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2 août 2005 2 02 /08 /août /2005 00:00

En attendant le compte-rendu détaillé , ainsi que le récit de la conception "hagetmautienne" du traitement  des aficionados , voici les résultats bruts de cette novillada du Lundi 1 Août :

6 novillos de ADELAïDA RODRIGUEZ pour

Gabriel PICAZO (Vuelta et oreille)

Mario MIGUEL (Silence et Salut au tiers)

David ESTEVE (Salut et Applaudissements)

Bien présenté , le lot de novillos s'est avéré moins brillant , et surtout moins homogéne de comportement qu'à Mont-de-Marsan avec seulement  trois novillos servant , le malheur  vint du fait qu'ils n'échurent pas forcément aux meilleurs toreros .

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2 août 2005 2 02 /08 /août /2005 00:00

Arénes d'Hagetmau ( deux-tiers d'aréne, on verra comment ...)  temps nuageux agréable finissant menaçant et frais . 2.10 H de spectacle.

 

On rêve toujours de refaire le sortéo lorsque le lot est variable en qualité et l'on maudit souvent le sort injuste réservant les toros qui "servent" à des toreros qui ne savent les uitiliser et attribuant des "carnes" aux autres . Ce fut flagrant lors de cette novillada , d'où l'on sortit (moi tout au moins), assez frustré .

 

Les ADELAïDA RODRIGUEZ , fort bien présentés avec des berceaux de cornes larges et des pointes ( qui n'éclataient pas lors des "remates" contre les planches , déçurent en partie . De la faiblesse handicapante chez les 2ème et 3éme , un 5éme manso-hyper violent , voilà la moitié du lot qui ne servait pas . Le premier était encasté mais maniable , le quatriéme avait beaucoup de classe et surmonta une faiblesse de patte (sabot avant gauche ) grace à une grande caste ; enfin le cinquiéme offrait oreilles et queue à qui aurait su toréer... Bravoure au cheval diverse parfois masquée par de la violence.

 

Que dire de Gabriel PICAZO ? Qu'il fait le métier bien , avec technique , sans qu'aucune émotion ne passe , faute de transmission , de véritable personnalité torera . Il aurait pu couper quatre oreilles avec un tant soit peu d'"arte" mais il fut tellement mauvais à l'épée ( horrible bajonazo vertical au premier , qui fit justement refuser l'oreille(réclamée par un public bien gentillet...) graçe à un Président avisé .  Une estocade sur une charge du toro sans cadrer au quatriéme , une petite oreille bien maigre compte tenu de la qualité de son lot .

 

Mario MIGUEL a laissé passer un novillo d'une qualité et d'une bonté extraordinaire ! On  eut dit qu'il aurait pu le toréer toute la nuit ( sauf que l'on se serait endormi bien avant !)  Un vrai "pegapases" , toujours profilé et  incompréhensiblement  loin d'un novillo à la charge aussi claire . Un gâchis consternant  ! Il n'avait pas fait grand chose au deuxiéme mais comme le novillo était mauvais , on n'avait pas entrevu la tristesse du garçon . Bien aux banderilles face au cinquiéme, une possible reconversion...

 

David ESTEVE pouvait être déçu . Un faiblard collant et compliqué d'abord et, pour finir , le plus lourd, trés violent qui renversa spectaculairement le cheval (picador emporté à l'infirmerie : jambe ?)  et ensuite , se contenta , sur les cites d'avancer et d'envoyer des coups de tête en soulevant les pattes avant . Rien n'était possible et le tuer constitua une épreuve ( kyrielle de pinchazos , un avis puis une entiére...)

 

 

Le meilleur toréo de l'aprés-midi: le quite de ce même David ESTEVE au cinquième novillo: trois véroniques mains basses avec une lenteur et un "garbo" , se faisant déchirer la cape en deux à la deuxiéme sans s'émouvoir pour autant  !

Ah , si ce "Forajido" avait été pour lui...

 

 

 

P.S : Je vous raconterai demain la "plaisanterie" de la taquilla ...

 

 

                                                                                                                                           Bronco

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21 juillet 2005 4 21 /07 /juillet /2005 00:00

...Et particuliérement à tous les suffisants ou pseudo-aficionados qui ne jurent que par les corridas et qui considérent tous les autres spectacles ( novilladas piquées ou non ) comme mineurs. A tous ceux aussi qui ne jugérent pas utiles de se lever matin (onze heures, rendez-vous compte, c'est l'aube !)  , je conseille de ne pas lire cette reseña qui pourrait accentuer leurs maux de tête et leur faire réviser leurs certitudes.

       Jeudi 21 juilet 2005 en matinée:

Six novillos de ADELAIDA RODRIGUEZ GARCIA

pour

Alberto AGUILAR (Vuelta et Oreille)

Medhi SAVALLI (Oreille et Deux oreilles)

David ESTEVE( Oreille et Silence)

Le bilan de cette novillada est trompeur. Si elle s'avére triomphale, le mérite en revient à la qualité exceptionelle du bétail qui maintint , à l'exception du dernier , handicapé, un intérêt permanent. Les trois novilleros firent front ou illusion mais sans parvenir à se tenir à la (grande ) hauteur de leurs opposants.

Beau temps chaud. Demi-aréne . 2.20H de spectacle. Revanche des tendidos habituellement "Sol" et ce matin à l'ombre : contempler le spectacle insolite et réjouissant du quarteron de notables coiffés de panamas, tel un cartel de colombiens  dans la "baignoire" réservée aux personnalités , ainsi que la présidence technique , dûment costumés et cravatés . On  peut se demander si l'ardeur du soleil n'affecta pas parfois leur lucidité .

 

Belle présentation de ce lot de novillos d'ADELAIDA RODRIGUEZ , de trapio trés respectable et d'armues fines et  inquiétantes pour les toreros. Le sixième , handicapé et qui aurait pu et du , être changé , apporta la seule fausse note d'un lot vraiment excellent.

Les piques ne furent pas le point fort de ces novillos . Le premier pit une pique forte en s'employant ; le deuxième deux piques en se montrant plus violent que brave; idem pour le troisième qui n'en subira q'une sortant seul ; la relative faiblesse du quatrième n'autorise qu'une pique courte ; le cinquième contourne d'abord le cheval pour l'attaquer sur le flanc opposé puis prend une pique sans s'employer , sortant seul; le sixiéme recevra une pique trés en arrière, bien poussée , puis une deuxième en poussant parallélement, faisant tourner le cheval.

Au moral, le fait marquant, outre la caste évidente, la mobilité, l'allant extraordinaire de ces novillos, fut leur capacité de récupération. Peu collaborateurs dans la cape car répétant mal et s'engageant peu;ils paraissaient en général éprouvés aprés la pique ( surtout les 1er et  5éme) ils retrouvérent une mobilité et agressivité enthousiasmante lors de la faena. On les vit souvent partir de loin à la moindre sollicitation , répétant les charges avec force, classe et rage , transmettant de l'émotion , tout en gardant toujours du genio, une faculté à punir la moindre erreur des toreros. Ils en commirent  tous , tant la pression mise par la caste des novillos était forte .

Hormis le sixiéme, tous furent fortement applaudis à l'arrastre.

 

Antonio AGUILAR : Son premier novillo ne permettait  pas grand chose à la cape . La faena comporta plusieurs séries à droite sans grand intérêt . Un peu plus centré à gauche, coté plus difficile. Une entiére trés engagée où il fut pris de manière impressionnante . Quatre descabellos refroidirent l'émotion et le torero effectue une vuelta un peu forcée.

Au quatriéme, une sorte de copier-coller avec en plus deux paires de banderilles valeureuses : une en reculant aprés avoir placé le novillo par une feinte de corps et une troisième engagée entre l'animal et les barriéres. Pour le reste , faena aussi médiocre et estocade aussi fulminante aprés un tiers d'épée. Oreille pour ce dernier geste.

Reste qu'AGUILAR banderille et tue bien. Hélas pour lui , il reste un probléme entre les deux.

 

Medhi SAVALLI : Il coupe trois oreilles , il triomphe . Il a donc été bon , forcément . Eh bien, non ! Il  s'est situé en dessous de ses deux adversaires , dominé par leur caste qu'il ne put maîtriser  du fait d'un toréo plus brillant que profond et dominateur .

Pris aprés une larga à genoux car il n'eut pas le temps de préparer la seconde , surpris par le brusque retour du novillo. Début de faena par statuaires et passe du mépris. . mais ensuite , il ne saura réduire les coups de tête et brusques retours , utilisant une grande surface de muleta et abusant des cites sur l'oeil contraire . Conclusion par des manoletinas aussi superflues que risquées . Deux tiers d'épée en avant d'effet rapide .

début par passes changées "Castellesques" au centre. Medhi met du temps à comprendre que la brusquerie ne sied pas à ce novillo. Quoique comportant de bons moments, sa faena restera en dessous de la qualité de l'adversaire. Un trois quart d'épée verticale efficace ne justifiait pas l'attribution de la deuxième oreille.

 

David ESTEVE possède une "planta torera" et des gestes de classe évoquant parfois le torero de Morante de la Puebla. C'est lui qui donna les meilleures passses de la matinée.

Des cites de loin, de l'aguante mais une certaine précipitation et approximation entraînèrent accrochages et désarmés, mais aussi quelques belles séries. Une entière basse aurait pu le priver d'oreille mais le public, bon enfant ne le jugea pas ainsi.

Pas de chance au sixième, très faible qui se défendit rapidement et ne permettant pas grand chose. Une entière et le désir de revoir vite ce torero.

 

P. S. La présidence crut bon d'accepter la demande de Medhi SAVALLI de poser une quatrième paire de banderilles (il n'y parvint d'ailleurs pas....) Cette concession n'a pas de réelle justification et un peu plus de rigueur ne serait pas de trop. L'appliquer au remplacement du sixième impotent eut été préférable mais le bétail est si cher.....

Quand on vous dit que le soleil tapait fort .  Pendant ce temps, certains préféreraient attendre l'après-midi.....

 

                                                                                                                                             Bronco

 

 

 

                                                

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17 juillet 2005 7 17 /07 /juillet /2005 00:00

                                               Samedi 16 juillet 2005, novilladas sans picadors

 

                          Temps trés chaud, demi-aréne presque essentiellement à l'ombre evidemment

 

6 erales de TARDIEU

pour:

R.BLANCO :  Silence et Vuelta

EL SANTO :  Oreille et Deux oreilles

S.NARANJO: Oreille et Vuelta

 

Une aprés-midi où l'intérêt ne faiblit jamais malgré l'écrasante chaleur . Le mérite en revient à un lot d'érales plus sérieux  que d'habitude ici de présentation, trés combatif et aux comportements divers mais toujours intéréssants  et aux novilleros parfois dépassés mais ne renoncant jamais devant les difficultés.

Il se confirme que la novillada sans picadors constitue bien le spectacle taurin le moins aléatoire en des temps bien difficiles pour l'aficion. 

 

R.BLANCO est sorti fort meurtri  et à moitié assommé de cette tarde . Son lot trés disparate : le petit , faiblard et fade ne transmettait pas . Pas d'émotion , une conclusion  peu brillante ( une atravesada , une estocade en arrière et un descabello ) . Le quatriéme , haut , lourd , dur le déborda rapidement , lui administrant deux "roustes" terribles , la deuxième lors de l'estocade engagée . Le torero , bien que dépassé, pouvait sortir la tête haute du fait du courage démontré.

EL SANTO triomphe de maniére incontestable par une alegria qui conquiert les gradins . Il y aurait à redire sur un certain manque de profondeur de son toréo mais il emporte le succés par une activité parfois tourbillonnante de la cape jusqu'à l'épée en passant par les banderilles. Le cinquiéme Tardieu était de grande classe .  Il était difficile d'être à sa hauteur , et peut-être que le SANTO n'y parvint pas tout à fait . C'est aprés tout secondaire compte-tenu de l'enthousiasme manifesté par le torero landais.

S.NARANJO hérite d'un trés violent troisiéme dont il se défait rapidement et  honorablement . Une excellente troisième paire de banderilles mais une défaite au bout du compte face au nerf  et à la codicia du sixiéme , là aussi en gardant du crédit au vu d'une réelle volonté et d'une véritable "planta torera"

 

                                                                                                                            Bronco

 

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17 mai 2005 2 17 /05 /mai /2005 00:00

 

6 Toros de CHARRO DE LLEN  (Salamanque )

                             pour :

EL FUNDI  ( Oreille et  Salut au tiers )

EL CID ( Salut au tiers et  Silence )

Julien LESCARRET ( Salut au tiers et Ovation )

 

Curieuse corrida , décevante par le fait de toros décastés mais , paradoxalement , le comportement incohérent de ces mêmes toros permit de soutenir l'attention  d'un public attentif , plus calme et aux réactions plus avisées que les jours précédents.

TOROS :

Un lot en retrait en terme de présentation . Des armures souvent "civilisées" ( 1,2,4 et 6), des toros plutôt rondouillards ( 1 et 6 ) que fiers d'allure .

Au moral , des grandes variantes :

1er: Pique sur l'arrière du cheval le faisant tourner . Un benêt  replet suivant avec rapidité et naïveté le leurre . A la premiére sollicitation avec la muleta , il arrive comme un avion , trinchera du torero et notre toro , emporté par son élan fait un tonneau du plus haut comique .

2ème : Même comportement au cheval , bonasse aussi à la muleta mais finissant de mauvais caractére et rétif  en fin de faena .

3éme : S'élance de loin sur le picador et sur la violence de l'impact , fait voler cheval et cavalier ! Ensuite une  pique fortement  poussée avec les reins  puis encore un contact bref mais costaud. Il deviendra querencioso vers le toril et reste sur la défensive en s'avisant à la muleta .

4éme : Souléve le cheval par l'avant durant une quinzaine de secondes , puis prend une pique assez longue où il finira par chercher les pattes du cheval.  A la muleta , ne se fixera jamais , marchant au pas jusqu'à l'estocade où il sera particuliérement compliqué à cadrer . Le plus décasté du lot .

5éme : Une pique trahissant plus la violence que la bravoure et une deuxième poussée. Saute spectaculairement dans la cape , Paraît handicapé de la patte avant droite , chutant plusieurs fois jusqu'à la pique mais récuperera ensuite . Toro trés incommode à la muleta , envoyant de larges hachazos inquiétants à droite dans toutes les passes.

6éme: Freine avant la cape puis ne s'y engage pas vraiment . Manifeste une querencia devant la porte du patio des cuadrillas . Lorsqu'il en voit sortir les picadors , il se précipite vers eux de trente métres et renverse le cheval de turno , laissant le picador coincé et un peu sonné . Prendra ensuite une pique sans aucun style et ne collaborera guére aux banderillles. La faena le vit pénible , avec une charge mesurée , sans humilier , se retournant trés vite en fin de passe pour menacer le torero .

 

En somme , un lot franchement décasté avec les deux premiers toros faciles (surtout le premier ) et des trés compliqués ensuite allant même jusqu' au morucho de quatriéme . Deux tendances majeures : les querencias et la violence dans le combat.

 

Coté Toreros :

EL FUNDI eut le lot vraiment le plus contrasté : la "hermana de caridad" speedée et l' "infumable" . Il fut tranquillement technique au premier qu'il tua d'un recibir bienvenu . L'oreille était légitime mais le refus de la seconde par le Président justifié vu l'absence d'émotion : "A vaincre sans péril..."

Si le torero est devenu posé , doux et dominateur , en revanche , ses talents de banderillero en sont restés au meme stade , c'est à dire clairement médiocres .

Rien à faire face au boeuf de conclusion , sinon l'expédier au royaume des mansos avant l'orage .

 

EL CID torée désormais beaucoup . Tant mieux pour lui mais on ressent qu'il  fonctionne désormais parfois" les mains en haut du guidon"  Ainsi , nous eûmes droit aux naturelles maison où tout  "n'est que luxe , calme et volupté "  au premier , mais là aussi , l'émotion n'était pas au rendez-vous compte tenu de l'adversaire . Le cinquiéme était trés inconfortable avec ses grands moulinets de corne droite , aussi on ne lui en voulut pas trop d'abréger . Par contre , il aurait tué  avec un minimum d'engagement que cela ne nous aurait pas gêné .

 

Julien LESCARRET n'a pu répéter le succés de l'an passé ( deux fois une oreille ) mais il  a conservé tout son cartel et l'estime du public . Il n' y avait que deux toros qui chargeaient et ils échurent à ses compagnons de cartels ... Peu importe , il fit preuve de technique et de lucidité face aux deux "clients " âpres et mansos qu'il eut à combattre . Il extirpa même des muletazos inespérés que cette carne de sixième n'aurait jamais pensé lui concéder .

Refusant modestement une vuelta envisageable à l'issue de la corrida , il confirme qu' il se sort  avec pundonor et professionalisme de  toutes les galéres . Mais s'il  se débarasse sans probléme des mauvais , pour lui comme pour  nous , nous préférerions aussi qu'il en voit sortir des bons !

 

Deux recortadores sautérent ensemble , avec une "garrocha " au dessus du troisiéme toro . On admira le coup d'oeil et le synchronisme indispensables pour maîtriser cet exercice risqué !

 

                                                                                 

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16 mai 2005 1 16 /05 /mai /2005 00:00

Dimanche 15 mai - CORRIDA-CONCOURS DE GANADERIAS

Toros :

LA QUINTA

HERNANDEZ PLA

Don Juan FRAILE Y MARTIN

Don F.GALACHE DE HERNANDINOS

VALVERDE

HOYO DE LA GITANA

Pour :

EL FUNDI : Deux oreilles et Salut au tiers

Domingo LOPEZ-CHAVES : Salut au tiers et sifflets

Javier VALVERDE : Silence et Applaudissements

Le succès de la corrida-concours vicoise se poursuit et ce n'est que justice tant le soin apporté à la présentation des toros, essentiel dans le genre, est respecté ici. Cette année, on vit encore défiler de superbes exemplaires, avec mention spéciale pour le toro de GALACHE, véritable estampe de toro bravo. Au moral de la diversité, comme toujours. Détail des combats.

LA QUINTA

Il débute à la cape avec des scories : ne répétant pas, jetant les pattes et serrant le torero du côté gauche.

  • première pique prise en poussant fort et avec fixité contre le cheval
  • deuxième après avoir été long à s'élancer mais prise encore avec force et la même fixité
  • troisième : toujours long à démarrer mais poussée avec une vigueur identique et des réticences à quitter le cheval malgré les cites.

Au tercio de banderilles, il répondra bien aux appels et poursuit le torero après les poses. Dans la faena, il démontre une bonne charge longue et douce, baissant bien la tête dans la muleta.

En conclusion, un excellent toro avec beaucoup de classe, brave et noble à qui il ne manquait qu'une pointe d'agressivité dans la charge pour rendre la faena plus vibrante.

HERNANDEZ PLA

Jette les pattes dans la cape, donne des coups de cornes et de tête, tout en sautant dans la cape à la rencontre.

  • première pique : pousse très fort en rechargeant avec des coups de tête
  • deuxième : encore une forte poussée après être spontanément parti à la rencontre
  • troisième : moins d'engagement, en poussant parallèlement au cheval et sortant facilement.

Aux banderilles, il répond mal aux appels et ne poursuit pas les banderilleros. A la muleta, il ne baisse pas la tête, il s'arrête en cours de passe, avance au pas sans se fixer, refuse de paser du côté gauche. Hormis à la pique, ce toro s'avère un manso sournois et décasté. Disons qu'il n'a pas décu puisque, compte-tenu de la prestation du lot d'hier, on s 'attendait au pire.

FRAILE Y MARTIN

Il n'apparait pas très solide sur ses pattes dès sa sortie mais il affiche une charge longue et claire.

  • première pique poussée mais en faisant soner les étriers
  • deuxième courte dont il s'affale en sortant

Il répond aux cites des banderilleros mais ne les poursuit pas. A la muleta, il passe et répète mais en donnant des coups de tête de bas en haut du fait de sa faiblesse de pattes qui le fait chuter pratiquement à la fin de chaque série de muletazos. Un infirme injugeable.

F.GALACHE

Toro magnifique de trapio, ensellé avec des cornes dirigées vers le haut et très aigües. Il freine avant d'arriver à la cape, il cornée, donne des coups de tête, jette les pattes vers l'avant et serre à gauche.

  • première pique : donne des coups de tête très vilents pour désarçonner le picador.
  • deuxième : contourne le cheval à l'avant et le pousse au poitrail vers l'arrière pour le faire chuter
  • troisième pique : contourne encore par l'avant puis donne des coups de tête en restant à un mètre du cheval
  • quatrième pique : encore des coups de tête mais en venant plus au contact du cheval;

Il ne répond pas aux appels des banderilleros. A la faena, il charge tête haute en cherchant le torero et s'avère dangereux durant toute la faenan. En conclusion, un "alimaño" plein de codicia au pique, et de sentido à la muleta.

VALVERDE

Une curiosité exotique, tant ces toros sortent peu souvent, ce que l'on peut comprendre vu le comportement un peu "à l'ancienne" de celui-ci. Très réservé à la cape.

  • première pique : se colle parallèlement au caparaçon en délivrant de terribles hachazos en direction de l'encolure du cheval
  • deuxième pique : rencontre violente et poussée
  • troisième pique : prise en s'élançant de loin, poussant fort mais sortant seul
  • quatrième pique : encore un impact violent en partant de loin mais quittant le cheval encore seul et rapidement.

Coupe le terrain aux banderilleros créant une pagaille terrible dans l'arène. La faena, le toro sera peu vu, passant tête à mi-hauteur et imposant une pression  sur le torero telle que celui-ci abrègera rapidement.

Un toro spectaculaire, faisant illusion au tercio de piques par plus de violence que de bravoure. Très compliqué, car avisé, pour le torero en général, trop pour celui-ci en particulier.

HOYO DE LA GITANA

D'aspect bas et massif, au cou très court, il suit bien à la cape.

  • première pique : bien poussée avec les reins, quelques coups de tête
  • deuxième pique : moins poussée en faisant sonner les étriers et tourner le cheval
  • troisème pique : contact bref en donnant des coups de tête et en sortant très facilement.

Beaucoup d'allant et de mobilité aux banderilles. A la muleta, du bon : il baisse la tête et répète mais du mauvais aussi : voyage assez court et tête très mobile en fin de passe.

Un toro au final peu intéressant ni pour le torero ni pour les spectateurs. Compliqué sans être vraiment dangereux, plutôt collaborateur mais sans fond ni transmission.

Au bilan le LA QUINTA "Uber Alles" et deux toros aux comportements passionnants : le GALACHE  et le VALVERDE. A noter l'excellent tercio de piques, très technique, administré au GALACHE;

Côté toreros :

EL FUNDI fut vraiment bien, dans deux genres différents. Posé, avec beaucoup de sitio et de douceur pour mettre en valeur la qualité du LA QUINTA. Belluaire et lidiador avisé devant le GALACHE qui nécessitait technique, sang-froid et courage, avec en prime une excellente estocade en dépit des impressionnantes armures.

Si la deuxième oreille face au LA QUINTA m'a paru un tout petit peu généreuse, en revanche, j'ai regretté qu'il n'en obtiint pas une pour son deuxième combat; Je me suis d'ailleurs interrogé si le refus d'exécuter la vuelta réclamée ne provenait pas de cette déception du torero.

DOMINGO LOPEZ-CHAVES m'a semblé peu approprié pour cette corrida, tout en ayant eu la volonté et le mérite de faire front. Si il n'y avait pas grand chose de plus à tirer du pénible HERNANDEZ PLA, en revanche, on le vit très et trop rapidement dominé par le VALVERDE qui n'eut pas là un adversaire à sa mesure.

JAVIER VALVERDE fit sa carrière, brillante, de novillero sur ses qualités de lidiador. Le voici donc revenu aux sources. Sur cette corrida, on se saurait le juger puisqu'il eut en partage un infirme, le FRAILE et un toro au comportement peu brillant et rapidement éteint : le HOYO DE LA GITANA.

Pour conclure, un grand bravo au Président pour avoir redonné de l'honneur au palco en imposant aux banderilleros de LOPEZ-CHAVES de respecter le règlement. Rappelons celui-ci : on doit poser au minimum quatre banderilles, au maximum six. Comptant sur le laxisme et la faiblesse coutumière de présidence "d'hommes de paille", la cuadrilla voulut s'exonérer de ses obligations. Elle est tombée sur un véritable Président et elle a cédé. Il ne s'agit que d'un détail peut-être mais à mon avis très symbolique qui devrait faire réfléchir beaucoup de pseudos décideurs en matière taurine. On peut dire non, encore faut-il oser le faire...

 

 

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16 mai 2005 1 16 /05 /mai /2005 00:00

DIMANCHE 15 MAI APRES-MIDI CORRIDA

Lleno, temps un peu frais; la pluie s'arrête miraculeusement au moment du paseo

6 Toros de CRIADO HOLGADO (Badajoz)

pour :

DENIS LORE (salut des barrières et salut au tiers)

Luis VILCHES (salut au tiers et oreille)

Serafin MARIN (silence et bronca)

Hormis les confits de certitudes et les imbéciles (ce sont souvent les mêmes) tout aficionado honnéte s'interroge souvent pendant et après une corrida. Ai-je bien apprécié les qualités du torero? Ai-je bien perçu les possibilités ou les difficultés que présentaient le toro ? Le torero a-t-il été au-dessus, à la hauteur ou en dessous de son adversaire ?

La corrida de ce jour a illustré une fois de plus ces dilemnes qui font les délices des discussions passionnées d'après corridas.

Très bien présenté, avec beaucoup de trapio et des armures aux largeurs parfois impressionnantes, le lot de CRIADO HOLGADO, au comportement avisé, ne présenta que très rarement le caractère de sauvagerie brute qui avait tant impressionné l'an dernier avec la prestation de deux sobreros de ce fer.

Il en résulta une impression bizarre de déception que le public mis souvent, parfois avec raison me semble-t-il, sur le dos des toreros.

DENIS LORE eut en partage un premier toro plutôt difficile au comportement compliqué par une faiblesse le faisant charger à mi-hauteur Quelques naturelles estimables et une conclusion en deux temps. Toro applaudi à l'arrastre et salut poli du torero pour répondre à une ovation polie.

Le quatrième CRIADO HOLGADO fut sévèrement piqué et LORE réalisa un bon torero de cape, souvent serré face à ce toro vif et collant. Mais la faena, malgré quelques séries dignes d'intérêt, ne fut jamais vraiment liée. Le torero allongea beaucoup trop, le toro se décomposa et l'on finit dans un certain désenchantement. Toro applaudi à l'arraste. Salut frustré du torero.

LUIS VILCHES représente la surprise et divise déjà les tendidos. Pour lui, une véritable personnalité torera en ces temps où presque tous les toreros sont interchangeables, de l'élégance, des capacités et de la volonté. A son débit, une afféterie qui déplait à certains, un manque de rigueur dans la lidia et, en ce jour, des qualités de tueur très sujettes à caution. Face au très bon deuxième, il réalisa d'excellentes séries à droite et à gauche avec des passes très bien guidées avec temple et sentiment. Oubliant l'avertissement donné à gauche en début de faenan, il prit trop confiance et reçut une sanction du CRIADO HOLGADO auquel il ne fallait pas laisser trop d'espace. Sonné, il revint pour cinq très bons derechazos, montrant par là ses qualités de torero. Tout cela aurait fait oublier le caractère très ambulatoire de la faena si VILCHES n'était pas rentré dans une catastrophique série de six coups d'épée allant du pinchazo à l'atravesada en passant par le mete y saca... On applaudit à juste titre toro et torero à l'issue du combat.

J'ai beaucoup moins apprécié la faena au cinquième CRIADO HOLGADO. Ce toro afficha beaucoup moins de caste que les autres, chargeant tête haute et tentant d'échapper vers sa querencia du toril dès le milieu de la faena. VILCHES ne fit pas grand chose pour l'en empêcher, donnant des passes un peu au hasard dans une faena très décousue. Il tua d'un pinchazo et d'un entière tombée. la pétition n'était pas majoritaire mais on lui donna une oreille... curieusement on applaudit fortement le toro qui ne le méritait pas.

Serafin MARIN remplaçait ENCABO blessé. On peut parler de déception pour ce torero qui arrivait auréolé d'une oreille coupée la veille à la San Isidro. Héritant d'un manso con casta en troisième, mais avec une excellente charge à gauche où le mufle du toro carressait le sol, MARIN ne fit rien de très convaincant, tout du moins rien de vibrant. Il allongea lui aussi trop et en paya le prix  : mise à mort calamiteuse. Voyant arriver le second avis, il se jette pour une septième fois, enfouit une entière et récolte un coup au genou droit. Le dernier toro sera un chemin de croix pour le torero absent mentalement et physiquement ne profitant pas des possiblités que laisse entrevoir le toro. Une espantada à l'épée (deux hideuses estocades tangentielles, deux mete y saca et deux descabellos) pour en finir avec cette corrida nous laissant un peu dans l'expectative.

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15 mai 2005 7 15 /05 /mai /2005 00:00

PLA3Samedi  14 Mai . Lleno .Temps trés agréable .

6 TOROS D'HERNANDEZ PLA   ( Madrid)  pour :

Stéphane Fernandez MECA ( Silence et Sifflets)

Pepin LIRIA  ( Sifflets et Bronca)

Juan José PADILLA ( Salut et Applaudissements )

L'état neuronal frisait des aficionados frisait le plancher à l'issue de ce pensum de corrida . La faute aux , doit on dire toros ? Non , choisissez plutôt entre carnes décastées , moruchos ou boeufs . Oh , certes ils étaient beaux , certains d'entre eux avec ce pelage gris dans le plus pur style Santa Coloma . Pour le reste , quelques uns firent  illusion à la pique , notamment le quatriéme . Coté combat , même régime : pas de charge , refus de mettre la tête dans la muleta , de répéter les assauts , etc..n'en jetez plus...ou plutôt si,  jetez moi séance tenante toutes les vaches à l'abattoir ce qu' aurait du téléphoner le mayoral à son éleveur de patron

A part les spectateurs dépités , quels étaient les victimes du guet-apens ?

 

MECA d'abord , ovationné aprés le paséo, sifflé à la fin de la corrida aprés deux prestations désabusées.

 

LIRIA , qui ne pouvait rien face à deux toros "infumables" selon l'expression espagnole mais qui conclut laborieusement la premiére fois , lamentablement la seconde . Un silence consterné eut été de mise . Mais on sait qu'il faut que l'ire populaire s"exprime ...

 

PADILLA  parviendrait à vendre des frigos aux esquimaux . Le sympathique illusioniste ,sans vraiment faire grand chose de plus que les autres, sait habiller ce rien .  En  s'agitant autour du manso , avec un clin d'oeil  et trois paires banderilles  plus rapides que bonnes plus tard , le public est dans la poche . Chapeau l'artiste !

 

 

Pour finir , une palme ( c'est de saison) au péon de MECA qui ,au quatriéme , s'écarta du picador de réserve , qu'il était censé garder , quand arriva le toro . Mal remis de cette bourde , il fut calamiteux aux banderilles. Pour finir , il s'y reprit à une douzaine de fois pour puntiller ce même toro ! Il y a des jours comme cela...

 

                                                                                                Bronco

 

P.S : Je me dois me  de signaler au Président de la Peña " La Porta Gayola"  La Roque Thimbaut (47) qu'un individu portant la chemise à l'insigne de son club , passe le plus clair de son temps à éructer insultes et insanités pendant la corrida , repoussant sans cesse les limites de la bêtise et de la vulgarité  et faisant même douter , par instants , de la supériorité du genre humain sur le régne animal. Je serais ce Président , je porterais plainte pour grave  atteinte à l'image de ma peña en particulier , de l'humanité en général .

 

                                                                                       

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14 mai 2005 6 14 /05 /mai /2005 00:00

Novillada Matinale : Deux-tiers d'aréne , temps nuageux et un peu frais puis agréable.

                                           6 novillos de LA CAMPANA (Salamanque) pour

                                   David MORA :               Silence et Salut au tiers

                                   Alberto AGUILAR :       Salut au tiers aux deux.

                                    Alejandro  MORILLA : Salut au tiers et Silence

 

                            Un torero , un picador et des novillos .

 

 J'ai refait  hier ce que je ne fais que très rarement . Je me suis pressé de sortir dès le dernier novillo tombé pour pouvoir aller saluer David MORA d'un "Enhorabuena Torero !" , dont il me remercia fort modestement, afin de lui témoigner l' estime dans laquelle je tenais sa prestation . Je sais bien le caractére dérisoire de ce geste par rapport à la froideur et l'ingratitude dont fit preuve le public à son égard, mais je m'en serais voulu de ne pas l'avoir fait .

 

En effet , lors du premier novillo, véritable "Soeur de charité", il  démontra la douceur et le bon goût de son toréo mais, de part le volume réduit et la bonté extrême de son adversaire, l'émotion, était absente .

 

Changement radical avec le quatrième novillo : Nectareo, un costaud très sérieusement armé  et qui devint rapidement avisé . Violemment expédié à terre après la troisième véronique, le torero est repris au sol et miraculeusement , seule sa veste , déchirée sur toute sa hauteur , fait les frais du coup de corne .  Que croyez vous qu'il fit ? Simplement  quatre chicuelinas atrocement serrées au fil de la corne !

 

Vint la faena . Avec les coups d'oeil du novillo  vers le torero avant de charger , comme autant de sourdes menaces . Et le torero d'aligner les séries à chaque fois au bord du précipice . Dans un derechazo, Nectareo répond au cite, s'élance et durant un quart de seconde, incline ses cornes en direction du torero. Durant cette éternité, MORA  n'esquisse pas le début d'une amorce de mouvement de recul et Nectareo reprend sa trajectoire vers la muleta .

 

Pour une telle "aguante" impavide , on n'a pas besoin d'autre chose que de qualités hormonales hors normes diront les uns , de "cojones" affirmeront plus prosaïquement les autres  . Quoi d'autre ? Oh rien , sinon une bonne estocade entière après une mise en place très difficile d'un novillo restant aux aguets jusqu'au bout . Une épée presque décisive mais Nectareo ne l'entendait pas ainsi , faisant partie des morts qu'il faut tuer . Feignant une agonie proche , il fit subir un calvaire au puntillero en  le poursuivant aprés s'être relevé ! 

 

Et pour avoir vaincu un tel adversaire, dans une faena où l'art s'ajouta à la lidia et au courage dans des séries de classe, que retint le public ? Le désastre d'un puntillero ! 

      

                   "Quant le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt ."

 

 

 

Le lot de LA CAMPANA  fut un régal pour les yeux : cinq toros de robes dans les gammes de colorado et castaño avec des cercles plus sombres ou clairs autour des yeux et du mufle, des armures fines et larges . Seul le premier était d'un trapio plus modeste . Le sixième, noir et d'armures ouvertes vers l'extérieur, détonait .

 

Au moral, rien d'exceptionnel au cheval . Douze piques, mais de nombreuses deuxièmes rencontres symboliques. Souvent des comportements empreints de rouerie . Le meilleur exemple étant le cinquième qui contourna le cheval d'abord vers l'avant puis vers l'arrière, cherchant avec les cornes le haut de l'équipage .

 

Pour le reste, hormis le premier, véritable "carreton", tous les autres permettaient d'être toréés, à condition de le vouloir, car violence et sentido accompagnaient toujours leurs charges. Bref , un lot passionnant pour l'aficionado  attentif .

 

J'ai exposé plus haut tout le bien que je pensais de David MORA . Ses deux compagnons de cartel souffrirent beaucoup de la comparaison .

 

Il existe des milliers de toreros du calibre d'Alberto AGUILAR , et beaucoup mériteraient plus  de toréer, tant  son toréo manque de personnalité, et trahit  déjà une lassitude que l' on partage avec lui  sur les tendidos .

 

Quant à MORILLA, on dirait qu'il veut mais qu'il ne peut . Il ne consentit jamais à se départir d'un toréo trés marginal , les pieds souvent mobiles . Ne pas s'accrocher devant des adversaires exigeants mais qui permettent le succés  n'augure pas d'une réussite dans cette jungle qu'est la toreria ...

 

Terminons avec la superbe pique donnée au retors cinquiéme . Le jeune et léger picador exploita au mieux les qualités de mobilité  de son cheval pour tenir acrobatiquement au bout de sa pique , sans jamais le lâcher, le novillo qui tournait pourtant de l'avant vers l'arrière de sa monture . Il le reçut avec assurance dans la deuxième charge pourtant violente, piquant juste et avec précison .

 

Que dût-t-il  penser ensuite de se voir bien moins applaudi que ses pairs dont le seul  mérite de lever la pique pour préserver le potentiel de leur novillo ?

 

                                                                                               Bronco

 

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9 mai 2005 1 09 /05 /mai /2005 00:00

 Bolsin de Bougue :Un final contesté plus que contestable ...

Dimanche 8 mai : trés beau temps et nombreux public pour la finale .

Restaient donc en lice : Santiago NARANJO , Manuel LARIOS et Marco LEAL confrontés aux novillos de Pedro y Veronica GUTTIEREZ LORENZO ( c'est à dire du Niño de La Capea qui assistait d'ailleurs au spectacle ). Les novillos fournirent d'ailleurs des jeux intéréssants à l'exception du dernier qui s'éteignit assez rapidement. Hormis ce dernier , ils furent tous applaudis à l'arrastre.

Marco LEAL passe le premier face à un novillo encasté mais un peu faible . Facile à la cape , un peu approximatif aux banderilles , il réalise une faena correcte débutée par cambiadas . 1 pinchazo et une entiére pour finir . Vuelta.

Manuel LARIOS reçoit un novillo trés laidement encorné , violent . Faena un peu inégale comportant une bonne série à gauche . Tue d'une horrible épée contraire , passée et tombée , plus un descabello.Vuelta .

Santiago NARANJO . Brusque à la cape et piétre banderillero , il débute de maniére précise et autoritaire sa faena . Mais celle-ci baissera beaucoup de ton et il finit baladé et même bousculé . Cependant , il loge une entiére d'effet trés rapide . Oreille.

On pressentait le résultat  et même s'il n'avait pas vraiment démérité , Manuel LARIOS passait à la trappe .

Marco LEAL  débute sa finale en gagnant du terrain à la cape , banderille avec facilité et réalise une faena fort correcte , débutant  par des doblones genou fléchi puis exécutant de nombreuses séries à un animal qui transmet par la vigueur de sa charge . Le coté "copié-collé" des faenas de LEAL n'engendre pas une adhésion totale du public. Une entiére un peu tombée . Environ six ou huit mouchoirs s'agitent et "Manolo" Gloria accorde l'oreille...

Santago NARANJO se plante à genoux au centre pour accueillir son novillo à la sortie du toril.  Mais l'adversaire n'a guére d'allant . Et comme S.N allongera inutilement un fastidieux tercio de banderilles ( quatre paires sans intérêt ) la faena tournera vite court , le novillo ne passant plus au bout de deux ou trois séries. Le final  s'avére laborieux : deux pinchazos , 2/3 d'épée verticale et deux descabellos .Vuelta.

Logiquement , Marco LEAL était déclaré vainqueur , ce qui indisposa une partie du public et me parût un peu injuste . Certes NARANJO n'eut guére de chance avec le seul  novillo sans charge mais son adversaire français n'y est pour rien . De plus , si le colombien eut des bons moments , il laissa apparaître aussi des faiblesses et s'il n'avait pas tué vite son novillo , LARIOS aurait pu prendre sa place en finale.

Au fait , on pourra donc revoir le vainqueur de ce Bolsin à BAYONNE, DAX, HAGETMAU , PLAISANCE-DU-GERS et VIC-FEZENSAC qui se sont engagées à lui offrir un contrat dans une novillada sans chevaux de la temporada .

C'est curieux , il me semble qu'il manque une aréne proche dans cette liste ...mais laquelle ? C'est bête , je ne trouve pas ...

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