au torero.

 

Ce qui s’est passé à Dax me semble être une affirmation, voire une forme de revendication assumée de ce qui n’était pas considéré comme un travers honteux mais plutôt une faiblesse, à savoir considérer le taureau non plus comme un adversaire mais plutôt comme un collaborateur. On se souvient même du concept bizarre du « toro-artiste » !

 

Si j’en crois ce qu’en ont rapporté tous les observateurs, y compris les admirateurs du Victoriano, on a donc indulté un animal de trapio modeste, d’armures en rapport et qui ne prit qu’un « quart » de pique. Au vu de témoignages, il a ensuite fait preuve d’une charge aussi inlassable que noble, voire naïve jusqu’à l’obtention de son salut. Et certains de plaisanter que le torero aurait pu poursuivre la faena jusqu’à vingt-deux heures.

 

Et, partie dit-on du callejon, la demande gagna les tendidos, s’amplifiant puis grondant jusqu’à ce que le président, dans un souci d’éviter l’émeute, ne cède à la pression populaire. On sait qu’émotion ne rime pas avec raison et que la foule, dans ce cas, se met au niveau des plus virulents d’entre elle, surtout si les professionnels en piste attisent ces manifestations.

 

Soit. Mais les transes apaisées, comment peut-on comprendre la justification de ce qui est proprement injustifiable ? Comment peut-on lire un compte-rendu balayant tout débat au motif d’une sorte d’hystérie qui devrait tout emporter ? Q’un spectateur occasionnel plus ou moins averti soit transporté par l’enthousiasme collectif, on le conçoit fort bien. Mais qu’un journaliste taurin qui assiste à un nombre considérable de corridas de toutes sortes perde tout recul, cela me laisse pour le moins dubitatif. Dans le même ordre d’idée, on peut lire sur un site taurin (pas en lien à partir d’ici…) une justification sidérante de cet indulto.

 

Heureusement, il reste une frange de réactions à cette folie collective et le superbe texte de Xavier Klein sur C y R devrait être publié dans tous les journaux et lancé en tract au dessus de la cité thermale. Cela permettrait de prendre conscience du délire qui s’est emparé de la plaza dacquoise qui est tombée lourdement du coté où elle penchait depuis longtemps.

 

Soyons clairs : il ne s’agit pas ici de  réclamer  des affiches de terreur où des toreros ne seraient là que pour tenter de sauver leur peau face à des monstres dont le seul intérêt seraient d’accumuler les charges aux piques et, pour le public, de s’enthousiasmer aux batacazos. On peut apprécier les deux faces de la Fiesta Brava, et être ravi d’une faena d’artiste (plutôt le « sentiment » de Morante que l’abattage de Perera à mon goût …). Mais la vérité, l’avenir ne se trouve pas dans cet affadissement, cette mièvrerie qu’on veut nous faire passer pour de la noblesse. Evacuer en deux lignes l’indigence du premier tiers, c’est faire fi de la qualité essentielle d’un taureau brave. Concernant la faena, il est inconcevable qu’un taureau de combat puisse prendre « ..deux cents passes… », ou alors ce n’est plus qu’un benêt.. Et ne pas le dire, ne pas l’écrire, de la part de ceux qui sont lus ou entendus, constitue une lourde responsabilité. Celle de mépriser celui qui doit être le héros de cette fête sauvage en célébrant la servilité obtenue par l’élimination génétiquement programmée de la véritable caste. Celle de ne pas ouvrir les yeux aux moins avertis et de se faire les complices objectifs de toutes les manœuvres des taurins destinées à saper l’authenticité de la corrida.

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8 septembre 2008 1 08 /09 /septembre /2008 13:06

 

 

 

 

C’est bien vous de vous faire remarquer avec vos mauvaises fréquentations de « coupeurs de cheveux en douze » et d’être ainsi citée par Zocato dans son article de ce jour dans S-O !

 

Décidément, vous devriez cesser de vous rendre dans les arènes en général et dans celles de Dax en particulier. Vous n’avez décidément pas la sensibilité requise pour vivre des moments exceptionnels avec des toros exceptionnels et un public exceptionnel !

 

Quoi ? « Gironcillo » à Eauze, en 2005, avait eu ce même honneur en étant aussi bon durant la faena mais en prenant en plus trois piques avec grande bravoure. Et alors, vous n’allez pas ressasser de vieilles lunes et comparer en permanence ce qui n’est pas comparable. Ne connaissez-vous pas le proverbe : Vérité en deçà de l’Adour, erreur au-delà !

 

Il n’a pris qu’un picotazo ? La belle affaire ! « Un picotazo et deux cents passes » a déclaré à la radio celui qui vous interpelle dans son article. Voilà de quoi vous clore le bec : deux cents passes. En poursuivant la sélection génétique par des indultos de ce genre, on peut rêver à des faenas de trois cents passes dans quelques années.

 

Un picotazo, c’est vraiment très peu insistez-vous ? Il suffit maintenant ! C’est bien votre coté passéiste, voire rétrograde de vous intéresser à un tiers qui ne sert plus qu’à louer les qualités de mobilité de la cuadra des chevaux ! Rejoignez donc votre secte des « …législateurs emmurés qui, à force d’édicter, oublient de vivre… » (S.O du 8.9.08).

 

Son trapio était modeste ? En voilà une autre remarque témoignant de votre méprisable mesquinerie. Il possédait quatre pattes et deux cornes, voilà qui suffit. Le toro doit servir pour que la fête soit belle. Trop de poids pourrait limiter ses possibilités de passer et repasser à l’envie dans la muleta. Quant aux cornes, point trop n’en faut, elles pourraient accrocher la muleta, voire pire…

 

Il s’agit des effets d’un public plus sensible qu’averti ? Décidément, je retrouve là vos tendances élitistes. Sachez que le public a toujours raison ! Et d’ailleurs, oseriez-vous qualifier de démagogues tous ces éminents chroniqueurs et hommes de micro qui ont ratifié le choix du public dacquois. ?

 

Allons, je vous laisse à votre obscurantisme de rabat-joie. Allez retrouver les empêcheurs de célébrer en rond de votre espèce et laissez les vrais aficionados tranquilles. Quoi encore ? Qu’est-ce que ce texte ? Voyons voir : « Reglamento de 1992 : En la plazas de primera et segunda categoria, cuando una res por su trapio y excelente comportamiento en todas la fases de la lidia, sin excepcion, sea merecedora del indulto… »

 

Reprenez-cela, je ne lis pas le castillan…

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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 22:21

VIC 2004. Un sobrero de CRIADO HOLGADO, entré par hasard dans le ruedo vicois lors de la corrida-concours, doit encore hanter les nuits de Fernando ROBLEÑO qui se souvient d’un derrote lancé lors d’un derechazo. La corne aurait pu lui trancher la gorge, elle ne lui souleva que la cravate…

 

Les polémiques qui fleurissent ces temps derniers au sujet de la corrida de PALHA lidiée à Lachepaillet m’ont rappelé cette tarde gersoise. Le CRIADO HOLGADO avait livré un combat d’une sauvagerie inouïe. Allié à son trapio et sa force impressionnante, le résultat fut détonant ! Tercio de quatre ou cinq piques de toutes les émotions, banderilles ébouriffantes, faena où rôdait le tragique en permanence, conclusion où l’animal semblait menaçant au-delà de la mort.

 

Le public, pourtant habitué à la dure, en paraissait saisi. Pour ma part, j’étais transporté d’émotion devant ce moment brut de férocité encastée. Comme quelques uns, je réclamais alors bruyamment la vuelta pour ce rare animal qui avait livré un combat d’une telle intensité… Je me souviens alors du regard condescendant et un peu ironique d’un éminent notable (dans tous les sens du terme…) membre du club taurin vicois se retournant depuis sa barrera éternelle pour considérer qui pouvait formuler une si incongrue pétition.

 

Quand je repense à ce regard satisfait de si tranquilles certitudes, je suis conforté dans mon désir forcené de ne pas vieillir notable…

 

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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 12:52

 

 

 

C’est l’aimable qualificatif dont m’affuble dans un message le défenseur de l’ « homme à la Rolls ». Mon rectificatif n’a donc pas calmé son désir de vindicte. Soucieux d’équité, et afin que chacun puisse juger en toute connaissance de cause, je reproduis ici, in extenso, ce message en tant que droit de réponse de mon interlocuteur : «  Qui plus est la veille l’homme à la Rolls était au palco et malgré cela par respect pour les organisateurs, il avait acheté un billet. En bref, BRONCO, dorénavant, veuillez utiliser vos yeux et votre plume pour regarder et relater les spectacles taurins et cessez de jouer les paparazzi d’opérette car c’est un métier qui exige des compétences et des dons qu’apparemment vous n’avez pas. »

 

A la vue de ces précisions, je ne vais pas trouver assez de cendres pour me couvrir la tête et je vais devoir recourir au cilice pour expier ma faute. Encore heureux que je n’ai pas pris de photographies pour justifier le curieux terme employé  ! Bon Dieu, mais c’est bien sûr ! J’aurais donc du comprendre que le «  Tu as acheté une place au moins ? » au moment de lui délivrer le sésame était une plaisanterie de connivence puisque j’apprends que son bénéficiaire a coutume d’acquérir sa place avant ou après de rentrer dans le callejon, avant ou après de monter au palco… Nous n’en sommes plus à la justification, nous passons à l’apologie. Sans vouloir le moins du monde diminuer ces mérites, je me dois de préciser cependant que je connais moi aussi des occupants occasionnels de présidence. Et qu’il m’est arrivé de les voir payer leurs places et de les retrouver…en tendidos.

 

J’espère que le défenseur outragé du détenteur du callejon trouvera cette fois la réhabilitation suffisante, et pour ma part, j’en resterai là, ne voulant pas lasser les visiteurs avec cet épisode taurino-clochemerlesque. Quant à ses injonctions, ne lui en déplaise, à Rion-des-Landes comme ailleurs, je continuerai à relater ce que je peux voir, et même entendre dans la piste et autour. Car, payer ses entrées, c’est le prix (élevé) de l’indépendance, et l’avantage d’être sur les gradins par rapport à la contre-piste, c’est de procurer du recul. Et si ce blog fâche ce redresseur de torts, qu’il ne perde surtout pas son temps ici, il n’aura aucun mal à trouver ailleurs plus doué et compétent…

 

 

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29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 21:17

 

 

 

« Le fait que l’idéal du torero porte le nom même de sa fonction réelle est significatif d’un autre aspect de l’éthique « torera ». Lorsqu’on dit : «Il s’est conduit en soldat», ou : «il s’est comporté en ministre de la République», cela signifie qu’ils ont eu le comportement ou la conduite qu’on attend, dans ces circonstances, d’un soldat ou d’un ministre. L’attitude et les actes sont en tout point conformes à la « fonction » - ce que les grecs appelaient l’ergon, les latins l’officium. Ils ont fait preuve au suprême degré des qualités nécessaires à l’accomplissement de leur fonction, et seulement d’elles. De même, lors d’une grande après-midi, quand on qualifie un torero de « torero ! », on veut dire qu’il s’est totalement identifié à de qui le définie, à sa seule fonction de torero. Il ne s’est pas comporté en homme, avec ses sentiments et ses faiblesses, ni en mari volage, en fils respectueux, en bon père de famille en Espagnol de naissance, en catholique plus ou moins pratiquant, en trentenaire vaguement aigri. Il n’a pas réagi avec son caractère, sa complexion, son tempérament, ses goûts, il n’a pas suivi ses humeurs, ses envies passagères, ses pensées secrètes. Il a éteint en lui toute «individualité». Homme sans qualités, il est torero de toutes les vertus. Il n’a conservé que sa personnalité «torera» : par exemple, son style, mais pas seulement. En tout cas, tout ce qu’il a fait, il l’a fait seulement en conformité avec son office de torero, en tant que torero.

 

 

Extrait du livre « Philosophie de la corrida » de Francis Wolff (Editions Fayard).

 

 

 

Je vous livre cet extrait pour donner envie à ceux qui ne l’auraient pas encore fait, d’acheter ce livre. Francis Wolff exprime avec art ce que nous ressentons confusément sans être capables de le formaliser.

Et, dans ce passage, chacun peut retrouver, au-delà des mots, les racines indicibles de l’émotion que l’on éprouve en scandant : « Torero ! Torero ! » lors d’une de ces soirées de triomphe qui marquent la mémoire d’un aficionado.

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