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4 juin 2006 7 04 /06 /juin /2006 21:26

Dimanche 4 juin 2006, 11h –  (Arènes de Vic-Fezensac)
Corrida-concours

Six toros de JUSTO NIETO, VALVERDE, ZABALLOS CAZADO, VALDEFRESNO, SANCHEZ ARJONA ( remplacé pour boiterie par un DIEGO GARRIDO ) et SANCHEZ FABRES.

EL FUNDI :Salut au tiers et Salut des barrières

J.L RAMOS: Silence et Silence

Ivan GARCIA: Salut au tiers et Sifflets

Soleil de plomb – Lleno – 2H40 –Tendido Sol, File 1 – 47 €.

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Il faut savoir ce que l’on veut…

Une corrida-concours, a fortiori quand elle montée avec des élevages réputés difficiles, exige  une  grande rigueur et une technique affirmée chez les toreros choisis. De plus, la lidia doit être sobre et soignée. Le cartel, modifié pour cause de blessure, comportait trois banderilleros ! Quant on sait combien le tercio de banderilles réalisé par les matadors provoque courses exigeantes et longues pour le toro, cela n’apparaît pas trés pertinent comme choix. De plus, si le FUNDI présente des garanties de lidiador, RAMOS et le remplacant GARCIA sont loin de bénéficier de la même réputation. Il semble donc que les organisteurs aient voulu mélanger les genres, ce qui n’ est jamais bon, ni efficace .

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Très triste et ennuyeux concours de ganaderia

Aucun toro ne présentait de qualités suffisantes pour espérer l’emporter. Détail des combats :

"Embarro" de JUSTO NIETO sort avec vivacité et possède une charge vive dans la cape, mais jette les pattes en avant. Quatre piques bien prises : la première avec fixité, la deuxième en partant de loin spontanément poussant encore sans donner de coups de tête, la troisième est poussée également mais il en sort seul, idem dans la quatrième rencontre. Il fléchit à chaque sortie. Aux banderilles, il répond difficilement aux cites et ne poursuit pas les banderilleros. A la muleta, impression médiocre : il ne répète pas ses charges à droite, charge à mi-hauteur ; à gauche, il se défend, serre le torero et envoie des coups de tête dans la muleta. Ces défauts étant accentués par la faiblesse du toro.

"Jironto" de VALVERDE, montre une charge longue et puissante à sa sortie. Trois contacts pour seulement deux piques. Des coups de tête et des sorties faciles du cheval pour ce toro mansote. Confirme la mauvaise impression aux banderilles où il se plaint des palos, se montre distrait et ne démarre que très tard aux cites. Lors de la faena, du bon à gauche où il charge en baissant bien la tête et du mauvais, toro tardo et ne répétant pas à droite.

"Escuchero" de ZABALLOS CAZADO, freine ses charges dans la cape. Il prend quatre piques, en donnant des coups de tête, se reculant, sortant seul en reculant. En bref, beaucoup de mauvaises manières . Aux banderilles, courses rapides et déconcertantes de manso ; à la muleta, il confirme tout le mal qu’on pensait de lui avec une tendance à fuir vers les barrières à la sortie des passes, coups de têtes violents dans la muleta. Un manso pur et dur.

"Trublion" de VALDEFRESNO, sorte de toro énorme semblant arriver directement de la préhistoire où il avait du user ses cornes contre les parois des grottes. Charge forte dans la cape et le voilà envoyant dans les airs cheval et piquero dans un vol plané impressionnant pour ce dernier ! Le piquero secoué remonte et se montre magnifique pour donner trois piques secouées comme sur une mer démontée par le violent toro avisé qui sautait vers le cou du cheval. Ce toro reste réservé aux banderilles. A la muleta, il passe au pas à droite au début puis envoie des coups de tête à la fin. A gauche, il refuse de passer.

"Fagonero" de SANCHEZ ARJONA sort et on distingue clairement un coup de corne sur sa cuisse droite. Le vétérinaire n’avait pas du le voir lui… De même que le président qui, malgré les protestations le fait piquer. Le toro étant par terre, il se résoud à le changer .

"Jaqueton" de DIEGO GARRIDO le remplace, hors concours .Dans la cape, il charge à mi-hauteur et s’avère fuyard. Cinq piques, ou plutôt rencontres), où il alterne les mauvaises attitudes : coups de têtes et sorties seuls (première, deuxième et quatrième) et des sursauts de bravoure, poussant fort avec fixité (troisième et cinquième). Réservé aux banderilles, il démarre correctement à la muleta puis s’éteint vite, devenant tardo, court de charge et distribuant des coups de tête.

"Bordador" de SANCHEZ FABRES pour clore en laideur. Sortie au pas, ne prend pas une passe de cape, s’arrêtant pour jeter les pattes et donner des coups de cornes. Aux piques, cinq rencontres où il se montre très vicieux,contournant et cherchant la tête du cheval, glissant la corne sous la cuisse du picador pour le désarçonner, un véritable "alimaño". Engendre une panique générale aux banderilles . A la muleta, semble impossible à droite et avisé à gauche.

Dans cette galère, qu’est venu faire EL FUNDI ? Le métier avec sérenité et application face au Justo Nieto, avec résignation face au Vadefresno. De l’habileté plus que de l’engagement à l’épée, de la médiocrité aux banderilles et des fautes de goûts agacantes comme celle de ne pas permettre à son courageux et vaillant picador de saluer malgré l’énorme ovation, du FUNDI tel qu’en lui-même quoi…

On sait J-I RAMOS dépourvu d’art, limité en technique, on le connaît courageux et excellent tueur. Bon, pas de surprise sauf une, il a tué très vilainement ses deux toros !

Ivan GARCIA nous avait laissé sur une impression de bonne volonté en finissant par arracher une série de passe à droite à l’"infumable" Zaballos. Impression gâchée par une peur panique devant le très peu clair Sanchez Fabres  et un désastre à l’épée que n’aurait pas désavoué un De Paula  ou un Conde des grands jours…

P.S. J'ai appris ce jour que le prix avait été attribué au toro de JUSTO NIETO. Par défaut , j'imagine ...

 

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Dimanche 4 juin 2006, 18 H – Arènes de Vic-Fezensac

6 HOYO DE LA GITANA ( le sixième invalide remplacé par un ANTONIO PEREZ ) pour :

A.FERRERA : Oreille et Salut au tiers

D. LOPEZ CHAVES: Vuelta et Sifflets

L. VILCHES : Silence et Oreille

 

 

Temps chaud – 2H40 – Lleno – Tendido Sol, File 1 – 52 €

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Où va Vic ?

 

 

 

 

 

 

Cette "corrida" aurait pu sortir à Dax ou à Eauze. Et personne, ou presque ne s’est indigné de la présentation de quatre des six "toros" d’un gabarit plus modeste que certains novillos du samedi matin . Les armures, étaient pour certains, dignes d’un festival de bienfaisance. Alors, les Hoyo de la Gitana, accident ou évolution de la Feria Gersoise ? Quand on connaît la prétention et l’arrogance de certains membres du Club Taurin Vicois, la question mérite de leur être posée.

 

Le lot de HOYO DE LA GITANA était indigne de présentation et on devrait interdire, pour les combattre des toreros de plus d’ un mètre soixante-dix pour ne pas faire rire dans les tendidos. Quant aux armures, on frisa parfois l’indécence. Au moral, une douzaine de piques légéres, nombre que les toreros auraient voulu diviser par deux, mais le Président, voulant sauver les apparences de sérieux (bien mises à mal pourtant…) de la Plaza, refusa, ce qui limita la mobilité de certains des toros dans la faena. On changea le sixième, qui tournait le sabot droit dès sa sortie, (mais là aussi, il fallut se fâcher pour que le Président sorte le mouchoir vert !) pour un vieux et laid ANTONIO PEREZ (dont l’identité ne fut pas annoncée, merci pour le respect du public…) qui se montra peu collaborateur.

Antonio FERRERA revient aussi cabotin qu’avant. Une cinquantaine de passes (il aurait pu en faire cinq cent…) devant la petite "hermana de caridad" (sœur de charité) qui sortit en premier. Un pinchazo hondo et une entière tombée et les naïfs (nombreux…) de réclamer une oreille, bien petite elle aussi.

Le quatrième était tardo. Hélas pour nous qui avons du supporter les cites bruyants et permanents de FERRERA (on se serait cru à Roland Garros du temps de Monica Seles...) et ses attitudes satisfaites à l’issue de séries sans intérêt. Une estocade de roublard pour finir et un salut au tiers ( réclamés par les sourds et mal-entendants je présume...)

 

 

D.LOPEZ CHAVES hérite d’un gentil deuxième. Au bout de cinq séries de passes sans la moindre vibration, même les crédules du premier toro avaient compris qu’il manquait quelque chose, il prend l’épée pour une entière d’effet immédiat. Et le voilà parti pour une vuelta abusive et… applaudie avec tièdeur.

Il lui prit l’envie de brinder le quatrième toro. Mauvaise idée. Car l’animal présentait des qualités, surtout à gauche, mais aussi quelques difficultés. La faena baissa vite de ton pour sombrer à la conclusion : huit pinchazos et deux descabellos . 

 

Luis VILCHES aurait pu prendre le troisième toro sous son bras. Malheureusement, le torito se comportait (pas dangereusement, on est bien élevé dans cette ganaderia !) mais désagréablement : charge à mi-hauteur, distraction… VILCHES choisit donc d’abréger, mais mal. Horrible épée atravesada, pinchazo et entière tombée.

Il hérite du sobrero d’Antonio Perez, agé de plus de six ans, qu’on avait du oublier dans des corrales en raison de sa triste figure. Ce sobrero n’avait rien de bien intéressant sauf sa taille et ses armures qui le faisait ressembler à un toro. VILCHES batailla pour lui arracher quelques séries plus méritoires qu’élégantes (le toro chargeait à mi-hauteur). Mais le public lui sut gré de le sortir de la léthargie ambiante et le président accorda l’oreille malgré une pétition minoritaire. 

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