Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

www.basta-ya.net

Accédez directement à ce blog grâce à l'URL :
http://www.basta-ya.net

Recherche

Réagissez !

Vous pouvez réagir à tous les articles de Bronco en cliquant sur le lien commentaire (x)présent sous chaque article.

Articles RÉCents

26 novembre 2007 1 26 /11 /novembre /2007 21:00
 
 
 
L’article de S-O du 24.11.07 «Pas de Feria sans figuras» semble démontrer que le bateau montois évolue toujours sans gouvernail, au gré d’aspirations contraires, voire contradictoires.
 
On voudrait José Tomas, des Victorino ( pas ensemble quand même…), une corrida torista le dimanche, des encastes toristes ou toreristes (?!) deux vedettes pour le final et d’autres « juste en dessous » avec des toros présentant « un peu de piquant ». Voilà qui témoigne d’idées claires et affirmées.
 
Quant à notre « bienfaiteur », il avoue avoir souffert du traitement que le Plumaçon lui réserva et ne se montre pas ingrat avec le public montois qui ne comprend pas vite quand il voit quelque chose de bien (reconnaissons qu’il en a perdu l’habitude !), qui ne soutient pas les toreros comme il le devrait et qui se montre « trop violent » quand il n’est pas satisfait.
 
Il est vrai que ces malotrus qui occupent les gradins ne sont pas comme Oscar Chopera qui avoue avec candeur « …qu’il y a des fois où il ne sait pas exactement combien tel spectacle a coûté… ». Mais il est vrai qu’ils n’ont pas de mérite, le prix est inscrit sur le billet.
Partager cet article
Repost0
8 novembre 2007 4 08 /11 /novembre /2007 22:05

Pas par rapport aux toros bien sûr mais devant le triste spectacle des querelles entre sites. "Gardez moi de mes amis, je me charge de mes ennemis !"; cette phrase s'applique on ne peut mieux dans notre désolant microcosme .
 
Imputer  l'échec de la manifestation aux aficionados présents à la Fiesta Campera montoise est plutôt gonflé  tant l'organisation et l'information sur ce mouvement furent nulles. La volonté de la base est bien présente mais un minimum d'encadrement est nécessaire pour la traduire en actes.

Ailleurs, le consternant écho nous renvoie toujours le fiel de ses frustrations et de sa paranoïa. D'autres se dressent sur leurs ergots d'une légitimité qui ne serait due qu'à leur ancienneté...

Il est parfois admirable de conserver l'aficion. Trop crevé ce soir pour aller écouter la brillante démonstration du philosophe aficionado , je me contenterais de son livre. Et , pour un peu d'air (trés !) frais, j'irais clore ma temporada à Saint-Sever ce dimanche .

 

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2007 1 29 /10 /octobre /2007 20:48
 
 
 
 
 
 
Ils y étaient. Une vingtaine demanifestants avec leur grande banderole, leurs pancartes à la main ou au cou, la haine et l’intolérance sur leurs figures. La contre-manifestation ayant fait long-feu du fait d’une inorganisation chronique et d’un manque d’information. L’organisation militante en commando est du coté des « antis », l’amateurisme l’apanage de l’aficion… Nous nous sommes contentés de considérer silencieusement, avec curiosité, ce groupuscule dont l’audience médiatique est inversement proportionnelle au nombre.
 
Seul «l’Alguacil des alguaciles» crut bon de venir prendre à partie ces provocateurs trop heureux de l’aubaine. Mais le (léger) service d’ordre ramena sans peine le matamore à l’ordre.
Nous avons abandonné les fielleux pour près de trois heures de spectacle où se mêlaient nostalgie, plaisir simple de voir toréer pour le plaisir et simple volonté commune des acteurs et des spectateurs de passer un moment de petit bonheur. Le bonheur de toréer pour les uns, de profiter de cette soirée bon-enfant pour une bonne cause pour les autres.
 
Nous sortîmes. Dehors, transis, ceux pour qui l’aigreur tient lieu de philosophie poussèrent des huées bien timides. On rentra content. Et eux, probablement frustrés de nos sourires…


Partager cet article
Repost0
24 octobre 2007 3 24 /10 /octobre /2007 19:14

...mais, s'il a lieu , je serais du défilé des aficionados dimanche prochain à Mont-de-Marsan. 

En effet, (voir édito de ce jour sur T.T), une manifestation des "antis" est annoncée au Moun, devant le Plumaçon , pour protester contre la corrida en général et contre le fait que l'entrée soit gratuite pour les enfants de moins de douze ans en particulier.

La Peña "El brindis" qui organise ce festival au profit  d' une oeuvre ( Sensibilisation et Information sur le théme du handicap) , a décidé de mettre en place une contre-manifestation on ne peut plus pacifique pour simplement montrer à ces intolérants et aux autres que nous n'avons pas honte d'être aficionados et que nous revendiquons, sans prosélytisme mais au nom de la simple tolérance , de pouvoir vivre notre passion sans être importunés ni insultés.

L'indifférence a des limites et il me semble qu'il est peut être temps de cesser de hausser les épaules d'un air indifférent devant ce harcélement et de montrer , calmement mais fermement, que nous n'acceptons plus ces odieuses campagnes visant à nous stigmatiser.

.

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2007 1 22 /10 /octobre /2007 18:20

Un quarteron de députés en mal de notoriété ou  bras politique du lobby des "antis" veut faire la lumiére sur "l'argent de la corrida".

La manoeuvre est grosse. Faute de pouvoir, malgré une agitation estivale frénétique , parvenir à leurs fins, nos adversaires attaquent sur un versant qu'ils pensent susceptible d'intéresser les médias .

Et si c'était une occasion pour certaines villes taurines qui vantent la transparence de leurs comptes qui demeurent pourtant si peu publics , de montrer aux aficionados le sérieux de leur gestion .

Bon, je sais, je sais , mais il n'est pas interdit de rêver...

Partager cet article
Repost0
17 octobre 2007 3 17 /10 /octobre /2007 18:45

Décidément, le retour de José Tomas n'aura pas été anecdotique. Non seulement il a rempli les arènes, coupé nombre de trophées et nourri les polémiques sur son style mais, en plus, il sort de la langue de bois si répandue chez les toreros. 

Même si ses propos sur le toréo de Ponce n'ont rien de diffamatoire, ils constituent une surprise par rapport aux lénifiants discours des professionnels entre eux. Qu'a-t-il dit ? Simplement que la maniére de toréer de Ponce permet de garder une bonne marge de sécurité. Tout aficionado le sait et seuls les dêvots "poncistes" se refuseront, par mauvaise foi évidente, de le reconnaître.

Réponse, ne parlons pas de riposte chez le très policé Enrique : toréer requiert une base technique importante... il s'agit de l'intelligence de l'homme contre la force brute de l'animal... le placement et les "toques" sont fondamentaux... Il faut lire entre les lignes la prose de Ponce moins innocente qu'elle n'y parait.

Pas de quoi tirer l'épée cependant, on reste entre personnes bien élevées. Le jour où l'on viendra à dire ouvertement de telle ou telle figura qu'elle tore des " gatos", une autre étape (de haute montagne celle-là !) sera franchie...

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2007 2 16 /10 /octobre /2007 19:55

La Coupe du Monde de rugby a, dit-on, suscité un engouement aussi énorme qu'inattendu auprès du public qui ne s'intéressait que de très loin, voire pas du tout à ce jeu. 

Je ne suis pas certain qu'il faille, si on aime vraiment le rugby, s'en réjouir. D'abord parce que le spectacle (eh oui, désormais, tout est , ou doit être spectacle...) donné n'a guère fait de publicité vu la frilosité de la majorité des équipes, ensuite parce que, dans une très grande proportion,  ces nouveaux convertis perdront leur enthousiasme sitôt l'effet médiatique retombé. Et il ne faut pas le regretter tant ce subit intérêt pourrait accélérer la disparition des spécificités qui en constituaient le sel.

Par chance, la planète des toros, qui présente par ailleurs bien d'autres travers, est à l'abri d'une telle exposition et des bilans chiffrés (qui s'intéresse vraiment à l'"escalafon" ?). Il fut un temps où il était à la mode de se montrer aux barreras nîmoises. Mais ces passades ne résistent guère à deux ou trois "fracasos". Les aficionados regardent ces vanités avec un sourire. Il  nous suffit d'attendre nos rendez-vous annuels : Valence, Séville, Madrid, Pampelune, Bilbao, Logroño, Vic, Mont-de-Marsan, Dax, Bayonne et tous les autres comme autant d'étapes rituelles qui rythment notre temporada , aussi perpétuelle que  renouvelée et qui nous conforte dans l'idée que, décidément, nous possédons, et c'est une rare qualité, le recul  des anciens et la fraîcheur d'âme des enfants.

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 20:54
 
Décidément, les derniers propos de Pierre Martin sont loin d’éclaircir la situation, et le bateau montois ressemble de plus en plus à un vaisseau fantôme. Le président de la commission taurine s’interroge sur la nécessité ou non de faire venir des figuras, de ramener des victorinos plus ou moins « civilisés », ce qui fait sourire quand on sait combien le vieux renard de Galapagar fourgue ce qu’il veut à qui il veut…
 
Ensuite, il semble que le sieur Martin fasse une fixation sur le poids, le confondant avec le trapio. Par ailleurs, on se retient de rire en lisant l’incompatibilité entre les vedettes et les toros « …qu’affectionne l’aficion montoise… » Il suffirait de ressortir les photos du triomphe du Juli d’il y a deux ans pour démontrer que ses adversaires étaient aussi impressionnants que ceux de « …nos amis dacquois… »
 
On apprend encore qu’au Moun, on paye les toros « …sensiblement au même prix… » que les dacquois. Vu le résultat ici, cette information est déprimante. En attendant les chiffres, on apprend que la marge brute est de 278000 € cette année. Ce qui n’est pas aussi épais que l’abrutissement des aficionados mais pas mal quand même.
 
Petit couplet sur les pertes dues aux spectacles mineurs, sans analyse du pourquoi de leur faible succès populaire et une précision : les voyages de la commission taurine ont coûté « seulement 6000 €… » On n’avait rien dit….
 
La novillada piquée est en déficit. Recette de 32000 € pour un coût de « …vous savez aussi bien que moi combien tout cela coûte… » Justement non, pas moi, j’aimerais savoir exactement. Et si on la positionnait le dimanche matin plutôt qu’en semaine ?
 
Bon, au moins, le résultat est désastreux mais les comptes sont « transparents », alors qu’on peut « trafiquer » les chiffres avec un système de régie des fêtes. On a les satisfactions qu’on peut.
 
Et, « last but not least », volons au secours de ce pauvre Oscar Chopera si maltraité. Et là, (pour se distraire ?) un petit jeu proposé par l’ineffable Pierre Martin : « …je peux vous dire qu’une peña s’est montrée réellement hostile à la famille Chopera quand nous avons déclenché l’appel d’offres et que parmi les 13, ni « A los Toros », ni « Escalier 6 » ne sont concernés …A vous de trouver de qui il s’agit……. ! »
 
Sur le Titanic aussi, on jouait aux devinettes ?
Partager cet article
Repost0
22 septembre 2007 6 22 /09 /septembre /2007 18:59
 
Les commentaires sur Pamplona, Bilbao, et plus généralement sur d’autres arènes méritent réflexion.
 
Iruña ? Que les plus beaux spécimens des ganaderias défilent en Navarre, c’est évident.. Mais pourquoi faire, hormis de superbes photos sous la lumière rasante de l’encierro? Cela fait vingt ans que j’ai cessé d’aller dans cette enceinte où l’aficion est inversement proportionnelle au trapio des toros, où le bruit permanent provenant des tendidos sol avinés  totalement indifférents à ce qui se passe en piste, gâche le meilleur spectacle.
 
Bilbao ? Ce n’est plus l’austère enceinte, grise du sol au plafond où le sérieux était la règle. Les gradins se sont remplis, pas d’aficionados, mais, pour une grande part, de spectateurs invités par les grandes entreprises locales. On a aménagé les cartels en conséquence. Restent un fond de rigueur et une présentation de bétail en rapport, sauf semble-t-il cette année où l’on rapporte qu’on vit sortir des animaux bien modestes. Accident de parcours ou début de déchéance ?
 
Vic ? Pour moi, cette arène et son public sont dans le flou le plus total. On a connu une période historique des toros venus de planètes inconnues pour matadors mal informés, suicidaires ou inconscients. Puis vint une période bien adoucie où un tiers de la feria ressemblait, en mal, à ce qu’on pouvait voir partout ailleurs, pour à présent, revenir à une volonté de retrouver son âme sans y parvenir tout à fait. Et le « respectable » d’y perdre son latin, tant-il est composé de tendances les plus diverses du torista fanatique pour qui la corrida s’arrête après la pique jusqu’au spectateur venu par agence de voyages et qui se situe entre le dernier armagnac et le futur «pousse-rapière»…
 
Ne parlons pas de Dax qui a, c’est au moins son mérite, radicalement choisi son camp, celui de la corrida où la fonction du toro est de servir le torero.
 

Et Mont-de-Marsan ? Absence de volonté d’affirmer une politique taurine,  laxisme de s’en remettre depuis la nuit des temps à un prestataire qui, au vu des programmations, se moque de ceux qui le payent. Prenons un seul exemple parmi tant d’autres : il y a deux ou trois ans, on programme pour le dimanche une corrida de Sanchez Ybargüen. Tout aficionado moyennement averti savait que la ganaderia était dans un mauvais moment et qu’on allait à la catastrophe. Alors, qu’en est-il des responsables ? Font-ils leurs choix « entre copa y copa » où n’ont-t-ils aucun pouvoir ou volonté de refuser des offres aussi insensées ? Une gabegie vous-dis je.

Partager cet article
Repost0
20 septembre 2007 4 20 /09 /septembre /2007 22:45
 
 
Troisième volet de la saga montoise (S-O du 20.9.07 « Durcir la feria ») et ce n’est pas le moins intéressant. Il s’agit de l’interview de Pierre Martin, président de la commission taurine.
 
Il évoque deux corridas de toros qui ont donné de l’émotion. On le suivra sur ce point sans qualifier ces émotions d’intenses. Curieusement, il ne cite pas dans les moments positifs la novillada de SANCHEZ ARJONA. Serait-ce un effet du dangereux syndrome « ferretiste ».. ?
 
Vient ensuite un sujet fondamental, à savoir l’identité de la Madeleine. On a envie de se pincer en lisant : « …jusqu’ici, nous voulions pour ces trois corridas les plus grandes vedettes, face à des toros de gabarit, de race, auxquels elles ne sont pas forcément habituées… » Diable, il faut que je consulte l’oculiste ! J’étais à Las Ventas sur Midouze depuis longtemps et je ne m’en étais pas aperçu ! Bon, passons sur ce gag et poursuivons. Le «mano à mano» ? Les vedettes étaient en très petite forme, c’est très vrai mais il me semble qu’il avait été claironné qu' on attendrait les enseignements de la San Isidro pour se décider. Or, si ma mémoire ne me trahit pas, la première semaine du cycle isidril n’était pas terminée que les cartels montois étaient déjà parus.
 
Nous arrivons au futur et là, scoop du président, formule inédite à ma connaissance dans la planète taurine, des abonnements pour toristas et d’autres pour toreristas ! Pour une fois qu’une idée nouvelle sort de l’esprit d’un organisateur taurin montois, il convient de la saluer. Et ne pas imposer un abonnement avec des « pétards » annoncés me paraît une proposition innovante. Pour autant, je ne pense pas que la formule soit promise à un grand succès car, depuis le départ des VICTORINO du Moun, les corridas dites de «toros» n’ont jamais fait le plein. En revanche, et c’est là où l’on vérifie que «l’identité » montoise est aux oubliettes depuis longtemps, on ne remplit qu'avec des cartels de figuras.
Donc, sur la solution d’une politique de futures vedettes devant des toros sans intérêt , on peut douter que les spectateurs occasionnels suivent, eux qui ne connaissent que la crème des cartels.
 
On termine par une tentative embarassée d’édulcorer les propos du maire concernant le statut  de sponsors de la fête populaire pour les aficionados et , enfin, pour défendre encore Chopera : « …il ne doit pas trop mal se débrouiller, sinon les gens ne lui feraient pas autant confiance… » Voilà ce qui est désarmant dans cette ville. Dix ans (au moins ! ) de désastres et pas de véritable remise en question du prestataire…

 

Partager cet article
Repost0