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Pas par rapport aux toros bien sûr mais devant le triste spectacle des querelles entre sites. "Gardez moi de mes amis, je me charge de mes ennemis !"; cette phrase s'applique on ne peut mieux dans notre désolant microcosme .
Imputer l'échec de la manifestation aux aficionados présents à la Fiesta Campera montoise est plutôt gonflé tant l'organisation et l'information sur ce mouvement furent nulles. La volonté de la base est bien présente mais un minimum d'encadrement est nécessaire pour la traduire en actes.
Ailleurs, le consternant écho nous renvoie toujours le fiel de ses frustrations et de sa paranoïa. D'autres se dressent sur leurs ergots d'une légitimité qui ne serait due qu'à leur ancienneté...
Il est parfois admirable de conserver l'aficion. Trop crevé ce soir pour aller écouter la brillante démonstration du philosophe aficionado , je me contenterais de son livre. Et , pour un peu d'air (trés !) frais, j'irais clore ma temporada à Saint-Sever ce dimanche .
...mais, s'il a lieu , je serais du défilé des aficionados dimanche prochain à Mont-de-Marsan.
En effet, (voir édito de ce jour sur T.T), une manifestation des "antis" est annoncée au Moun, devant le Plumaçon , pour protester contre la corrida en général et contre le fait que l'entrée soit gratuite pour les enfants de moins de douze ans en particulier.
La Peña "El brindis" qui organise ce festival au profit d' une oeuvre ( Sensibilisation et Information sur le théme du handicap) , a décidé de mettre en place une contre-manifestation on ne peut plus pacifique pour simplement montrer à ces intolérants et aux autres que nous n'avons pas honte d'être aficionados et que nous revendiquons, sans prosélytisme mais au nom de la simple tolérance , de pouvoir vivre notre passion sans être importunés ni insultés.
L'indifférence a des limites et il me semble qu'il est peut être temps de cesser de hausser les épaules d'un air indifférent devant ce harcélement et de montrer , calmement mais fermement, que nous n'acceptons plus ces odieuses campagnes visant à nous stigmatiser.
.
Un quarteron de députés en mal de notoriété ou bras politique du lobby des "antis" veut faire la lumiére sur "l'argent de la corrida".
La manoeuvre est grosse. Faute de pouvoir, malgré une agitation estivale frénétique , parvenir à leurs fins, nos adversaires attaquent sur un versant qu'ils pensent susceptible d'intéresser les médias .
Et si c'était une occasion pour certaines villes taurines qui vantent la transparence de leurs comptes qui demeurent pourtant si peu publics , de montrer aux aficionados le sérieux de leur gestion .
Bon, je sais, je sais , mais il n'est pas interdit de rêver...
Décidément, le retour de José Tomas n'aura pas été anecdotique. Non seulement il a rempli les arènes, coupé nombre de trophées et nourri les polémiques sur son style mais, en plus, il sort de la langue de bois si répandue chez les toreros.
Même si ses propos sur le toréo de Ponce n'ont rien de diffamatoire, ils constituent une surprise par rapport aux lénifiants discours des professionnels entre eux. Qu'a-t-il dit ? Simplement que la maniére de toréer de Ponce permet de garder une bonne marge de sécurité. Tout aficionado le sait et seuls les dêvots "poncistes" se refuseront, par mauvaise foi évidente, de le reconnaître.
Réponse, ne parlons pas de riposte chez le très policé Enrique : toréer requiert une base technique importante... il s'agit de l'intelligence de l'homme contre la force brute de l'animal... le placement et les "toques" sont fondamentaux... Il faut lire entre les lignes la prose de Ponce moins innocente qu'elle n'y parait.
Pas de quoi tirer l'épée cependant, on reste entre personnes bien élevées. Le jour où l'on viendra à dire ouvertement de telle ou telle figura qu'elle tore des " gatos", une autre étape (de haute montagne celle-là !) sera franchie...
La Coupe du Monde de rugby a, dit-on, suscité un engouement aussi énorme qu'inattendu auprès du public qui ne s'intéressait que de très loin, voire pas du tout à ce jeu.
Je ne suis pas certain qu'il faille, si on aime vraiment le rugby, s'en réjouir. D'abord parce que le spectacle (eh oui, désormais, tout est , ou doit être spectacle...) donné n'a guère fait de publicité vu la frilosité de la majorité des équipes, ensuite parce que, dans une très grande proportion, ces nouveaux convertis perdront leur enthousiasme sitôt l'effet médiatique retombé. Et il ne faut pas le regretter tant ce subit intérêt pourrait accélérer la disparition des spécificités qui en constituaient le sel.
Par chance, la planète des toros, qui présente par ailleurs bien d'autres travers, est à l'abri d'une telle exposition et des bilans chiffrés (qui s'intéresse vraiment à l'"escalafon" ?). Il fut un temps où il était à la mode de se montrer aux barreras nîmoises. Mais ces passades ne résistent guère à deux ou trois "fracasos". Les aficionados regardent ces vanités avec un sourire. Il nous suffit d'attendre nos rendez-vous annuels : Valence, Séville, Madrid, Pampelune, Bilbao, Logroño, Vic, Mont-de-Marsan, Dax, Bayonne et tous les autres comme autant d'étapes rituelles qui rythment notre temporada , aussi perpétuelle que renouvelée et qui nous conforte dans l'idée que, décidément, nous possédons, et c'est une rare qualité, le recul des anciens et la fraîcheur d'âme des enfants.
Et Mont-de-Marsan ? Absence de volonté d’affirmer une politique taurine, laxisme de s’en remettre depuis la nuit des temps à un prestataire qui, au vu des programmations, se moque de ceux qui le payent. Prenons un seul exemple parmi tant d’autres : il y a deux ou trois ans, on programme pour le dimanche une corrida de Sanchez Ybargüen. Tout aficionado moyennement averti savait que la ganaderia était dans un mauvais moment et qu’on allait à la catastrophe. Alors, qu’en est-il des responsables ? Font-ils leurs choix « entre copa y copa » où n’ont-t-ils aucun pouvoir ou volonté de refuser des offres aussi insensées ? Une gabegie vous-dis je.