Comme tous les aficionados, j’ai lu avec un grand intérêt l’analyse scientifique visant à démontrer que ce que nous subodorions, ou voulions penser par conviction ou intuition profonde, que durant son combat dans l’arène, le toro ne souffrait pas, ou pas autant que les « anti » le clamaient. Excellente nouvelle qui nous réjouit tous.
Pour autant, cette information pourrait susciter une réflexion pour l’aficion torista. Une part de l’émotion créée par le tercio de piques provenait de l’idée que le toro exprimait une bravoure extraordinaire en rechargeant deux, trois fois, voire plus, le cheval du picador malgré la morsure et la douleur du fer dans sa chair. Et voici que la révélation de l’action des bêta-endorphines nous rendrait cette admirable agressivité moins héroïque.
La peste soit de la science…
P.S. Pertinente (comme toujours chez un torero qui ne parle jamais pour ne rien dire) la réflexion d’ESPLA qui déplore la tendance consistant à vouloir toujours des toros plus lourds, au détriment du spectacle. Et d’indiquer qu’il serait plus profitable pour la Fiesta Brava de diminuer notablement le poids des toros mais aussi celui des chevaux.