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27 mai 2007 7 27 /05 /mai /2007 08:03
SAMEDI 26 MAI 2007. FERIA DE PENTECÔTE .VIC-FEZENSAC.
 
 
SAVOIR DOUTER…
 
 
 
J’ai toujours considéré avec beaucoup de circonspection les détenteurs de certitudes dans la vie en général, sur les tendidos en particulier. La corrida d’hier m’a encore appris que, plus on avance en aficion, moins on est certain d’avoir absolument tout compris et qu'il n'est pas honteux de douter, du moins est-ce mon cas.
 
__________________ 
 
Faux « lleno »Temps désespérant de grisaille, pluie légère au paseo et durant la première partie de la corrida, vent gênant pour les toreros et réfrigérant pour les tendidos. 2h15 de spectacle. Vu de la file 1 du tendido soleil (façon de parler), 51 €.
 
6 toros de « BARCIAL » (Salamanque)
 
pour :
 
Denis LORE ( Silence et Sifflets)
RAFAELLILO ( Silence et Silence)
SANCHEZ VARA ( Oreille et Silence)
 
___________
 
Le lot de BARCIAL s’avéra conforme aux prévisions (ou aux craintes) tant en terme de présentation, superbes de gabarit et redoutables d’armures, arlequins noir et blanc comme on les connaît , que de comportement : réservés et défensifs si l’on est Vicois, mansos dècastés si l’on veut être sévère. Les deux derniers ne ressemblaient pas aux précédents : plus hauts sur pattes, d’un gris saltillo, leur comportement s’avéra différent : plus mobiles avec un fond de noblesse apparaissant puis disparaissant en cours de combat. Curieux comportement sur lequel nous reviendront.
 
Les deuxième et quatrième furent sifflés à l’arrastre , le cinquième fut applaudi.
______________
 
Denis LORE poursuit son chemin de croix avec l’aficion du sud-ouest. On pourrait considérer qu’il existe un fossé d’incompréhension par rapport à ce torero froid abonné à des corridas plutôt imbuvables. L’arène, bien élevée, le fit saluer à l’entame pour sa despedida, mais la suite des adieux fut aussi gaie que des condoléances. La faute en partie à deux toros franchement pénibles : un premier freinant dans la cape et faisant illusion à la pique. Le brindis à Marcel Garzelli n’engendra pas plus que ce que l’on pouvait imaginer : une faenita précautionneuse face à une charge réduite au minimum et agrémentée de coups de tête. Final sans peine ni gloire par un pinchazo et une entière.
 
Le quatrième sort plus faible que brave. Il confirme ses médiocres dispositions en contournant le cheval par l’avant et faisant chuter le (bon) picador et sa monture. Deuxième pique encaissée sans conviction. Début de faena laborieux face à la courte charge ne se répétant pas. Un éclair dans la première série à gauche ou le Barcial se laisse aller à trois voyages presque longs et nobles dans la muleta. Mais il se reprend bien vite et refuse toute autre collaboration.
LORE enterre ses dernières illusions d’un adieu émouvant : un pinchazo, une entière, deux descabellos et du grain à moudre pour les imbéciles vociférants.
 
 
J’avais un vague souvenir de RAFAELILLO, je me souviens à présent pourquoi tant ce torero est transparent ou du moins l’est quand j’ai l’occasion de le voir. Son premier adversaire refuse de passer à la cape, freinant avant la rencontre. Ce Barcial tente de se racheter mais ne trompe que les naïfs à la pique : première rencontre prise avec plus de violence que de bravoure, deuxième dont il sort seul. Aux banderilles, il se montre inconstant. Devant la muleta, le toro apparaît plus manso qu’inquiétant, s’échappant du leurre pour revenir vers les barrières mais notre torero exerce son art de si loin qu’il décourage public et toro. Le public mourra seulement d’ennui et le Barcial d’un pinchazo, d’un mete y saca et d’une entière contraire, soit plus péniblement.
 
Pas d’entame plus brillante à la cape face au cinquième pourtant plus allègre. Le toro est plus mobile mais pas plus brillant face au très maladroit picador. Le brindis au public laisse espérer de la décision chez le torero. Las, la méfiance l’emporte face à ce Barcial déconcertant. Le toro alterne en effet de très bons moments : charge longues en baissant la tête avec grande noblesse, voire classe, pour la charge d’après se montrer âpre, court et peu clair de charge , avec retours secs et corne menaçante. Final plutôt désastreux : demi-épée prudente suivie de six descabellos (deux avis) Quelle était la véritable nature de ce toro ? Quel était son vrai potentiel ? La gaucherie et la prudence de RAFAELILLO nous ont-elles privé d’une autre faena ? Contrairement aux maestros des tendidos, je m’interroge.
 
 
SANCHEZ VARA.Comme observé précédemment, le garçon ne fait pas grand-chose mais il le fait bien. Ou du moins, il donne cette impression au public. Le premier toro refuse la cape et envoie des hachazos inquiétants. L’impression de bagarre sert le torero. Trois paires de banderilles au pas de course (après un premier essai à coté du toro !) sans le moindre temps d’arrêt devant les cornes : applaudissements. Dans la muleta, le toro charge à mi-hauteur et avec une certaine violence, d’où un toreo très, très prudent. A gauche, la charge nous paraît plus claire et longue. Cela semble moins évident au torero aussi peu confiant et profilé à l’excès, qui finit dans le clinquant. Soyons juste, le coup d’épée aussi efficace que bien porté. Pour autant, l’ensemble de l’œuvre méritait-il l’oreille... ?
 
La longue charge du sixième ne permet pas au torero de briller à la cape. Une larga à genoux ne vaut rien par rapport à une véronique bien dessinée mais la deuxième est plus difficile à exécuter que la première. Le toro ne montre guère de classe à la pique, se collant parallèlement au cheval. Lors du tercio de palos, SANCHEZ VARA démontre qu’il n’est, décidément, qu’un médiocre banderillero. La faena tourne vite court. Un essai à gauche laisse entrevoir un potentiel de charge de ce coté. Il semble que le torero ne partage pas cette appréciation. On plie les gaules sans essayer à droite ni insister à gauche en indiquant, bras ballants à l’appui, qu’il serait vain d’insister : deux pinchazos et un tiers d’épée, le tout en se jetant dehors. Un descabello pour conclure l’entourloupe.
 
 ____________________________
  
 
La pluie continuelle du matin ne permettait guère d’illusions : la novillada du matin a été « suspendue », qualificatif d’une subtilité toute gersoise et qui ne permet pas de savoir, à l’heure où j’écris ces lignes si elle est annulée ou reportée au lundi matin…
 
 
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24 mai 2007 4 24 /05 /mai /2007 22:13

La chose n'est pas aisée mais sera peut-être obligatoire à l'annonce des prévisions de la météo acquise semble-t-il à la cause des "antis" cette année . De même qu'on n'est jamais sûr de l'issue d'une corrida, souhaitons que les prévisionnistes célestes se trompent aussi .

Quoiqu'il en soit , si "lo tiempo no le impide" , compte-rendu de la Feria vicoise à venir ...

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19 mai 2007 6 19 /05 /mai /2007 18:33

 

Mérité affirmeront certains, légitime compléteront d’autres, logique concéderont les moins séduits par son toreo, toujours est-il que Sébastien Castella a triomphé à Madrid, voire de Madrid, de lui-même et face à la planète des toros.

 

 

N’ayant rien vu de cette corrida, ne serait-ce que par télévision interposée, je me garderai bien de tout jugement de valeur. Pour autant,j’éprouve une grande satisfaction de deux sortes : la première, que la tauromachie française, fille aînée de l’aficion, soit reconnue à travers une véritable figura, la deuxième, que ce garçon dont on connaît les fêlures, obtienne enfin un des triomphes dont on le sentait profondément frustré.

 

Dédions-lui donc l’élogieuse conclusion de la reseña parue sur le site de Mundo Toro à propos de la corrida d’hier :

 

 

« …Et maintenant il n’est pas français, bien qu’il le soit. A présent il n’y a aucune excuse, ni objection, ni ambiguïté, ni doute, ni interrogation. C’est plus que cela, Castella nous fait une grande faveur. Jeune, intelligent, très cosmopolite, secret…venu du pays de Sarkozy, dont l’histoire perpétue des vertus de liberté et de tolérance, un héros est né qui parle la langue de Verlaine, de Voltaire, de Rousseau et de Montesquieu…et aussi, plus virilement, celle de Goya, de Picasso et de Camaron, celle d’un homme amoureux, d’un adolescent exalté, celle enfin d’un passionné qui s’accroche à la vie parce qu’elle vaut la peine d’être vécue…Castella tient le langage de la passion et de la vérité. Tandis qu’une jeunesse blasée prépare ses beuveries printanières, un garçon nous donne une leçon en termes d’engagement et de don de soi. Il s’agit là de la définition de l’art de toréer. »

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15 mai 2007 2 15 /05 /mai /2007 22:37

Pour poursuivre dans les commentaires sur les cartels ( voir celui d'Olivier ) , comment ne pas déplorer , au moins autant que celle de Rincon, l'absence de Juan BAUTISTA qui vient de faire trés bonne impression à Madrid .Incompréhensible . Sur la novillada sans chevaux, pourquoi préférer Thomas CERQUEIRA , passé plus qu'inaperçu à Bougue , à  Mario GUIRAO , perfectible certainement , mais qui fit preuve de beaucoup d'enthousiasme lors du Bolsin .

Quant aux toros , attendons pour voir , mais choisir des VELLOSINO est de nature à désespérer l'aficion torista...

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14 mai 2007 1 14 /05 /mai /2007 22:27

Il est vrai Fred qu'une part des personnes présentes aux arénes n'y vient que par un effet de mode , voire de snobisme . On l'a vérifié il y a des années à Nîmes ou il était trés bien vu de figurer dans les tendidos ( les plus bas et à l'ombre s'entend...)

Mais cette pseudo-aficion n'a pas de constance et s'évanouira  pour des occupations plus en vues quand le vent de la vanité tournera .

Sur ce que tu considéres comme un plagiat de la culture hispanique , il faut nuancer . Bien sûr qu'une frange marginale cultive des faux-semblants dans les Ferias . Pour autant , pour reprendre les paroles de C. Nougaro , l'"Espagne pousse ici sa corne" dans l'esprit et le ressenti des aficionados .La proximité géographique et humaine n'est pas artificielle .Et pour les enfants des écoles ,au désespoir de leurs maîtres, "taureau " s'écrit tout naturellement "toro"...

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13 mai 2007 7 13 /05 /mai /2007 20:31

J'avais cru lire il y a quelques mois qu'on attendrait le terme de la San Isidro pour annoncer les cartels montois. A peine le cycle madrilène entamé, les voilà proclamés...

Rien de vraiment révolutionnaire et une grande disparité dans les cartels. Certains sont résolument "taquileros" (le 23 avec le JULI et MANZANARES ; le 24 avec le CID, CASTELLA et C.JIMENEZ et surtout le "mano à mano " PONCE-CASTELLA), d'autres risquent de laisser de la place dans les tendidos (le 22 avec LIRIA, ENCABO et LESCARRET) et le 25 (FUNDI, LOPEZ CHAVES et CRUZ).

Une novillada et un mini novillada sans chevaux complètent la Feria. On reviendra sur tout cela et surtout sur les élevages retenus. Pour ma part, je serai de la corrida de MARGE, de celle d'ADELAÏDA RODRIGUEZ, des novilladas avec et sans chevaux.

A noter une bonne idée : un président unique pour toute la feria. La cohérence ne saurait nuire.

P.S Avec un peu plus de patience, les organisateurs se seraient souvenus de l'existence de ROBLEÑO.

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6 mai 2007 7 06 /05 /mai /2007 21:14

Finale du Bolsin : Miguel CUARTERO vainqueur pour l’ensemble de son œuvre

 

 

 

 

 

 

Dimanche 6 mai. Arènes de Bougue. Temps ensoleillé et agréable devenant frais en fin de spectacle à cause du vent. Public nombreux et attentif qui aurait fait beaucoup de peine aux « antis » vue la proportion non négligeable de jeunes et d’enfants. Vu du tendido couvert à 16 €.

 

 

Première partie du spectacle : Miguel CUARTERO (oreille) ; Mario GUIRAO (vuelta) ; TOMASITO (oreille).

 

 

Qualifiés : Miguel CUARTERO ( Salut au tiers ) TOMASITO ( Salut au tiers).

 

 

Miguel CUARTERO est déclaré vainqueur à l’unanimité du jury.

 

 

________________

 

 

Un finaliste sur trois, je n’avais pas vu les choses comme le jury. Devant la physionomie de la finale, on serait tenté de leur donner raison, même si, avec des adversaires d’une telle qualité, les concurrents que je pressentais n’auraient pas, me semble-t-il, déparé.

 

Car les trois premiers erales de la ganaderia EL VELLOSINO LEDESMA (Salamanque) étaient d’une rare qualité frisant la bonté confondante. De plus, leurs armures permettaient un engagement total…

 

Les deux derniers, plus respectables en gabarit et cornes, furent moins collaborateurs de comportement, avec une charge très désordonnée et compliquée pour le premier ; de qualité mais longue à démarrer pour le deuxième.

 

Miguel CUARTERO a confirmé qu’il possédait le bagage technique le plus conséquent avec en plus un toréo parfois très inspiré. Facile, très facile face à son premier adversaire, il dut batailler face à la charge très désagréable et agitée du deuxième. Il réussit à placer des séries inespérées, en tout cas bien supérieures à la valeur de l’eral. Sa victoire est logique. Un léger bémol pour ses estocades qui semblent un hommage au célèbre « rincon d’Ordoñez » un soupçon plus bas. Le seul problème de ce type de concours résidant dans la différence d’expérience des participants.

 

J’ai trouvé TOMASITO mieux que la veille, surtout face à son deuxième adversaire ou il profita de la charge de classe pour dessiner des séries franchement bonnes. De plus, il fit preuve d’envie avec une puerta gayola engagée. Enfin, il sait communiquer avec le public.

 

N’oublions pas Mario GUIRAO, celui pour qui, finalement, ce bolsin aura été le plus profitable. Entre le samedi et le dimanche, il a démontré un enthousiasme réjouissant, s’est révélé excellent capeador, banderillero facile et muletero volontaire. Ce qui ne saurait occulter une technique à améliorer dans la perspective de combats autrement plus difficiles.

 

L’autre vainqueur du week-end, c’est l’aficion, la plus authentique, pas celles des ferias snobs hors de prix, mais plutôt celle des simples aficionados qui veulent encourager la base de la pyramide et soutenir les organisateurs qui oeuvrent dans ce but.

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5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 20:51

 

 

Arènes de Bougue : Samedi 5 mai. 13 ème Bolsin

 

 

Temps frais et venteux mais sec, une courte averse en début de spectacle, trois heures de spectacle, environ deux cent cinquante spectateurs attentifs. Entrée générale : 11€ .

 

Vaches plutôt modestes de gabarit hormis les deux dernières, collaboratrices dans l’ensemble.

 

Raul SAEZ (E.T de Murcia) pratique un toreo imité du César Jimenez des débuts, c’est à dire, sans entrega en se regardant toréer mais décourageant vite les spectateurs de le regarder.

 

Alfonso ROBLES (E.T de Jaen ) posé, technique et intelligent dans sa manière de toréer, convaincant.

 

Marc Antoine ROMERO (E.T de Nîmes) entouré de toute la tribu, est grand, très, trop grand, ce qui le dessert face à de petites vaches. Si l’on ajoute une certaine raideur, on comprend que l’impression reste très froide. 

 

 

Miguel CUARTERO (E.T de Zaragoza ) a fait d’entrée impression par une personnalité torera associée à une technique déjà affirmée. Technique et élégance, tout y était. Le meilleur.

 

TOMASITO (E.T d’Arles) très frêle d’aspect et au toreo semblant fragile, donna quelques séries élégantes mais profilées.

 

José AREVALO (E.T de Valencia )est l’exact contraire du précédent : gaillard comme Victor Mendes avec une toreria plus virile qu’élégante caractérisée par de l’aguante et de la vista.

 

Thomas CERQUEIRA (E.T de Béziers), emprunté à la cape, fut soporifique et marginal à la muleta.

 

Adrian ABAD (E.T de Malaga ) toreo plein d’afféterie, pas convaincant.

 

Mario GUIRAO (E.T d’Hagetmau ) a fait preuve de beaucoup d’envie, d’opportunisme, avec quelques séries vraiment bien à la muleta. Reste une technique à parfaire.

 

CALITA ( Mexique ) a laissé une très bonne impression, avec un toreo calme et maîtrisé, malgré un puntazo.

 

N’ayant pas les résultats au moment où j’écris ce compte-rendu, je livre ma propre sélection : Miguel CUARTERO, le meilleur sans conteste, je lui adjoindrais Alfonso ROBLES. Ensuite c’est plus compliqué mais CALITA me paraît le plus apte.

 

Suite demain…
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4 mai 2007 5 04 /05 /mai /2007 18:38

Prions , croisons les doigts ou scrutons les prévisions selon que l'on soit croyant, superstitieux ou rationnel  afin que le ciel épargne le secteur de Bougue ( au contraire de l'an dernier !) et que le Bolsin 2007 puisse se dérouler normalement . Quelque soit les circonstances , j' y serai .

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1 mai 2007 2 01 /05 /mai /2007 17:26

J'aurais bien du m'en douter . Le ciel d'un gris bilbaino depuis le matin, la pluie allant de la bruine à l' averse aurait du me convaincre de ne pas me rendre à Aire-sur-Adour. Mais, les téléphones du comité des fêtes restant muets et ma naïveté intacte, j'ai quand même fait le voyage pour lire sur les guichets un papier où l'encre bleue et humide confirmait l'évidence : "Novillada du 1er mai annulée"...

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