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Articles RÉCents

26 septembre 2006 2 26 /09 /septembre /2006 18:41

 

...La planéte des toros tournait toujours . Parcours rapide d'infos ce soir sur ce qui s'est passé . Je retiens le ridicule toro de confirmation ( ce n'est pas la peine de faire tant d'esbrouffe à Nîmes pour présenter des animaux aussi pitoyables !) pour Talavante .

Pour Castella , une derniére bonne oreille devant l'aficion sévillanne . Pour Cruz , pas d'oreille mais toujours un toréo de vérité face aux Victorinos de Logroño.

Je lis que les "verts" français , jamais en reste d'un façon discutable de faire parler d'eux , voudraient inscrire l'abolition de la corrida dans leur programme .Qu'en pense le maire de Bégles..?

Enfin, une idée dans un article (de "Toros") sur la Présidence polémique de la récente Feria de Bilbao , a attiré mon attention . L'auteur indique qu'il prônerait l'abolition des trophées.Matiére à débat , j'y reviendrai...

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14 septembre 2006 4 14 /09 /septembre /2006 19:22

 

Pourquoi ne pas le dire clairement ? Les commentaires de la temporada dacquoise par RFBG balancent entre l'horripilant , le ridicule et le désopilant .

Horripilant par l'incohérence : lors des corridas "toristas" , le ton est à la mise en valeur de la corrida dans sa vérité en opposition aux corridas avec des toros de peu de  caste . Trés bien , on souscrit totalement à ces propos . Le lendemain, on passe à la corrida "torerista" et là , pas un mot sur cette absence de véritable "toro" et le même commentateur  de se désoler  que les toros ne soient pas assez "collaborateurs"...

 

Ridicule par la boursouflure , les louanges frisant le délire , finissant par donner vraiment le sentiment qu'on veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes . Un peu de distance ne nuit pas et un journaliste n'est pas un attaché de presse .

Désopilant car , à force de verbiage inconsidéré , d'éxagérations , d'auto-persuasion , on en arrive à des gags comme celui de l'intervention suscitée par le commentateur et à la réponse tournant à sa confusion ...

 

Mais Dieu , que le véritable professionnel nous manque ...

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12 septembre 2006 2 12 /09 /septembre /2006 19:22

Entendu à la radio les commentaires ridicules et agacants à force d'être dithyrambiques d'un des deux journalistes de RFBG lors du deuxième mano à mano dacquois .

Cet éternel laudateur béat  de Ponce avise dans le callejon un revistero espagnol et l'interroge en direct : " Alors, vraiment, on peut dire que Ponce est un torero qui ne triche jamais, n'est-ce pas ?"  Et l'autre, avec un sourire que l'on devinait en l'entendant répondre : " ...Jamais ? Si, bien sûr qu'il triche parfois ! Mais là, il n'a pas triché."  Deux secondes de silence qu'on devine gêné et puis ...."Bon, parlons de Castella ."

A propos de ce dernier, au vu de cette saison extraordinaire, je m'interroge sur la possibilité de se maintenir à ce niveau de succès. Je crains même, en cas de baisse de régime ultérieure (que je ne lui souhaite surtout pas mais qui me semble inévitable), la versatilité du public,  souvent si ingrat.

 

Lu ce jour que Pepin Liria a gracié un toro de Zalduendo, coupant deux oreilles et la queue symboliques de l'animal. Une nouvelle faisant plaisir pour ce torero méritant mais souvent oublié .

Bon, la saison n'est pas terminée pour moi. Je concluerais, "Si Dios quiere !" à Madrid le 7 octobre avec une corrida du Puerto de San Lorenzo "

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9 septembre 2006 6 09 /09 /septembre /2006 09:54

 

J'ai voulu faire part de ce texte qui , sans amener d'idées nouvelles, met l'accent avec simplicité sur ce qui caractérise l' aficion . D'abord , l'adhésion à un spectacle à nul autre pareil qui nous oblige parfois à défendre auprés de contradicteurs sa singularité sauvage .

Et pourtant la corrida est indéfendable sur le plan rationnel . Il faut la ressentir . L'intensité , la beauté , l'émotion  que peut créer le combat d'un toro , la profondeur d'une faena ou une magnifique estocade , tout cela ne saurait vraiment être expliqué . Face aux "antis" , le mur de l'incommunicabilité ne pourra jamais être abattu.

Mais l'auteur de ce texte a tout à fait raison de souligner que ce ne sont pas les "antis" qui peuvent tuer notre passion , mais que le plus grand danger , cest la prolifération des spectacles en général , et des spectacles médiocres en particulier .

Sans aller jusqu'à la caricature de la corrida du mercredi de la Madeleine , de ces triomphes de pacotille dont le souvenir s'évanouit à la sortie des arénes , il faut se méfier comme de la peste de ces corridas dites d'art ou des as... pour lesquelles le toro est considéré comme secondaire et où l'on se pâme sans prendre garde à la modestie inoffensive des animaux combattus .

Là réside notre perte si tous les acteurs  : aficionados, critiques, organisateurs ne réagissont pas  et cautionnons cette dérive . 

 

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8 septembre 2006 5 08 /09 /septembre /2006 19:49

 

La modernisation, l’actualisation, oui. Mais il ne faut pas toucher à la liturgie, à l’essence et surtout pas à la bravoure ni à la sauvagerie du taureau brave, authentique formule alchimique de cette cérémonie et véritable patrimoine génétique et écologique. Le culte du taureau exige le respect d’une intégrité totale, car la plus grande pureté est impérative. La véritable caste représente une image inaccessible pour l’homme, sans manipulation artificielle bien que, derrière cette bravoure, on distingue la main de l’éleveur qui, effectivement, pose son empreinte par la sélection.

 

On peut, on doit moderniser les arènes, leurs accès et le confort des places. Il faut moderniser tout ce qui se rapporte à la santé et aux soins médicaux des acteurs. Mais la modernisation ne saurait s’appliquer pour affaiblir la caste du taureau, atteindre à son intégrité et édulcorer le rite. Non à la Fiesta de toros sans toro et non à la farce, au simulacre, à la pantomime.

 

Heureusement, il reste des plazas où se maintient cette vérité, cet esprit, où demeure le rite et la véritable lutte à mort entre un homme et un animal. Des arènes qui se distinguent par un niveau d’exigence à l’inverse d’une lâche complaisance. Parmi ces arènes, il y a Vista Alegre, grâce essentiellement à l’exigence dans la sélection du bétail, à ses fameux « toros de fer. »

Il ne faut pas s’illusionner, dans toutes les arènes, le pourcentage des aficionados initiés et connaisseurs est très faible par rapport aux spectateurs simplement là pour profiter d’un spectacle intéressant mais peu enclins à s’intéresser au symbolisme et à la signification de la tauromachie, au-delà de la simple anecdote (à l’exception, tout à son honneur, de la France où le pourcentage de profanes est moindre et celui des aficionados initiés, supérieur.)

Ce qui arrive dans les arènes du nord de l’Espagne en général, et à Bilbao en particulier, c’est que le public est pleinement conscient qu’il assiste à un spectacle authentique, où il n’y a pas de truquage, où un homme se joue vraiment la vie face à un animal, sans concessions ni faux-semblants. Voilà l’exigence.

D’un autre coté, l’existence d’une commission administrative en comparaison de la gestion directe d’une empresa, apporte du sérieux et réduit les intermédiaires, ce qui favorise la qualité des spectacles. Il existe d’autres facteurs importants comme la rigueur de la présidence, le professionnalisme des employés de l’arène et la tradition centenaire pour concourir à ce succès. (certains vont même jusqu’à y associer le mythique sable noir qui, associé au ciel très souvent couvert, participe au sérieux de l’arène bilbaïnaise.)

Mais il convient de ne pas céder à l’auto-satisfaction. Beaucoup de points restent à améliorer. Bilbao a le devoir de maintenir ce genre torista et rigoureux. Il faut conserver cette variété des encastes, on ne peut suivre la mode des fers qui font preuve d’une grande faiblesse et qui, pour cela, bien sûr, sont très recherchés par les figures du toreo. Il faut continuer à faire venir la crème des élevages. Il faut programmer des spectacles en dehors de la Feria d’ «  Aste Nagusia ». Il faut donner des opportunités à ceux qui débutent, pour les novilleros comme pour les nouveaux aficionados qui, demain, maintiendront le sérieux et la catégorie de la plaza. En somme, il faut semer maintenant pour récolter dans l’avenir.

 

 

 

 

                                                          Gabriel Moreno Herino. Aficionado.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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8 septembre 2006 5 08 /09 /septembre /2006 11:58

Lu dans la plaquette de présentation de la Feria du 24.9 de Floirac reçue hier : " Medhi Savalli ! Le novillero révélation de 2005 et 2006 , Une brillante alternative à Arles le 8/9 suivi d'un paséo prestigieux à Nîmes le 17/9..."

C'est tout le mal qu'on souhaite à l' arlésien , mais peut-être faudrait-il rappeller aux organisateurs de la Plaza Goya que , comme le disait Alphonse Allais , l'ennui avec les prédictions, c'est qu'elles concernent l'avenir.

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31 août 2006 4 31 /08 /août /2006 19:57

 

La saison se termine pour moi  sauf à la concrétisation d' un possible séjour à Madrid pour la Feria d'automne.

A l'heure où la langue bleue fait son apparition (mais dans une région française sans grande tradition taurine...), voici venir l'heure des bilans. D'abord, celui de "Basta Ya" qui dépasse mes espérances : en juillet, 1955 visiteurs uniques pour 5487 pages lues  ; en aôut 3406 visiteurs uniques pour 11243 pages lues. L'astreinte que constitue une information journalière ne pèse guère lorsque l'on sait que ce n'est pas fait en vain. Merci donc à tous de l'attention que vous prêtez à mes écrits.

Je vais donc à présent passer à des informations de forme un peu différente : un bilan de la saison concernant les novilladas sans chevaux, les novilladas piquées et les corridas. Ensuite la traduction de deux articles qui me semblent dignes d'intérêt : l'un traite de la tauromachie en général (La corrida de toros : rituel sacré ou spectacle de masse ?) et l'autre, signé de l'ancien torero Luis Reina, évoque les problèmes des écoles taurines en Espagne.  S'agissant d'articles assez longs, ils seront mis en ligne en "feuilleton". Je compte aussi revenir sur les diverses formes de jeux taurins pratiquées dans les "pueblos" , certaines méritant d'être narrées .

Bien sûr, si l'actualité de la planète des toros nous en donne  l'occasion, les débats seront les bienvenus, ainsi que les reseñas des visiteurs qui auront prolongé la saison .

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30 août 2006 3 30 /08 /août /2006 20:08

 

D'abord, merci à toi de nous avoir livré tes impressions. Les commentaires d'aficionados sont toujours intéressants et j'encourage ceux qui assistent à des spectacles de nous faire part de leur ressenti.

Ton enthousiasme et ta vision de cette corrida sont partagés par les articles que j'ai pu lire là-bas. Les commentateurs louent la prestation de grande qualité de Ponce, la grande volonté et le professionalisme du Juli. On parle d'"atraco" (hold-up) pour qualifier l'attitude du Président envers Ponce et Juli. L'oreille de Gallo serait en revanche indulgente (pétition moins imortante que pour le Juli selon les observateurs) . Et tous considèrent que les toros de Zalduendo furent remarquables.

 

Concernant Vista Alegre (et la ville de Bilbao), je comprends que tu sois impressionné par ce lieu. J'ai débarqué à cette semaine de Asta Nagusia il y a trente trois ans la première fois  et j'y reviens depuis avec le même plaisir. Avec plus de plaisir même puisqu'à présent, je fais à chaque fois le "pélerinage" au Musée de Guggenheim. Bilbao possède une personnalité affirmée et son arène est empreinte de sérieux et de gravité dus à mon sens à la sobriété de son architecture, au gris du sable et du ciel et une certaine réserve du public. Cette "plaza" possède un charme particulier. Je suis ravi que tu l'ai perçu et en plus, avec une grande " tarde " .

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29 août 2006 2 29 /08 /août /2006 19:41

A l'occasion de cette escapade en Biscaye, je suis tombé sur le journal " ABC" et j'y ai lu le compte-rendu de la corrida du jeudi 24 août à Bilbao (toros de Zalduendo pour Ponce, Juli et Gallo). J'avais lu ailleurs que le Président avait été conspué pour avoir refusé une deuxième oreille à Ponce et privé le Juli de celle fortement demandée par le public de Vista Alegre. J' apprécie les compte-rendus espagnols dans les journaux quotidiens, y compris locaux, toujours pertinents et où l'on ne pratique pas la litote mais au contraire une vigueur du propos rafraîchissante .

 

Voici des extraits de ce qu'écrivait Zabala de la Serna dans son "papier" intitulé :

" Un idiot en travers de la corrida historique de Zalduendo ."

 

" Tout au long de l'histoire de l'humanité, les idiots ont causés des désastres, des guerres, des accidents, des génocides, en regard de quoi, il ne faut pas donner beaucoup d'importance au personnage du "palco" de Bilbao qui se tuerait pour un titre, une courbette, une accolade et une bouteille de rouge. Parce que l'important se passait dans l'arène avec les protagonistes de la Fiesta (...) Si en travers de cette corrida, ne s'était pas trouvé un boucher et d'autres circonstances, on parlerait de corrida historique (...) Dans les autres circonstances, on parlera du sol détrempé (...) Il avait plu beaucoup en milieu de journée et l'individu et d'autres irresponsables auraient du faire réaliser le drainage de l'arène.(...) Résultat, Enrique Ponce, chef de lidia, se rendit compte que le sol était une piste de patinage, un danger. D'où vingt minutes de retard pour mettre de la terre sèche (...) Cela aurait pu être, entre autres choses,  une corrida de six ou sept oreilles. Félicitations, ganadero . J'ai beaucoup apprécié. Malgré l'idiot ."

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24 août 2006 4 24 /08 /août /2006 19:08

 

Il y a une quinzaine de jours, dans le journal  S-O, un entrefilet faisait état de la mort de deux personnes, à quelques jours d'intervalle, dans le sud-est de l' Espagne, au cours de fêtes populaires dans des villages où l'on lâche des toros.

 

Si certains, comme moi, ont pu visionner des cassettes  de ces lâchers de toros, ils ne seront pas étonnés de ces accidents tragiques. Le plus étonnant étant qu'il y ait si peu de morts tant les participants sont nombreux à se confronter à des toros énormes et terriblement armés !

 

Ces jeux remontent très loin dans le temps. Interdits en 1500, plusieurs fois ré-autorisés puis à nouveaux interdits au 16 ème siècle, ils furent limités dans les provinces de Castellon et Valencia, qui concentrent la majorité de cette coutume, aux pueblos. En 1976, l'arrivée de la démocratie en Espagne libéra aussi de cette restriction.

 

Les chiffres sont étonnants : 15000 demandes chaque année   d' autorisations  pour des festivals et journées de ce type ! En plus des traditionelles vaches et toros emboulés qui sortent partout, comme dans les soirées que nous connaissons ici, ce sont 5000 toros limpio qui sont ainsi libérés chaque année dans les villages. Pour en avoir vu sur des images, je peux vous assurer que beaucoup d'entre eux pourraient sortir à Madrid ou à Pampelune .

Et voir des centaines personnes de tous ages, avec des capacités physiques visiblement fort différentes, se mesurer, cotoyer, frôler, provoquer ces toros en pleine rue, sans recours, est un spectacle saisissant et invraisemblable ! Bien sûr, inévitablement, fatalement, surviennent des accrochages, des blessures et des morts. Les documents filmés  non expurgés  comportent des images insoutenables .

 

Nous sommes à des années-lumière de la conception hyper-réglementée et du sacro-saint principe de précaution qui régissent notre société, à l'instar de tout le monde "civilisé ". Quant on connait les restrictions et l'encadrement exigés  pour un simple encierro à Saint-Sever, on mesure combien nos voisins ibériques demeurent une exception. Chacun jugera selon sa sensibilité cette liberté donnée aux citoyens de risquer leur vie. Certains l'estimeront inconséquente, irresponsable, inadmissible peut-être. Pour ma part, je considère qu'une société qui accepte le risque qu'on puisse librement jouer son existence par passion est bien plus évoluée que d'autres frileuses et pusillanimes...

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