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12 août 2007 7 12 /08 /août /2007 09:41

Vu des tabloncillos , entrée générale : 26 €. 

 

En relisant mon compte-rendu de la novillada de ce même fer lidié l’an dernier, je constate qu’il n’y aurait pas grand-chose à changer sur le comportement des novillos : attitude défensive dès la sortie, mansos faisant illusion auprès des naïfs aux piques, rétifs et dangereux aux banderilles, comportement du siècle dernier pour la plupart à la muleta. Pour faire bonne mesure, ajoutons qu’hormis les deux derniers, ces novillos sont laids : hauts, sans allure, certains ressemblant à des vaches landaises, armés diversement, certains sans aigüs, d’autres avec, mais rien d’exceptionnel.

 

 

La lecture de la présentation de la ganaderia indique que ses fondateurs, en 2000, avaient acquis un domaine de 450 ha et construit une finca qui, « …pendant un temps, sera occupé par du ganado manso… » A mon avis, quand ils ont installé la camada, certains anciens pensionnaires s’étaient planqués ! Après ces deux fâcheuses expériences, un humble conseil : prendre un grand camion et envoyer toutes les vaches à l’abattoir ; pour les sementales, les expédier en Islande, en Mongolie ou dans tout autre endroit perdu de la planète où ils seront dans l’impossibilité de rencontrer une vache.

 

 

Auparavant, qu’on engage des généticiens pour découvrir comment ces carnes peuvent prendre de sévères « roustes » à la pique, courir partout de manière désordonnée, encaisser de nombreux coups de rapière, le tout sans jamais ouvrir la bouche ni fléchir une seule fois…

 

 

La vraie question que je me pose est celle-ci : pourquoi, après le désastre de l’an dernier, répéter ces novillos. ?

 

 

___________________________

 

 

Le premier novillo, sans graisse ni morillo, armé pointu, sorti pour A.J FERREIRA donne le ton : il hésite à répéter à la cape et freine. Première pique en donnant des coups de tête, deuxième dont il sort seul, troisième courte et restant à un mètre du cheval. Palos partagés avec LAMELAS qui donne le ton de sa prestation dans l’exercice en manquant sa paire. Deux paires faciles, de « métier » de FERREIRA. Le brindis me paraît surprenant vu la « qualité » de l’opposant mais le torero va bien se débrouiller. Malgré une charge en « protestant » de la tête, malgré une distraction le faisant sortir parfois de la muleta pour aller voir vers le burladero, FERREIRA va tirer plus que ne méritait ce triste animal. Retenons une série à gauche de qualité inespérée. Il en fallait plus pour couper et le novillero le savait : un estoconazo remarquable et une oreille méritée.

 

 

Heureusement qu’on nous avait indiqué qu’ « EL PAYO » était mexicain, car on aurait juré voir en habit de lumières un jeune diplômé d’Oxford ! Il reçoit un novillo plutôt vilain, plus lourd, aux armures plus grossières. Pour imiter le précédent, il freine et se réserve à la cape. Il prend une première pique en tentant de désarçonner le picador et sans s’engager. Quite du PAYO où il charge avec violence. Deuxième rencontre avec le cheval se soldant par des coups de tête. C’est alors qu’intervient un des moments marquants de la soirée. LAMELAS se présente et réalise un quite par « tapatias » assez exposée vue le caractère très peu amène du novillo. « EL PAYO » se présente alors et réalise le même quite, un peu plus exposé, avec une attitude à la fois un peu vexée et de bravade exprimant clairement : « Je peux faire aussi bien que toi, et même mieux ! » La saine competencia étant en grande perte de vitesse, on apprécie d’autant plus de telles attitudes. A noter le comportement du novillo qui regarde à droite et à gauche comme pour savoir si c’est bien lui qu’on appelle, avant de s’élancer résolument. Aux banderilles en revanche, il se sent très peu concerné, nécessitant des appels de très près pour s’élancer en coupant le terrain. Brindis au public (décidément !). Mais le mexicain blond et frisé va rapidement se rendre compte qu’il aurait pu se dispenser de cette dédicace. Le novillo charge sur un mètre cinquante puis se tourne dangereusement vers le torero. Résigné, ce dernier conclut par une entière en avant qui suffira. Silence d’un public qui comprend que personne ne va beaucoup s’amuser ce soir.

 

Seuls ceux qui n’avaient pas lu le compte-rendu de Parentis sont étonnés de voir LAMELAS partir se mettre à genoux à quinze mètres de la porte du toril. Mauvaise idée face à un Valdellan : le novillo sort et freine en arrivant sur le torero qui ne peut qu’abandonner la cape et s’échapper. Il la reprendra ensuite pour des véroniques vibrantes avec toutefois un petit recul de la jambe de sortie. Première pique : le novillo envoie de très violents de coups de tête de haut en bas. L’un d’eux frappe sous le pied du picador qui est soulevé d’un mètre au-dessus de la selle et retombe sur l’encolure ! Deuxième rencontre de même style, troisième dont-il sort seul. Applaudissements pour le picador volant. LAMELAS se fait prendre de vitesse à la première paire de banderilles. Craignant le même sort à la troisième, il choisit un quiebro bienvenu. Entre-temps, FERREIRA avait placé un cuarteo facile. Le novillero ne débute pas de manière appropriée sa faena. Au lieu de « casser » cet agité par des doblones et autres trincheras bien senties, il entame sa faena sans véritable toréo de châtiment. Ce dernier sera pour lui. Faena à l’ancienne, c’est à dire très mobile, le torero étant obligé de rompre quasiment à chaque passe pour éviter d’être pris. Après avoir visité à peu près tout le ruedo, il va falloir passer à l’estocade. Le premier problème tient au fait que, pas toréé, pas dominé, le novillo est très difficile à placer. Autre écueil : lorsque le novillero tente de le fixer le distrait par la voix pour l’immobiliser avant de porter l’estocade, le novillo s’en va…Détail du chemin de croix : 2 pinchazos avant le premier avis, 2 autres pinchazos en perdant l’épée puis un trois-quarts d’épée couchée et voici le deuxième avis. Malgré un autre pinchazo et un coup d’épée dans le cou, rien n’y fait. LAMELAS a pris le verdugo mais n’aura pas le temps de s’approcher du novillo. La troisième sonnerie a retenti. La cuadrilla et le malheureux se retirent. Quant au manso, bien que lardé d’épée, après ses trois piques et ses galopades, il rentre au toril facilement, au trot et bouche fermée !

 

 

 

 

Le quatrième novillo sort à 23 H. Sans allure et armé court. A la cape, on ne sera pas surpris, il freine, réfléchit, donne des coups de corne et s’arrête. Un premier contact à la pique dont il s’échappe aussitôt, un deuxième en contournant le cheval pour le pousser par l’avant. Deux autres contacts où les piqueros doivent coincer le manso pour parvenir à le piquer. Aux banderilles, émotion car le novillo arrive comme une fusée et coupe le terrain. Malgré son expérience, ce sera très, très juste pour FERREIRA, le frontal touchant le torero qui renonce après la deuxième paire. Légère surprise dans la faena : le Valdellan acceptera de prendre une, voire deux séries à droite et trois naturelles où l’on est guère rassuré pour le torero. Il est temps de boucler par une entière « de métier » en basculant le bras. Vuelta pour FERREIRA qui peut à présent prendre l’alternative. Une seule interrogation ; quel sera son « plus » pour faire sa plage à l’étage supérieur.. ?

 

 

Le cinquième ressemble à l’idée que l’on se fait d’un novillo de trapio. Après deux premières passes de cape, il s’en va de l’autre coté de l’arène…Mais, avec autorité, EL PAYO le reprend et le fixe. Lors de la mise en suerte, le novillo, à quinze mètres, avise le cheval. Il fonce dessus comme une fusée et catapulte le tout contre la barrière ! On relève les victimes du batacazo, le piquero facilement, le cheval péniblement. Entre temps, le novillo prend deux piques sans style contre le picador de réserve puis un dernier et bref contact contre le premier équipage réassemblé. Aux banderilles, courses désordonnées en tous sens du manso. Mais, divine surprise, à la faena, le novillo présente un fond de noblesse, surtout à gauche, qui permet d’apprécier les qualités de muletero du mexicain. On garde le souvenir de trois très bonnes naturelles que ne parvînrent pas à gâcher la calamiteuse musique locale, justement sifflée. Une entière en avant un peu chanceuse. Vuelta. Espérons que les organisateurs du S-O aient noté le nom de ce garçon.

 

 

LAMELAS, encouragé par le public, se présente à l’identique pour recevoir le sixième. Par chance, ce novillo sort « normalement » et permet au novillo d’exécuter sa larga. Plus difficile ensuite, le novillo freinant et ayant tendance à s’échapper du capote. Première pique en contournant le cheval pour pousser puis partant seul. Une deuxième où il donne des coups de tête en restant à un mètre du cheval. Allant sur le picador de réserve, ce dernier se chargera de châtier le manso comme c’était nécessaire. Le public proteste mais à tort, la fin justifiant les moyens. Aux palos, LAMELAS….Hélas ! comme et même plus que le précédent, le novillo présente des possibilités de faena. Mais s’il est courageux et vaillant, le novillero n’a guère de technique. D’où une faena d’abord superficielle, clinquante ensuite, versant dans le n’importe quoi vers la fin. Malgré deux pinchazos et une entière contraire, une partie du public demande et obtient une oreille pour LAMELAS. Petite oreille pour le consoler de l’échec précédent je pense.

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commentaires

B
attends je vais au boulot et je reviens......eh oui il est diabolique de perseverer dans quoi ....la connerie ? Je lirai l'ar ticleje me barre car j'ai pas de patron et j'ai peur d'etre vire diabolicum !!!!!!!
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B
Je reviens demain car comme on m'a foutu a la porte du capitalisme,je fais du social pourribonne soiree
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A
Il faut tout de même dire que l\\\'anneé derniere se même public avait applaudit tout les novillos et que se même public l\\\'a fait une nouvelle fois. Cependant je vien à me demander si à Vic on applaudit pas plus les mules qui font un boulot magnifique( il est vrai que cela est plus joli quez les juments d bayonne et Dax).<br /> Un public donc bisare dans lequel je ne me reconnait pas, peut être parceque j\\\'ai trop de respect pour ces hommes qui vont defié la mort ppour procurer un certain plaisir à des gens qui ne sont pas capable de faire ce qu\\\'il font.<br /> Dans les manques de respect,  mais se coup si au public, j\\\'ajouterez le comportement de Monsieur Amestoy (decidement je lui en veut), à Dax lundi. Ou il fut arogant et morpion face au public qui demander les trophées il fallu qu\\\'il y ait constament des broncas pour voir tombé les mouchoir, d\\\'autant  plus que se monsieur fait signe au public de monter le son autrement dit d\\\'aller jusqu\\\'a l\\\'insulter et d\\\'entendre des "Amestoy fuera" pour le voir sortir le second mouchoir, avec en plus un sourir sur son visage. Et quand un spectatuer lance "Amestoy retourne au Moun" celui se montre encore plus arogants en rigolant . Bref le definition d\\\'un petit con.<br /> Heureusement que le respect est l\\\'un de nos arguments pour defendre la fiesta brava.
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A
Il ya un momment que je n\\\'arrive plus à comprendre les vivois dans leur desision.<br /> Leur devise est surement : prendre le moins cher donc le moins bon, et se faire de l\\\'argent sur le dos de l\\\'afisionado qui paye aussi cher qu\\\' à Dax et Bayonne pour voir des corrida emmerdantes au possible et des beufs au lieu de toros. Sur les choix des matadors: pour moi seul El Fundi est digne d\\\'une arene de premeire categorie. Le probleme c\\\'est qu\\\'il faut trouver des matadors qui veulent se mettre devant des toros intoreables dangeureux au possible et qui veulent bien paser l\\\'apres midi à se faire sifflet, car il faut bien le dire le public vicois est à mon sens le plus mauvais et irrespectueux de France.
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B
Le public vicois ? A mon avis , il n'y en a pas ou plutôt trois ou quatre sortes de publics aux centres d'intérêt radicalement opposés et aux niveaux de connaissances et d'aficion trés différents...
A
Vu leurs prestations de cette annee on peu s\\\'attendre à les revoir l\\\'annee prochaine. Promis ce coup si je ne me ferai pas avoir.
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B
Moi non plus, je n'ai pas compris la répétition . Il y avait peut-être une promotion l'an dernier : "Achetez deux lots , n'en payez qu'un !" <br /> A part cela, je ne discerne pas les motivations...