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Articles RÉCents

23 août 2006 3 23 /08 /août /2006 18:41

La lecture de ce classement laisse songeur du début jusqu'à la fin, pour des raisons différentes .

C'est le FANDI qui fait la course en tête, largement, avec 68 corridas et 134 oreilles et 9 queues. Quand on connait les limites du  torero en dehors du deuxième tiers, il y a de quoi s'étonner. Mais en y regardant de plus près, on constate que près de la moitié de ce score est réalisé dans des arènes de troisième catégorie. Sur les trophées obtenus, les chiffres sont encore plus éloquents : 97 oreilles gagnées en plazas de troisième, 34 en deuxième et...3 en première .

A comparer avec le CID, deuxième avec 54 courses et  56 oreilles dont 7 en première, 22 en deuxième ; avec PONCE : 53 courses et 55 oreilles dont 9 en première, 22 en deuxième et surtout avec CASTELLA : 51 courses pour 55 oreilles dont 23 ( ! ) en première et 27 en deuxième. Si, comme à Bilbao avant-hier, on considère qu'on lui en a "volé" beaucoup, la saison du biterrois est réellement remarquable.

Viennent ensuite dans l'ordre : RIVERA ORDOÑEZ (51) peu vu en France et peu dans les grandes Ferias (seulement 4 contrats en première),  J.J PADILLA (43) sur sa lancée des années précédentes ...; MORANTE (42) qui ne court pas les chiffres ; EL CORDOBES (44) score qui masque une dévaluation du torero (une seule prestation en première catégorie) ; César JIMENEZ (39) mais 12 en première et FINITO DE CORDOBA  (38) dont les pueblos profitent (seulement deux corridas en première et neuf en seconde).

On s'étonnera de ne voir le JULI que 11 ème (36) mais treize en première au contraire de JESULIN (35) dont deux en première. Plus loin , GALLO vient avec 31 contrats mais dix en première, soit moins que PERERA (29) mais treize en première. FERRERA torée autant que RINCON (26) ; CONDE distille bien moins souvent son art et ses fracasos (25) dont seulement trois en première .

Cohabitent plus loin des artistes prudents : Manuel AMADOR (15) et des "valientes " : ROBLEÑO (15). Julien LESCARRET fait presque autant (13), soit plus que TALAVANTE (10) dont on entend pourtant beaucoup plus parler.

Plus bas, dans une zone qui commence à faire pitié, on trouve des noms comme Jesus MILLAN (8) dont aucune en première et une en seconde. Oscar HIGARES (6) dont une en première, est presque dans l'oubli, comme LUGUILLANO  (6) et une en première aussi.

Et la liste, devenant pathétique s'allonge jusqu'au 195ème : Victor Manuel BLASQUEZ, dont je me souviens l'avoir vu novillero et qui n'a enfilé, cette année, qu'une seule fois l'habit de lumières. Je suppose qu'il  doit méditer sur la dure condition du matador de toros, dont pour la grande majorité, une fois l'alternative passée, il ne subsiste qu'un titre ...

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22 août 2006 2 22 /08 /août /2006 12:46

 

La question m'est revenue à l'esprit après la Feria de Rion-des-Landes où sont sortis deux ou trois novillos par l'age et le gabarit, l'un d'entre eux possèdant même un trapio de toro plus que de novillo.

On pourrait aussi rapporter la rumeur selon laquelle  José Tomas s'entrainerait  en privé en toréant et tuant des toros sans qu'ils soient piqués. D'autre part, chacun peut vérifier cette tendance  dans de nombreux spectacles cette année où le tercio de piques fut réduit à presque rien. Pour schématiser, on pourrait classer les corridas, ou les novilladas en trois catégories.

 

La première serait le spectacle "light", dans lequel la pique ne constitue qu'un acte symbolique, consistant pour l'essentiel au contact de l'animal contre le cheval, assorti d'une poussée plus plus moins appuyée. Le picador, pour sa part, se contentant, sur les consignes préalables du torero ou du péon de brega, de maintenir la pique posée sur le toro.

 

La deuxième pourrait être qualifiée de "normale", avec une rencontre poussée, souvent trop longue, car se voulant unique, pour des raisons de facilité, pour la cuadrilla. D'où difficulté à juger réellement de la bravoure du toro.

 

La troisième, que nous nommerons "atypique" (sans jeu de mot) où le tercio de piques reprend tout son sens, sa vérité et sa beauté. Où l'on peut ressentir et vibrer en admirant le sauvage et superbe spectacle de l'animal rechargeant de loin le cheval, et apprécier l'art des véritables picadors qui ne sont plus alors "los malos de la pellicula". Ceux qui ont vu la vuelta triomphale du picador ayant piqué le sixième Marge de la novillada de Parentis comprendront.

 

Mais pour de rares moments de cette qualité, combien de soupirs désabusés devant des tercios le plus souvent dévalués. Combien de regards incompréhensifs devant des spectateurs applaudissant des picadors qui ne piquent pas ! Combien enfin et surtout de colères rentrées contre des piqueros maladroits ou malintentionnés.

 

Qui s'intéresse vraiment à ce tercio, hormis une très petite frange d'irréductibles ? Pas grand monde à vrai dire, l'essentiel du public considérant ce moment au mieux comme un mal nécessaire, au pire comme un pensum superflu. Et le plus grave, comme vu plus haut, c'est qu'il l'est parfois .

 

Comment le réhabiliter ? L'évolution, par l'allègement des protections, et la présence de chevaux mobiles, est très positive et représente un progrès énorme par rapport aux lourdes forteresses inexpugnables que nous avons connues. Pour autant, le seul qui peut redonner du lustre et de l'intérêt à ce moment, c'est le toro lui même. Il est attristant de voir des toros de plus en plus lourds s'écraser mollement  contre des chevaux de plus en plus léger. Mais existe-t-il une véritable volonté du mundillo en général et des ganaderos en  particulier de revaloriser le tercio des piques, pour satisfaire une petite partie de la "cible", selon l'horrible terme du marketing. Le faible nombre et le peu de succès des corridas-concours ne rassurent en rien sur ce sujet .

 

Et si la future "corrida-moderne" n'était pas le mélange confus et peu convainquant vu recemment à Bayonne mais plutôt ces spectacles quasi-émasculés de l'épreuve servant à éprouver la bravoure du toro. Ne faut-il pas plutôt craindre  le choix de la déviation pernicieuse du goût du public pour l'esthétisme seul au détriment de la vérité du combat ..?

 

N.B: "malos de la pellicula" = les méchants dans le film

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17 août 2006 4 17 /08 /août /2006 13:14

 

Des vides très voyants, le "No hay billetes " pendant cinq jours... Des animaux de trapio bien modeste, une présentation irréprochable pour toutes les corridas...Plus de novillada piquée, une novillada piquée et des novilladas sans chevaux très suivies... Des Victoriano del Rio apathiques, la même ganaderia réjouissante... La morosité tous les jours, deux corridas triomphales... Castella blessé, le même réalisant une faena mémorable... Bautista boudé, le même pour un triomphe retentissant... Encore des abonnés perdus, une demande accrue pour l'an prochain...Une arène abandonnant chaque année un peu plus de crédibilité, une place s'étant fait beaucoup de publicité en cinq jours... Une spirale d' échec, une dynamique de succès...

 

Pas grave, il nous reste "Intervilles"...

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10 août 2006 4 10 /08 /août /2006 14:03

Intéressante question que pose Mario (en commentaire à "Choses vues et entendues"). Les aficionados occupent des postes : palco, peñas, commissions taurines et cela ne marche pas. Pourquoi ?

A mon avis, en ce qui concerne le "palco", deux raisons possibles : facilité et confort liés à de petits avantages. Pour avoir eu (on ne me l'a plus jamais reproposé ...) l'occasion d'être un modeste assesseur dans une corrida (c'était à Dax il y a bien longtemps), j'ai pu mesurer l'hostilité d'une foule, simplement parce que nous avions refusé l'oreille à un torero compte-tenu d'une pétition minoritaire. J'ai tendance donc à croire que cette pression doit paraître insupportable à certains qui par ailleurs, ne veulent pas faire de peine à ceux qui les ont mis à cette place.

Les peñas ? Je renverrai à ce que je disais d'elles dans le lexique taurin. Ce sont d'aimables et très conviviales assemblées. Mais pour moi, les seules qui oeuvrent véritablement pour la Fiesta Brava sont celles qui montent des spectacles taurins comme des becerradas ou le Bolsin de Bougue par exemple.

Quant aux commissions taurines, certains organisateurs se servent de la participation des aficionados comme d'un alibi démagogique. On les consulte poliment, on les emmène en week-end dans le Campo Charro voir les toros de la prochaine Feria et l'on en fait ainsi des obligés ou des gens "responsables" comme le disait il n'y a pas longtemps un premier magistrat ...

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10 août 2006 4 10 /08 /août /2006 12:59

Le succés que vient d'obtenir Juan BAUTISTA à Vitoria nous rappelle ce que nous avons tendance à oublier, à savoir qu'il convient de se méfier des jugements prématurés sur les toreros.

 

Le parcours de ce garçon traduit d'ailleurs une personnalité affirmée. Brillant novillero, puis fort décevant et visiblement dans le doute aprés son alternative, il stoppe brutalement sa temporada avant de revenir l'an dernier. Des rumeurs le disaient changé, en voici la concrétisation. Cette recherche, cette évolution, cette maturation dans le toreo procède à l'évidence d'une démarche intellectuelle qui fait songer, mutatis mutandis, au parcours d'un José Tomas ou d'un Morante. Et renforce l'idée qu'il y a chez certains toreros ( Padilla semble à l'abri de ces introspections...) une quête d'un Graal mystique et non un simple plan de carrière.

 

Dans ce monde si superficiel et vénal, c'est plutôt une bonne nouvelle. 

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9 août 2006 3 09 /08 /août /2006 17:26

Nous arrivons à la mi-aôut, et donc, dans le Sud-Ouest, dans la deuxième partie de la temporada. Il va s'agir pour certains d'enjeux importants en vue de la saison prochaine. Pour Medhi SAVALLI, un rendez-vous sérieux avec les Yonnet de Roquefort où l'on espère le voir  plus rigoureux qu'en d'autres endroits. Pour le SANTO dès ce vendredi à Vic, car le torero landais n'a pas totalement convaincu jusqu'à présent. Pour Julien LESCARRET à Dax   enfin, et pour lui,  c'est essentiel tant ses sorties ont été en retrait de son niveau de l'an dernier. On sait combien les organisateurs oublient vite ou se trouvent des justifications pour ne pas répéter un torero. Pour "notre" matador landais, un succès ou au moins une très bonne impression s'avère indispensable pour la suite de sa carrière.

Au fait, DAVILA MIURA vient d'annoncer sa despedida, définitive selon lui, pour le 12 octobre à Séville. On gardera plus de lui le souvenir d'un jeune homme très sympathique que de ses prestations dont aucune, pour ma part, ne m'a vraiment marqué.

 

P.S 1 : Lu sur S-O du jour que le ganadero d'ADELAÏDA RODRIGUEZ a "détourné" trois des toros prévus pour Dax vers Bayonne. Quand on sait combien les dacquois sont de bons payeurs, il s'agit d'une conduite commerciale assez maladroite...

P.S 2 : Je serai à Vic vendredi 11, Roquefort dimanche 13. Ensuite viendront Rion-des-Landes les 19 et 20, Bilbao le 26.

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8 août 2006 2 08 /08 /août /2006 13:01

Me trouvant, par la grace des billets invendus, en barrera dans la placita de Riscle, j'ai pu observer de plus près que d'habitude la vie du callejon, fort intéressante.

 

Ainsi, j'ai pu constater que la première faena d'EL MORONTA était téléguidée par le peon de confiance, ces conseils allant jusqu'à lui faire répéter ses manoletinas terminant sa faena : " Otra vez !" ou lui indiquant l'attitude à tenir : " Desplante !". Quelle personnalité torera ... Il faut bien dire que, lorsqu'on assiste à plusieurs de leurs prestations dans la saison, il se vérifie que ces gamins font souvent du "copié-collé".

Autre travers de plus en plus répandu : l'enthousiasme bruyant de la cuadrilla destiné à "chauffer" les tendidos. On entend des "Biennnnnnnn !" , des "Eso es !", des " Asi se toréa !" , voire des "Muy bien torero !" , et autres exclamations quasi-pâmées du péonage, de l'apoderado, jusqu'au valet d'épée alors qu'en piste, le protégé aligne  des passes qui font bailler.

 

Si le tercio de pique se dévalue, que dire alors de la suerte suprême ? Je m'étonne que des toreros fassent encore l'effort de tenter d'estoquer les toros dans les régles, tant cette honnêteté est désormais superflue et même contre-productive. Plusieurs pinchazos loyaux mais malchanceux ruinent les efforts d'une bonne faena. Un bajonazo  ou une épée d'efficacité médiocre mais devenant ravageuse par l'effrayant ballet des enteradores faisant tomber le toro par étourdissement, et la pétition fleurit. Peu importe les moyens pourvu que le toro tombe vite. Plus grave, des présidents, démagogues et faisant fi de toute rigueur, accordent un deuxième trophée malgré des épées de gendarmes !

 

Enfin, plus léger mais non négligeable pour le confort, voire l'ordre dans les tendidos, je m'étonne de l'inconséquence de certaines arènes. Parentis ce dimanche : un couple de touristes derrière nous avec trois enfants entre quatre et huit ans. On s'étonne de leur présence alors que les gradins se remplissent de plus en plus et les parents de nous confier, en toute candeur, qu'on leur avait indiqué que les enfants de moins de douze ans pouvaient rentrer gratuitement ! Quand on connait le confort et l'espace des gradins parentissois, il y a de quoi s'interroger sur le bon sens des organisateurs. Nous sommes descendus en contra-barrera, heureusement inoccupées, pour que notre rang puisse être un peu désengorgé. Que se serait-il passé en cas de plein ? Ce couple aurait gardé trois enfants sur les genoux pendant deux heures ? Aurait-on fait sortir les enfants ?

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4 août 2006 5 04 /08 /août /2006 19:23

Malgré tant de temporadas passées sur le dur et (souvent ) étroit ciment des tendidos, je ne peux m'empêcher de temps en temps de douter et de m'interroger : ai-je bien "vu" cette corrida ? C'est à dire , ai-je réellement saisi les complications d'un toro , ai-je bien perçu les efforts ( ou les lacunes ) du torero . Et, à partir de ces éléments, a-t-il été au dessous, au niveau ou au-dessus de son adversaire ?

J'estime qu'un aficionado honnête ne peut être bardé de certitudes et qu'un part d'interrogation doit demeurer sur son acuité de jugement tant nous sommes parfois déconcertés par l'évolution du comportement d'un toro .Il y a environ deux ans, lors d'une Fiesta Campera, nous eûmes la chance d'écouter S-F Meca nous expliquer certains détails du comportement des Victorino Martin et la différence de réactions des divers encastes. Propos passionnants qui nous laissérent entrevoir tout ce qui n' est perceptible que par la proximité immédiate du toro .

L'absence de cette expérience , même si elle peut faire naître une pointe de frustration, ne diminue en rien l'intérêt que nous portons au spectacle, ni la passion ou la colére selon les aprés-midi, mais elle devrait nous inciter  à garder toujours une pointe d'humilité .

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3 août 2006 4 03 /08 /août /2006 13:10

Chacun se souvient de la nouvelle d'Andersen : un roi se promène dans le plus simple appareil et les courtisans feignent de ne pas s'en apercevoir. Jusqu'au moment où un enfant voyant la scène , s'écrie : "Le roi est nu !"

La récente polémique au sujet d'Enrique Ponce m'a fait songer à cette  parabole dénoncant la servilité et l'hypocrisie des idées convenues. Pour ceux qui aurait manqué l'épisode, un petit rappel. André Viard, dans un éditorial du site "Terres Taurines" avait critiqué le toreo de Ponce en expliquant, en substance, qu'il s'agissait d'une manière de toréer trés profilée, usant du pico et, ces procédés, qu'on loue chez ce maestro, sont vilipendés par les mêmes lorsqu' un torero anonyme y recourt.

Tout aficionado un peu averti et observateur ne saurait s'incrire en faux contre ces évidences, tout en reconnaissant (ce que faisait d'ailleurs l'auteur) que Ponce possède un art consommé et une technique inégalable pour tirer la quintessence du bétail qui lui échoit, généralement faible il faut l'admettre.

Or, les réactions de certains critiques ou chroniqueurs allèrent de l'indigné jusqu'au scandalisé, avec des écrits fort désagréables pour celui qui avait osé attaquer le mythe, dire en quelque sorte que le roi était nu. Pourquoi tant d'acrimonie là où un débat pourrait s'instaurer ?  A mon avis, parce que dans le monde des toros, on cultive trop souvent le "taurinement correct" et qu'il est trop inconfortable de remettre en question ses convictions, cela signifierait se remettre en question soi-même. Donc Ponce est un génie du toréo que l'on se doit d'admirer, il s'agit d'une vérité révélée et ceux qui auraient la scandaleuse impudence de le contester ne sont que des hérétiques. Fermez le ban.

 

Reste que la pertinence de la critique se mesure aussi à la légitimité de celui qui l'exerce. Et dans ce cas, entre un matador de toros et un revistero, il demeurera toujours la distance entre les gradins et la piste...

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2 août 2006 3 02 /08 /août /2006 18:46

J'ai regardé sur Canal + la deuxième partie des morceaux choisis de la dernière San Isidro. Les images étaient superbes, Richard Milian très à son aise aux commentaires et Eric Bayle agacant avec ses : "va-t-il parvenir à couper l'oreille et à sortir par la grande porte ?" traitant de la tauromachie comme d'un vulgaire "Jour de rugby"...

Mais cette émission méritait d'être regardée jusqu'à son terme. La dernière partie concernait une prestation de Pablo Hermoso de Mendoza. Même en étant (c'est mon cas) peu porté sur le rejoneo, on ne peut qu'être admiratif sur les prestations du cavalier navarrais et émerveillé devant la performance, parlons plutôt d'art, de ses chevaux. Jusque là, rien de nouveau. Mais voyons la fin : Pablo venait de porter le rejon de muerte et saute aussitôt de son cheval pour s'approcher du toro déjà cerné par les peones venus jouer leur rôle d'enteradores. Soudain, le toro s'échappe de leur cercle, fonce sur  le cheval laissé seul et lui bouscule violemment la croupe, sans toutefois le blesser. Le cheval s'écarte un peu , les peones détournent le toro. Alors , on peut voir le cheval venir de lui-même pour se rapprocher très près du toro avec une véritable attitude de défi !

 

Parler de chevaux toreros n'est donc pas une figure de style mais une réalité, en voilà l'éclatante démonstration .

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