"Il est surprenant de voir les progrès des élèves de spectacle en spectacle et il est plaisant, il faut le reconnaître de recevoir les félicitations des compagnons qui pratiquent le même travail.
Un travail qui ne peut s’effectuer de la même façon car il est certain que la majorité des écoles dépendent des fonds publics, et il est certain que nous ne disposons pas tous des mêmes moyens.
Pour autant, nous faisons tous preuve d’une efficacité maximum pour amener nos élèves au stade de la novillada avec picador. A ce niveau, devant le novillo-toro, chacun doit faire avec ses moyens et sa personnalité d’homme et de torero.
Notre travail d’enseignement et de formation est alors terminé, bien que nous suivions avec attention et fierté leur carrière qui sert de stimulant pour ceux qui sont encore à l’école et rêvent de suivre leurs traces.
Si l’aide de leurs maîtres contribue à ce but, nous en sommes comblés. Et après, il y aura des Martin, des Javier, des Santiago, des Miguel Angel, des Miguelin, des Alejandro, comme il y aura des « El Bachi », des El Fini » et des « El Pilo ».Mais cela, c’est la vie…"
Par Luis Reina Valle
Traduit par Bronco