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16 août 2014 6 16 /08 /août /2014 14:15

Les "anti", même absents , nous pourrissent nos aprés-midi. Ou du moins, ils les gênent en mobilisant forces de l'ordre et pose de barrières d'où détours en conséquences. Ne pourrait on être plus directifs avec cette engeance plutôt que si précautionneux ..?    

 

Nous voilà installés dans cette enceinte où comme la moitié de cette arène, nous avons nos habitudes une fois par an. Ciel changeant mais majorité de soleil et température idéale. La trentaine de musiciens (record mondial en pourcentage par rapport à l'assistance) donne déjà du décibel avant le paséo . Pas génant, ce le sera plus lors des faenas, le niveau sonore gommant les réactions du public.

 

Le lot de LA QUINTA était trés beau, avec une restriction pour le second  de mine peu avenante . Le sixième , trés haut , déparait un peu par rapport au reste de l'envoi.     

 

Au moral , variable . Deux novillos vraiment intéressants : les troisième et cinquième qui , par leur comportement encasté, suscitèrent  l'attention des gradins  et donnèrent de la valeur à ce que firent les novilleros, tout en redonnant le lustre que cette placita mérite.

 

Les deux  premiers, mous et sans race, se laissèrent toréer sans rien transmettre. Le quatrième était un manso retors ; le sixième afficha un comportement très bizarre, paraissant ne pas voir de près et regardant haut et loin à la sortie des rares passes qu'il voulut bien prendre.

 

Au cheval, châtiment très limité (du fait aussi des novilleros qui réclamaient le changement après la première pique ). Seul le dernier, au gabarit de toro, prit deux piques. Pour les autres (premier, troisième et quatrième), une seule rencontre. Le deuxième et cinquième allèrent deux fois au cheval, le second contact étant symbolique.

 

Comme souvent, la chance n'est pas toujours bien répartie entre les toreros. Ce jour, c'est CABALLERO qui hérite du mauvais lot . Elégant et superficiel devant la guimauve sortie en premier, on s'ennuie poliment. Il brinde ensuite à une jeune personne le manso  codicioso. Alternative : soit il se moque d'elle, soit il se surestime, car il doit abréger rapidement se trouvant sans solution.

 

B. JIMENEZ se montre sans sitio devant le deuxième qui montre de l'allant jusqu'à la faena . Quelques naturelles de face constitueront le plus intéressant d'une faena sans relief du fait de la noblesse très fade de son adversaire.  Deux-tiers d'épée et le tournis des capes font tomber le novillo, sans honte, le novillero laisse le puntillero faire son travail ! Salut au tiers de l'impudent qui voudrait transformer ce geste en vuelta. Il est aussitôt rappelé à l'ordre par le public et rejoint le burladero .

Devant le très bon cinquième, qu'il mène très bien à la cape avec autorité, il se montre ensuite truqueur à la muleta, donnant des passes sans toréer, sans aucun engagement. Il tue en se jetant dehors, d'une entière en travers. Mais comme il sait vendre son bazar auprès de la frange du public la moins avertie... Oreille. Le meilleur moment : deux paires de banderilles exposées du péon qui doit saluer (de même que le picador ).

 

ROCA-REY fut autrement plus intéressant en cette soirée. Un toréo marqué par le sitio et l'élégance des gestes face au troisième . Il tue d'une entière contraire en étant bousculé car il est resté devant le novillo en enfoncant l'épée.  Oreille très fêtée.

Il ne peut confirmer face au bizarre (voir plus haut ) sixième qui ne permet rien ou presque. Il tue néanmoins ce (très haut!) novillo avec une grande détermination d'une entière très efficace . Garçon à revoir avec plaisir .

 

L'espace de deux novillos, nous avons retrouvé "notre" Roquefort.

 

 

Vu du sixième rang ombre , 39 €.

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commentaires

M
<br /> Partageant l'ensemble de votre vision sur la piétaille, je me permet de mettre un sérieux bémol sur "votre" Roquefort qui est aussi le "mien" depuis 36 ans. Certes, chez nous, les novillos sont<br /> toujours plus impressionants en taille et armures que les toros présentés à 70 Km de là. Mais je n'ai jamais vu comme cette année pareil défilé insipide. Des bestiaux sans race sous le fer: une<br /> pique anonyme pour le 5 au second envoi + 5 contacts en marchant + 2 touchettes du bout des cornes pour le 2 douteux et le bazadais final. 6 sosos tout au long de leur sortie, se<br /> laissant benoitement guider par la muleta décentrée de Jimenez, ne mettant pas la panique dans la très faible cuadrilla de RocaRey, et surtout se laissant mourrir sans aucune réaction aux<br /> pieds d'un Caballero aux genoux tremblants, qui aurait entendu une poignée d'avis avec n'importe quel vrai adversaire digne de "mon" Roquefort. Comportement hélas prévisible (mais pas à ce point)<br /> dans cet élevage qui retombe dans l'apathie des Buendia des années 90, avec 80Kg de plus. Elevage sur-représenté chez nous depuis 12 ans avec 7 lots, à croire que le CTR touche des rétrocom...à<br /> croire que le CTR règle ses oeillères vers le bout du nez, d'une année sur l'autre, refusant de quitter leur sacro-sainte ligne de conduite historique: des toros exclusivement espagnols et de<br /> préférence andalous, ça fait toujours de beaux voyages au printemps pour les organisateurs et leur garde rapprochée...<br /> <br /> <br /> Pourtant l'épisode de langue bleue avait ouvert notre monumental des pins à des élevages restés inédits malgrè deux tardes laissant un bon souvenir, avec le très<br /> "Roquefortois" Cassaïre au panthéon de la famille Yonnet. Pourtant le CTR fait confiance aux excellents éleveurs français,et régionaux depuis 4 ans, pour la novillada<br /> matinale sans chevaux qui, elle, apporte toujours son lot d'émotions. A quand le grand saut des intégristes hispanolisant dans un "hecho en francia" adopté dans le choix des cuadras de<br /> chevaux de picadors bien avant les autres. Parce que les Margé seront aussi beaux, les PagèsMaillan prendront plus de piques, les Gallons n'en prendront pas moins mais auront une vrai noblesse,<br /> les Darré seront des adversaires plutot que des compagnons, les Bats feraient moins peur mais porteraient la fierté de la race.<br /> <br /> <br /> NB d'accord avec vous avec la musique trop présente, mais ils obéissent au balcon et c'est toujours plus agréable que les auto-célébrations outrageusement tapageuses dans la<br /> contre-piste surtout quand on glorifie l'esbroufe ou le sans-vergogne. <br /> <br /> <br />  <br />
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B
<br /> J'ai titré : "Une tranche de Roquefort ", histoire de signifier qu'en effet, la coupe est loin d'être pleine . Néanmoins, sans atteindre des sommets deux novillos suscitaient de l'intérêt en piste<br /> . Et , en effet , changeait de la triste évolution de ce fer qui ne fait plus peur à grand-monde. Faute de grives, on mange des merles dit-on . Je préfére les Miuras de Mont-de-Marsan de cette<br /> année mais je positive sur ce tiers de lot. Je partage tout à fait votre avis sur les insupportables et ridicules encouragements des cuadrillas . Cordialement.<br /> <br /> <br />